Elïana a récemment quitté son copain, se libérant ainsi d'un poids et savourant sa liberté. Elle ne cherche pas forcément l'amour, mais le destin a d'autres plans pour elle. Une rencontre inattendue bouleverse son quotidien et la confronte à des sen...
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POINT DE VUE D’ADAM
Avec ma première petite amie, nous avons partagé trois années d'amour intense, mais tout s'est effondré lorsque le temps l'a transformée. Elle a fini par se sentir bien dans sa peau et dans sa tête, révélant des traits de caractère que je déteste chez une femme. Elle plaisait aux autres et en profitait, même en étant avec moi. Avant Elïana, je ne pouvais pas croire qu'Emma ait pu faire de telles choses, mais la femme qui dort paisiblement dans mes bras m'a ouvert les yeux sur cette réalité cruelle.
La peur de retomber amoureux m'oppresse, c'est pourquoi je refoule mes sentiments et me comporte comme un imbécile. J'ai peur que la prochaine femme que j'aimerai me fasse le même coup : qu'elle change, me trompe, s'éloigne, profite de mon argent... Tout ce que je redoute le plus. Pourtant, quand j'ai vu cette sublime femme descendre du train il y a quelques semaines, j'ai ressenti un véritable électrochoc. Ses cheveux bruns, d'une longueur sublime, descendaient jusqu'au bas de son dos, avec des reflets cuivrés qui s'accordaient parfaitement à ses yeux. Ses yeux, d'un vert magnétique, sont la plus belle chose que j'ai vue en vingt-trois ans d'existence. Son corps tout entier est une œuvre d'art, une déesse vivante. Ses courbes sublimes, ses kilos en trop qui la rendent absolument divine. Elle m'est tombée du ciel, comme une bénédiction inattendue.
Je me souviens de notre première rencontre comme si c'était hier. Elle descendait du train, un sourire timide aux lèvres, et nos regards se sont croisés. Ce moment-là, suspendu dans le temps, a marqué le début de quelque chose de profond. Nous avons passé des heures à parler, à rire, à découvrir nos âmes l'une à l'autre. Chaque conversation était une nouvelle page de notre histoire, chaque sourire un nouveau chapitre.
Elïana est devenue à mes yeux la femme la plus resplendissante que j'aie jamais vue, mais aussi la meilleure amie que je n'aie jamais eue. Celle qui vous complimente sans cesse, qui vous aide à vous accepter, qui vous pousse à donner le meilleur de vous-même, même lorsqu'elle se noie elle-même dans ses propres problèmes... C'est elle qui garde la tête hors de l'eau pour ramener ses proches sur le rivage. Elle s'obstine à dire qu'elle est faible, mais si seulement elle pouvait se voir à travers mes yeux. Elïana est parfaite, forte, courageuse. Je ne connais presque rien de son vécu complet, il y a encore des choses qu'elle enfouit en elle comme si elle en avait honte. Mais même avec ce qu'elle m'a déjà confié, elle est une des femmes les plus fortes que je connaisse.
Je tiens dans mes bras un ange, qui dort paisiblement, et je ne veux pas qu'elle tombe à cause de moi, à cause de mon mode de vie où je me tue au travail pour m'assurer un avenir de rêve. J'aimerais tellement que cet avenir soit à ses côtés... Je ne peux me passer d'elle, son corps me rend fou et son parfum est une addiction. Je donnerais tout pour voir ses yeux chaque matin, pour l'avoir à mes côtés chaque jour de ma vie. Mais ma foutue peur m'empêche d'aimer cette femme comme je le voudrais.
Le souvenir d'Emma me hante encore, mais Elïana est la lumière qui perce à travers les ombres de mon passé. Elle est tout ce que je pourrais souhaiter, et plus encore. Pourtant, je suis paralysé par la peur. Peur de la perdre, peur de la blesser, peur de revivre les mêmes souffrances. Chaque instant passé avec elle est une torture douce, un rappel constant de ce que je pourrais avoir si seulement j'avais le courage de me laisser aller, de lui ouvrir mon cœur entièrement.
Elïana respire doucement dans mon étreinte, son corps chaud et serein contre le mien. Ses cheveux étalés sur l'oreiller, brillants dans la lumière tamisée du matin, ses cils reposant délicatement sur ses joues rosées. Je caresse doucement sa joue, sentant la douceur de sa peau sous mes doigts, et je me surprends à imaginer une vie où je pourrais l'aimer sans retenue, sans peur. Je caresse doucement ses cheveux, les laissant glisser entre mes doigts comme de la soie. Son souffle régulier contre ma peau est une mélodie apaisante, une symphonie silencieuse de réconfort. Chaque mouvement, chaque soupir renforce le lien invisible qui nous unit.
