Chapter 17- Kidnapping

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1 mois plus tard

- Enola ! Viens ici !

Je refoulais un grognement de frustration puis je me dirigea vers mon patron.

- Oui Monsieur ? demandais-je en me postant devant lui.

- Je suis désolée de te demander ça mais j'aimerais que tu laves les toilettes des femmes et des hommes, la femme de ménage est encore en arrêt de travail, m'ordonna Guillaume le Patron.

- Avec plaisir, mentais-je affichant
un sourire crispé.

Je suis tombée bien bas...

Je pris donc la serpillière dans le local avant de me diriger vers les toilettes, non sans souffler un flot d'insultes à l'égard de mon chef.

Cela faisait au moins deux semaines qu'il me prenait pour sa boniche. La femme de ménage n'étant pas là, je devais m'occuper de ses tâches ménagères.

Je sais que je n'avais pas
énormément de travail en temps normal, mais là ça frôlait l'esclavage.

Je n'avais plus une seconde de répit. Étant donné que je ne sortais plus, aller au boulot constituait ma principale sortie de la journée, en dehors de l'université.

Je ne voulais plus me retrouver en lieu public, de peur de croiser Zayn.

Je savais qu'il était bien de retour et cela me faisait peur.

Pas seulement pour moi, mais aussi pour mes amies, Jane et Laura.

Je ne voulais pas qu'elles se retrouvent entre ses mains car cela pourrait leur coûter la vie.

Le gang du père du Zayn n'était pas comme le mien, il était beaucoup plus cruel et sans pitié.

S'il s'en prenait à mes amies, je ne savais pas ce qui pourrait leur arriver.

Se retrouver sur leur marché...

Je commençais à remplir le seau dans un des robinets des toilettes des hommes quand un bruit me fit sursauter.

Je me retournais violemment, manquant de renverser le récipient rempli d'eau.

Mais ce n'était que Will, qui se tenait devant la porte.

Je posa une main sur mon cœur, qui battait à la chamade.

- Oh, soufflais-je m'adossant contre le battant d'une porte.

Pendant un instant, j'ai cru que c'était la source de mes cauchemars la nuit.

Zayn.

Je savais que je n'avais que son nom à la bouche, mais je ne pouvais pas m'en empêcher.

- Ce n'est que moi, dit Will en s'avançant doucement dans ma direction

Il savait que mon ancien fiancé était en ville et il savait donc la crainte qui habitait mes journées et mes nuits.

Je ne dirais pas que notre relation s'était améliorée, mais elle ne s'était pas dégradée pas non plus.

Je sentais ses regards sur moi à la cantine de l'université, il veillait sur moi en quelque sorte.

C'était surtout ce que je voulais me convaincre...

- Tu m'as fait peur, murmurais-je en posant une main sur mon cœur

Il ne dit pas un mot, se contentant de passer son regard de ma tête à ma main.

Nous restions ainsi un moment, à se contempler. Mais je fût la première à rompre ce petit jeu.

Nothing's NewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant