Saison 2 - Réveil

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Le brouhaha ambiant fit ouvrir les yeux de Clara, qui se réveilla lentement.
Elle se redressa, et constata avec effroi qu'elle ne se trouvait pas chez elle, mais dans un dortoir.
C'était une grande pièce aux murs blancs, contre lesquels une centaine de lits étaient collés. Cinq grandes portes numérotées se trouvaient sur le seul mur contre lequel aucun lit n'était posé.
Il y avait beaucoup de gens autour d'elle, tous habillés de la même manière : une combinaison rose pour les femmes et une combinaison noire pour les hommes.
Les yeux de Clara s'agrandissèrent, elle ne savait pas où elle était, et se sentir déboussolée de cette façon la terrifiait. Elle avait l'habitude d'avoir ses repères, et quand ils disparaissaient elle ne se sentait pas bien.
Elle regarda tour à tour toutes les personnes autour d'elle, mais apparemment elle ne connaissait personne, ce qui eut le don de la faire paniquer encore plus.
Elle se regarda. Son corps était couvert d'une combinaison rose, et elle portait des chaussures blanches.
La même tenue que pour toutes les femmes présentes ici.
Elle ne pleurait pas, mais elle était au bord des larmes, et elle avait un goûtamer dans la gorge. La panique la gagnait, et elle se sentait totalement déboussolée.
Elle respirait lourdement, elle se sentait mal, son cœur battait à toute vitesse.
Où se trouvait-elle ? Elle ne connaissait ni les personnes présentes ni la pièce dans laquelle elle se trouvait.
Elle se leva de son lit, posa les pieds à terre et avança. Plus personne ne dormait, les lits étaient inoccupés, et les gens étaient regroupés en plusieurs groupes. Certains avait l'air calmes, tandis que d'autres étaient paniqués, pleurant et tapant sur les murs.
Elle détourna la tête et se dirigea vers les cinq portes numérotées. C'était de grandes portes en métal, avec un petit panneau blanc sur lequel était écrit le numéro de la porte. Elles étaient chacunes espacées de un mètre, et il n'y avait aucune poignée sur les portes. Ce devakt être un système automatique.
Elle se tenait en face de ces cinq portes, petite face à ces grands rectangles de métal. Clara effleura la porte numéro quatre. Elle était gelée.
Elle retira ses doigts, et se retourna.
Elle ne savait pas quoi faire, à part aller demander aux autres ce qu'il se passait.

Mais soudain, une alarme assourdissante retentit, faisant grimacer Clara ainsi que tous les autres.

biiiiiip !

C'était comme un acouphène, mais en plus fort et plus long.
Clara se boucha les oreilles, mais cela ne suffit pas à empêcher le son d'entrer dedans.

Puis, elle s'arrêta, même si un bourdonnement persistait dans les oreilles de Clara.
Une voix parla alors, une voix grave, sortant de haut-parleurs fixés aux chaques coins de la pièce.

- bonjour mes chers joueurs ! Je me présente : Tom Hollander, je suis l'organisateur de tous les jeux auquels vous allez participer dès aujourd'hui.

Tous les joueurs se regardèrent, incrédules. Quels jeux ? Ils voulaient tous avoir des explications sur l'endroit où ils se trouvaient, et surtout qu'est-ce qu'ils faisaient là.

- sachez d'abord qu'un seul d'entre vous ne sortira vivant d'ici. Les autres mourront, la plupart du temps d'une manière atroce. Je n'en dirais pas plus, seulement ceux qui survivront le plus longtemps pourront savoir.

Cette phrase provoqua un frisson dans le dos de Clara.

- bien. Ne tardons plus ! Veuillez entrer dans la salle numéro un !

La grande portes métallique numérotée un s'ouvrit, totalement en silence, vers l'intérieur. On ne voyait rien dedans, sauf du noir. En temps normal, personne ne serait rentré dedans.

- ceux qui refuseront d'entrer subiront une punition, qui n'est autre que la mort. Alors dépêchez-vous.

Clara ainsi que tous les autres se dépêchèrent d'entrer dans la salle dans laquelle on les forçait à rentrer, sans se méfier, aveuglément. C'était peut-être mortel, mais vu les circonstances...
Clara se retrouva alors face à quelque chose qu'elle n'aurait alors jamais imaginé.

𝐏𝐋𝐀𝐘 𝐃𝐄𝐀𝐃 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant