Chapter 7- Laura

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TW: agression sexuel, et violence. Âmes sensibles s'abstenir.

Point de vue de Laura.

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Je venais juste de sortir de l'appartement pour me rendre au travail, quand j'ai failli me faire écraser par une mamie complètement folle qui faisait du vélo sur le trottoir.

Un danger de mort ses vieux...

Les filles avaient prévu de faire une sortie au restaurant avec Stephen. J'étais contente mais en même temps j'aurais bien voulu venir.

Mais je devais aller au boulot et ça me faisait chier.

Cela faisait pas mal de temps que je pensais arrêter, mais je ne pouvais mis résoudre.

Même si le salaire était pourri, les pourboires me motivaient à rester.

Je fis la trajet à pied, car ma voiture était au garage de Stephen.

À ce qui paraît, elle avait un défaut au moteur...

C'est donc la musique dans les oreilles que je marchais, et observais les gens qui m'entouraient.

De l'extérieur, je leur ressemblais, entièrement, correctement habillée, et heureuse.

Mais de l'intérieur, il n'y avait rien de tout cela.

Je ne suis pas entière mais brisée.

Je n'ai pas toujours été habillée de cette façon, je ne pouvais pas. Sinon j'étais une pute.

Et surtout, je n'étais pas heureuse.

Et tout ça à cause de qui ?
Mes parents.

Ils n'ont jamais été là pour moi. En fait je pense qu'ils ne m'ont j'ai voulu. Ils ont juste dû être à court de capotes.

Dès ma naissance j'ai dû me débrouiller seule. Sans l'aide de personne.

Et je m'en suis sortie.

La preuve, j'ai un boulot, je suis en deuxième année de sociologie et j'habite dans un appart avec mes supers copines.

Ça change du taudis dans lequel j'étais...

Il ne me restait plus qu'une intersection avant d'arriver.

Mais comparé aux autres jours, j'avais une boule dans le ventre.

Un mauvais pressentiment.

Plus j'avançais, plus le malaise grandissait en moi.
Mais je passa au dessus et me dirigea d'un pas déterminé vers l'entrée réservée aux employés.

Cela faisait deux ans que je travaillais ici et je m'y plaisais.

Les autres danseuses étaient sympas et elles étaient comme moi, en galère et n'avaient pas d'autre choix pour se nourrir.

On ne se jugeait pas entre nous, on se comprenait.

Je passa la porte des vestiaires pour me changer, quand je vis ma collègue de ce soir.

- Toi aussi on t'a appelé pour le premier service...

- Ouais relou, danser à 19h jusqu'à 21h n'est franchement pas la soirée que j'imaginais.

Elle hocha la tête, puis se tourna pour enfiler sa tenue.

Je fis de même, puis on dirigea vers le bureau de notre patron pour qu'il nous fasse le topo de la soirée.

- Alors aujourd'hui les filles vous êtes de premier service, je sais que je le laisse aux intérimaires normalement, mais là elles sont toutes malades donc je n'ai pas eu le choix.

Nothing's NewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant