Chapitre 29

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POINT DE VUE DE ADAM 

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POINT DE VUE DE ADAM 

Elïana est là, allongée dans mes bras, son corps sans vie contre le mien, et une panique sourde s'empare de moi. Elle ne bouge pas, elle ne respire presque plus, et l'inquiétude me ronge de l'intérieur. Mon esprit est en ébullition, toutes mes pensées se mélangent en un chaos indescriptible. Que s'est-il passé ? Comment en sommes-nous arrivés là ?

Je cherche désespérément une solution, une action à entreprendre, mais tout me semble hors de portée. Ma voix se brise, tremblante comme tout mon corps, lorsque je murmure : 

Adam :  J'ai pas la voiture…

Je sens mon corps tout entier trembler, un frisson glacé me traverse de part en part. La peur m’envahit, paralysante, et je me sens totalement impuissant.

Owen, à côté de moi, reste étrangement calme malgré la situation. Il me lance un regard déterminé et dit d'une voix ferme : 

Owen :  Tout va bien, j'ai la mienne. Je vais l'emmener à l'hôpital. Aller chercher ses affaires, on se retrouve là-bas.

Je hoche la tête, mais mes jambes semblent collées au sol. Je ne peux détacher mon regard d’Elïana. Elle a l'air si fragile, si vulnérable… Je dois me ressaisir, je dois faire quelque chose, mais la peur me paralyse. Owen a raison, il faut qu'on bouge, qu'on réagisse vite, mais je suis terrifié à l'idée de ce qui pourrait arriver. 

Je n’arrive pas à lâcher Elïana. Mes bras refusent de se détacher de son corps inerte, comme si la laisser partir signifiait l’abandonner à quelque chose de bien pire. Léo, pourtant, me tire en arrière, me forçant à reculer pour que Owen puisse s’occuper d’elle. Voir Owen s’approcher et prendre le relais me glace le sang. Le contraste entre son calme apparent et ma panique me fait frissonner. Tout en moi se révolte contre l’idée de m’éloigner d’elle.

Mia et Léo insistent, leurs mains sur mes épaules, leurs voix m'encouragent à aller vers la villa, mais tout me semble flou, irréel. J’ai envie de vomir, une nausée oppressante monte en moi. Je ne suis pas du genre à céder au stress, d’habitude, mais là, l’angoisse me submerge complètement. Chaque pas que je fais vers la villa semble me conduire plus loin de la réalité, et je sens mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine. L’inquiétude me ronge, et j’ai l’impression que le sol se dérobe sous mes pieds.

Une fois arrivés à la villa, je me précipite vers la chambre d'Elïana, ramassant tout ce que je peux trouver qui lui appartient. Mon cœur bat à tout rompre, et chaque seconde qui passe me semble une éternité. Mia, de son côté, s’occupe de rassembler les produits de beauté d'Elïana, ses mains tremblant légèrement alors qu’elle tente de garder son calme. Nous travaillons en silence, concentrés, mais l’angoisse est palpable.

Avec les affaires prêtes, nous nous dirigeons en hâte vers nos voitures, chacun essayant de cacher son inquiétude sous une façade de détermination. Le trajet vers l’hôpital se fait dans un silence lourd, étouffant. Mon esprit tourne à plein régime, je m’imagine déjà la retrouver, mais une autre partie de moi est terrifiée à l'idée de ce qui nous attend.

Une fois sur place, nous nous précipitons à l'accueil, espérant entendre des nouvelles rassurantes. Mais l’expression confuse de la réceptionniste me glace le sang.

Adam :  Elïana, il… ils ne l'ont pas. Elle n'est pas là, dis-je, la voix tremblante, en m'adressant à Mia et Léo qui me rejoignent.

Mia me fixe, ses yeux s’écarquillent d’incrédulité, et elle balbutie, sa voix à peine un souffle :

 Mia :  Pa… Pardon ?

Léo, habituellement si calme, semble aussi décontenancé que moi. La panique m'envahit de nouveau, plus forte, plus oppressante. Il n’y a aucun autre endroit où elle pourrait être. L’idée qu’elle soit seule, quelque part, dans cet état, m’est insupportable.

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