Chapitre 6

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Le week-end est arrivé à une vitesse folle, malgré le fait que je n'ai pas fait grand-chose depuis que l'on a prévu de se voir avec Adam

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Le week-end est arrivé à une vitesse folle, malgré le fait que je n'ai pas fait grand-chose depuis que l'on a prévu de se voir avec Adam. Nous nous parlons toujours quotidiennement et je commence à l'apprécier de plus en plus, bien sûr, uniquement amicalement. J'ai hâte, mais en même temps, je ne suis pas très enthousiaste à l'idée de cette journée, sachant que je dois voir Liam juste avant et que je ne voulais pas y aller seule. Malheureusement, personne ne pouvait m'accompagner, donc tant pis.

Ce vendredi soir, je pense déjà au déroulement de ce week-end et mes appréhensions concernant Adam surviennent : est-ce qu'il va me trouver jolie ? Est-ce qu'on se parlera aussi bien en vrai que par message ? Toutes ces questions fusent à toute vitesse dans ma tête alors que je suis censée dormir. J'ai du ménage à faire pour ma tante et ses nouveaux appartements, et ce serait dommage d'être fatiguée alors qu'il me faut de l'énergie.

Le réveil sonne... je n'ai pas envie. Je décale le réveil jusqu'à ce que mon cher et tendre parrain vienne me réveiller en allumant la lumière d'un coup sec sans même me prévenir. Il a toujours utilisé cette technique que je considère être barbare.

Parrain : Debout Elïana, tu vas être en retard.

Malgré le fait que j'ai du mal à parler car je suis encore à moitié endormie, je grogne :

Elïana : ... oui... j'arrive...

Il ne referme ni la porte ni la lumière, ce qui me force donc à me lever et aller à pied de plomb jusqu'à la salle de bains pour me préparer. C'est dans ces moments précis que je me rends compte que je devrais arrêter de me casser la tête avec des questions stupides qui me ruinent ma nuit et qui m'empêchent de dormir, même si je sais que c'est un travail personnel à faire sur moi-même et que ça prendra du temps. Ceci dit, je n'ai pas réellement le temps de penser à ces broutilles idiotes, je dois préparer mon déjeuner et partir pour ne pas être en retard.

Une fois arrivée, nous discutons un peu avec les gens qui sont venus aider, un peu de la famille, des amis,... mais moi, je préfère caresser le chat que j'ai croisé dans la rue. J'avoue préférer les animaux, surtout les chats. Ils sont très intéressants dans leur manière d'agir, qui peut être à la fois très intelligente et extrêmement stupide. Mais ce sont aussi des animaux très affectueux. Mon chat, par exemple, vient sur moi quand il me sent stressée ou même triste, et ça me réconforte.

Assez parlé de chat, nous avons du travail. Je m'attaque donc au détapissage d'une des chambres. Cet appartement est magnifique, au deuxième étage sous les mansardes avec de superbes poutres de bois au plafond dans l'immense pièce de vie. Si j'avais le permis, je pense que j'aurais sauté sur l'occasion.

Je suis seule dans la chambre, je détapisse et c'est d'une satisfaction extrême. Avec ma musique à fond, je suis encore plus motivée. À côté de ça, je papote avec Adam. Nous nous voyons demain et j'ai hâte mais je suis stressée à la fois. Évidemment, depuis que nous savons que nous allons nous voir, nous avons parlé encore plus. J'aime sa simplicité, son côté zen et calme quand il me parle et son franc-parler. Il est vrai que quelques compliments physiques se perdent dans nos conversations et je ne peux pas cacher que je le trouve tout à fait attirant et qu'aucune porte n'est fermée. Mes pensées actuelles me donnent des papillons dans le ventre mais je refuse de me faire des idées quelle qu'elle soit. Mais nous savons tous les deux, sans en parler, que des attirances autre que de l'amour se font remarquer, après tout nous sommes humains...

My blue person Où les histoires vivent. Découvrez maintenant