Je me bats contre mes propres démons, essayant de trouver une façon de lui dire ce que je ressens vraiment. Je veux lui dire combien elle compte pour moi, combien je l'admire, combien je suis tombé amoureux d'elle. Mais les mots restent coincés dans ma gorge, étouffés par la peur et les souvenirs du passé.
Peut-être que demain, je trouverai le courage de lui parler. Peut-être que demain, je pourrai enfin lui dire ce que mon cœur hurle en silence. Mais pour l'instant, je me contente de la tenir dans mes bras, savourant chaque seconde de ce moment précieux, espérant qu'elle ressent la même chose que moi.
Et tandis que les premiers rayons du soleil éclairent doucement la chambre, je ferme les yeux et me promets de me battre pour elle, pour nous. Parce qu'Elïana vaut tous les risques, toutes les peurs, tous les efforts. Et peut-être, juste peut-être, nous trouverons un chemin vers le bonheur ensemble. Elïana est ma lueur d'espoir, mon étoile dans la nuit. Elle est le phare qui guide mon cœur à travers les tempêtes de la vie. Je veux être son port sûr, son refuge, mais mes propres démons m'empêchent de naviguer vers elle sans peur.
Mais j'ai déjà goûté à son corps, à ses courbes, à son intimité, et même si je sais que je suis tombé éperdument amoureux de cette femme, je ne suis pas prêt à l’embarquer dans une histoire sérieuse tant que je ne la connais pas davantage. Il y a tant de choses que j’ignore d’elle, tant de mystères cachés derrière ses yeux magnifiques. Je ne sais pas si elle supportera mon train de vie, cette course effrénée vers un avenir que je m'efforce de bâtir jour après jour.
Mes blessures passées saignent encore, et tant que je ne suis pas guéri, je crains de la faire souffrir, de la perdre à cause de mes propres démons. Je dois trouver une solution, une voie qui nous permettrait d'être ensemble sans risquer de tout détruire. Mais ce qui me trotte dans la tête est un jeu dangereux, une danse sur le fil du rasoir qui pourrait mettre en péril notre amitié.
Je ne peux m’empêcher de penser à elle, de désirer plus que ces moments volés, ces étreintes passionnées. Pourtant, je suis terrifié à l'idée de l'entraîner dans un tourbillon de complications et de souffrances. Ma foutue peur m’empêche d’aimer cette femme comme je le voudrais, et chaque jour, je lutte contre ce désir brûlant qui menace de tout emporter sur son passage.
Elïana mérite le meilleur, et je veux être cet homme pour elle. Mais pour l'instant, tout ce que je peux faire, c'est espérer et travailler sur moi-même, en priant pour que le jour où je serai enfin prêt, elle soit encore là, attendant patiemment. Mon cœur est un champ de bataille entre l'amour que je ressens pour elle et les peurs qui m'entravent. Et dans cette lutte silencieuse, je cherche désespérément une issue qui nous permette d'être ensemble sans sacrifier notre précieuse amitié.
Mes pensées prennent fin lorsque, dans la lumière du crépuscule qui illumine la chambre, ses yeux verts me transpercent. Elle est si belle...
Elïana : Tu n’as pas dormi, dit-elle de sa voix encore ensommeillée, ses paupières lourdes se levant lentement.
Adam : Non, j’étais dans mes pensées. J’ai besoin de m’ouvrir à toi concernant Emma. J’ai encore un poids en moi que je dois évacuer, et tu es la meilleure personne pour m'aider à me libérer, dis-je, ma voix tremblant légèrement.
Elïana soupira doucement, ses lèvres s'étirant en un sourire compréhensif.
Elïana : Bien sûr, tant que tu ne penses pas à elle quand on partage certaines activités physiques... Dit-elle en se tournant pour se lever, ses cheveux effleurant doucement ses épaules.
Ce n’était pas le meilleur moment pour le lui dire, pour parler d’elle, mais tant pis. Au moins, elle sait que j’en ai besoin. Ses yeux, bien que fatigués, brillaient d'une lueur de soutien et de patience, et je savais que je pouvais lui faire confiance avec mes démons les plus sombres.
