𝐏𝐋𝐀𝐘 𝐃𝐄𝐀𝐃

Saison 1 - 28 ÷ 2

Lisa se réveilla. Elle était encore dans cette salle, avec ces gens, et cette affreuse odeur venant de sa combinaison.
Ils étaient maintenant trente-neuf joueurs ici, et ça devenait terrifiant.

L'alarme habituelle sonna.
La voix parla.

<< - Magnard, Rufus, Norbert, Octave, Hugo, Clovis, Romain, Eliott, Enzo et Claude, rendez vous au centre de la salle. Vous allez vous faire tuer. >>

Dix joueurs allèrent vers le centre de la pièce.

à cette heure ci... nan mais laissez nous dormir sérieusement...

Lisa s'assit sur son lit. Elle se moquait de les voir mourir, maintenant la mort ne lui faisait plus peur.
Elle observa les dix individus, donc neuf étaient terrifiés. Il n'y avait que Magnard qui avait l'air calme.
Il s'adressa à la pièce entière.

<< - HE ! TOM ! TU VAS PAS ME TUER ?!
- Magnard, je regrette, mais tu vas mourir.
- Tom. Nous sommes meilleurs amis. Me tuer serait une grande erreur.
- écoute Magnard. Tu as voulu jouer à ces jeux, tu avais conscience que tu risquais la mort. Je ne vais pas te sauver.
- mais je suis ton ami. Fais moi survivre, j'aurais le pactole et...
- non. Tu vas mourir. Tu as décidé de prendre des risques en faisant ce ridicule jeu d'enfant, maintenant tu vas assumer.
- mais Tom...
- non. >>

il y a un pactole pour le gagnant ?!

<< - bien. Maintenant, suicidez vous. Je vais vous laisser des pistolets. >>

Les tiroirs s'ouvrirent, et il y avait dedans dix pistolets, identiques à ceux donnés lors du jeu précédent.

Les dix compères prirent les pistolets, et se replacèrent au centre de la salle.

<< - bien. Maintenant, tuez vous.
- TOM ! Je ne peux pas mourir, nous sommes amis. Tu ne peux pas.
- si, je peux. C'est le jeu.
- non...
- allez. Sinon, ce sera la punition. >>

Trois appuyèrent sur la gachette.
Leur cervelle gicla sur le sol.
Il restait encore Magnard et deux de ses amis.

<< - Tom, je ne vais pas tirer.
- qu'il en soit ainsi. >>

Magnard et les autres se crispèrent. Ils étaient extrêmement tendus.
Du sang sortit de leurs nez, leurs bouches, leurs yeux et leurs oreilles.
Ils gémissaient.

<< - gggh...
- gnnh... >>

Lisa était terrorisée. Sept personnes étaient en train de se faire "écraser" de l'intérieur. Et elles avaient l'air de souffrir énormément.

<< - au revoir, Magnard. >>

quelle horreur...

Maintenant, il ne restait que leurs cadavres.

<< dix joueurs ont été éliminés. Vingt-neuf joueurs en lice. >>

maintenant nous sommes vingt-neuf... et dire qu'il y a peu, nous étions cent...

<< - maintenant mes chers joueurs, on va diviser votre nombre par deux. >>

Quelqu'un cria.

<< - mais nous sommes vingt-neuf ! C'est un nombre impair ! >>

Le joueur fut "puni".

<< - bien. Maintenant que vous êtes vingt-huit, le jeu va commencer. >>

quelle horreur va-t-il encore nous faire subir...

<< - c'est un jeu simple. Faîtes tout d'abord des équipes de deux, qui ne changeront pas. >>

Les groupes se formèrent petit à petit, Lisa se mit avec un inconnu, au cas où.
Bientôt, tout le monde fut près.

<< - bien. Vous allez jouer à pierre, feuille, ciseau. La règle est simple, vous comptez jusqu'à trois en cachant votre main dans votre dos, et lorsque vous arrivez à trois, vous montrez votre main à votre adversaire. Celui qui aura la forme la plus puissante gagne. Pour rappel, la feuille domine la pierre, la pierre domine les ciseaux et les ciseaux domine la feuille. Bonne chance. >>

Très bien. Elle regarda son adversaire. C'était tendu, et le perdant...

<< - un, deux... trois ! >>

...allait mourir.

Lisa avait fait papier, l'autre pierre. Elle fut soulagée. Son cœur se remit à battre.

La punition fut brutale pour son adversaire, mais assez rapide. Le jeu fut terminé en une minute environ, et les cadavres recouvraient le sol du dortoir.

<< - bien. Vous êtes désormais quatorze. Vous pouvez retourner à vos affaires. >>

Lisa regarda autour d'elle.
Océane était là, et Armand était au sol, le visage en sang.