*BOUM*
Je me réveilla en sursaut, apeurée. C'était quoi ce bruit ? Il ressemblait beaucoup à celui d'une arme...
Je ne préférais pas savoir finalement ...
Ce n'était pas la première fois qu'un bruit si soudain m'obligeait à me réveiller. J'étais enfermée dans cette pièce depuis des jours et des jours. Autour de moi se trouvaient un lit, une toilette et un lavabo. Rien de plus, rien de moins.
Je n'avais aucune issue de sortie, car il n'y avait pas de fenêtre et la porte était plutôt résistante. Mes poings en avaient subi les frais...
Je me leva en douceur du matelas poisseux puis je me dirigea difficilement vers le seul point d'eau de la pièce. J'avais mal partout après notre échange hargneux, moi et Zayn. Je supposais qu'il ne m'avait pas traité comme une princesse après m'avoir endormie...
Je me pencha pour étancher ma soif quand je vis un rat sortir d'un trou dans le mur.
- Putain sale bestiole dégages ! hurlais-je en me précipitant vers mon lit.
Une fois que je ne voyais plus aucune trace de cette chose dégoûtante et porteuse de je ne sais quelle maladie, je me dirigea d'un pas déterminé vers la porte. Je ne manqua pas de boire un coup aussi vite que possible. Ma gorge me faisait souffrir mais je devais à tout prix sortir de là.
- Il y a quelqu'un ? hurlais-je le plus proche du battant infranchissable. Ouvrez-moi tout de suite !
J'entendais du mouvement derrière la porte, ce qui n'était pas habituel. Je me précipita donc de continuer :
- Hé ho tu m'entends, ouvre moi j'ai dit ! m'égosillais-je de plus belle.
Voyant que l'on ne me répondait pas alors que je percevais une présence derrière cette foutue porte, j'envoyais la politesse au diable.
- Putain tu vas m'ouvrir oui ou non ? criais-je.
Mais la seule réponse que j'obtenue était un rire rempli de tabac.
- Clochard !
Je me laissa glisser le long de cette rempart, les nerfs à vifs. Voilà maintenant au moins deux jours que j'étais la prisonnière de Zayn et cela me rendait folle.
J'étais très en colère mais j'avais également peur.
Peur qu'il me fasse du mal. Peur qu'il en fasse à mes amies. Et peur qu'il en fasse aussi à mon père, même si ça m'énervait de le penser.
Bon je mets cette dernière pensée sur le compte de la faim qui me tiraillait le ventre. Je n'avais rien mangé depuis le soir de mon fameux anniversaire, ou très peu.
Le porte contenait une petite trappe qui permettait de me passer un plateau, comme dans les prisons hautement surveillées. Bien évidemment, les repas n'étaient pas richement constitués. Pain, soupe et une feuille de salade.
Oui je sais, il se paye ma tête. J'avais d'ailleurs tellement peur qu'il ait mit du poison dans un de mes plats que je ne mangeais que la salade, le seul aliment non-modifiable.
Je pris ma tête entre mes mains, essayant de trouver une solution pour sortir d'ici. J'avais déjà essayer de passer par la trappe, mais ma tête ne passait pas...
Je n'avais donc aucune possibilité qui s'offrait à moi. À moins que...
J'ai une idée.
-A peu près une heure plus tard-
VOUS LISEZ
Nothing's New
RomanceEnola n'a jamais été heureuse. Sauf à une période de sa vie, à ses 17 ans, quand Will était encore son petit ami. J'ai bien dit "était" car un secret inavoué est venu tout chambouler et tout briser. Décidant de tout plaquer, Enola et Jane, sa mei...