Chapter 15- Apollon

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Tout le temps du trajet, je ressassais les événements qui venaient de se produire.

J'espérais vraiment avoir rêvée et ne pas avoir vu Zayn sur ce parking. Je savais que je n'avais pas honoré le contrat entre nos deux gangs, mais de là à me suivre et me menacer, je trouvais ça immoral.

Mais je savais que si je me retrouvais entre ses mains, j'allais être dans de beaux draps. Il fallait donc que je sois sur mes gardes, si je ne voulais pas mourir.

Car je connaissais comment fonctionné le gang de la famille Khan et je n'avais pas envie de me retrouver en conflit avec eux.

Tu l'es déjà ma belle

Entre les trafics de drogue, les chasses à l'homme, les cambriolages et la violence, ce gang-ci était l'un des pires de tout le continent. Leur QG se trouvait au Mexique et c'est donc là-bas où j'aurais dû être emmenée si je m'étais mariée avec lui. Et je n'ai pas cité le trafic de femmes

Dégueulasse

C'est à cause de cela que mon père s'est allié avec eux. Lorsque j'étais à peine âgée de 12 ans, les affaires de mon paternel allait très mal et il a dû avoir recours à des stratagèmes pour sauver son entreprise.

Il avait donc signé un contrat avec les Khan, qui stipulait que je devais me marier avec l'héritier de l'ancestrale famille pour pouvoir avoir un prêt d'argent et de clientèle.

J'allais donc servir de monnaie d'échange pour mon père, ce qui avait changé toute notre relation. Je ne voulais plus avoir de contact avec lui et je ne voulais plus lui parler.

Sa faute

Je n'allais donc pas l'informer de la menace proférait par la voix anonyme. Il n'avait pas besoin de savoir ce qu'il allait se passer.

Boum !

- Enola, tu m'aides ou pas ? me demanda Laura.

Je sursautais, sortant de mes pensées. Je n'avais pas remarqué que nous étions arrivées dans le parking. Laura me regardait par la vitre de la portière, avec un air interrogateur.

- Oui j'arrive, criais-je en défaisant ma ceinture.

Lorsque je sortis de la voiture, mon amie ouvrait la porte du bâtiment, chargée comme un boeuf.

- Dépêches toi avant que je m'écroule, me dit-elle, à bout de souffle.

Je m'empressa donc de prendre les sacs restants, puis je ferma le coffre avant de me diriger vers l'entrée de l'immeuble. Laura tapa le code pour que la porte se déverrouille et nous nous engouffrâmes dans l'ascenseur. Hors de question que nous montions les escaliers avec le nombre de sacs que nous portions.

Une fois arrivées à notre étage, nous traversions le couloir, avant de nous arrêter devant notre porte.

Je posa mes sacs au sol, puis je fouilla dans mon sac à main à la recherche des clés. Mais rien. Intriguée, je vérifia une deuxième fois, mais je ne les trouvais toujours pas. Je me tourna vers Laura, qui me regardait attendant sûrement que je déverrouille la porte.

- Je trouve pas les clés, avouais-je, ce n'est pas toi qui les as prises ?

- Non, ça ne peut pas être moi, j'ai laissé mon sac dans la voiture, me répondit-elle.

Mais elle fouilla quand même ses poches et comme je m'y attendais, elle ne trouva rien.

Je poussa un soupir, puis toqua à la porte. Il y avait Jane à l'intérieur, donc nous ne resterions pas dehors.

Nothing's NewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant