My blue person

Chapitre 14

La soirée avait été une symphonie de rires étouffés et de complicité, la bouteille de vin partagée entre amis laissant son empreinte chaleureuse sur notre groupe. Adam et moi, encore presque des étrangers, traversions les jardins ombragés de la villa, échangeant des plaisanteries et des regards complices sous la lumière des lanternes qui parsemaient notre chemin. Les arbres, parsemés de petites lumières, créent un jeu d'ombres et de lumières sur nos visages, ajoutant une magie particulière à l'instant.
L'atmosphère était imprégnée d'une douce intimité alors que nous approchions de la porte de la villa, nos pas résonnaient sur les pavés luisants de rosée. Chaque rire partagé, chaque regard échangé semblait tisser un lien invisible mais palpable entre nous. La fraîcheur de la nuit contrastait agréablement avec la chaleur montante de nos corps sous l'effet du vin.
Le verrou tourne doucement derrière nous, scellant notre intimité naissante dans cette villa élégante et paisible. Les murs de la villa, éclairés par des appliques murales tamisées, semblaient réchauffer l'air autour de nous, créant un cocon où le temps semblait suspendu. Adam se tourna vers moi, un éclat étrange dans ses yeux habituellement amicaux, une lueur amplifiée par le vin mais qui ne faisait que renforcer ma conscience aiguisée de chaque instant partagé entre deux personnes qui se découvraient à peine.
Adam : Ça va ? demanda-t-il doucement, sa voix empreinte d'une émotion que je ne m'attendais pas à entendre aussi tôt.
Il y avait une vulnérabilité dans son regard, une douceur qui faisait écho à mes propres sentiments troublés.
Je hochai la tête, incertaine de la tournure que prenaient les événements. Dans un geste lent mais assuré, il glissa une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, ses doigts effleurant ma peau avec une délicatesse nouvelle, comme s'ils découvraient chaque courbe familière sous un jour différent. L'air vibrait de tension, chargé de la promesse enivrante de ce qui allait suivre. La distance entre nous se réduisait progressivement, chaque mouvement calculé avec une précision instinctive.
Adam, avec un sourire tendre, murmura :
Adam : Elïana, ce soir est spécial, mais je veux que tu saches que ce n'est rien de plus qu'une fois entre amis. Après ça, nous nous retiendrons.
Je sentis un mélange de soulagement et d'excitation face à sa déclaration franche.
Elïana : Je comprends, Adam. Et je suis d'accord, dis-je doucement. Mon cœur battait la chamade, chaque pulsation résonnant comme un tambour dans l'atmosphère feutrée de la villa.
Ses mots résonnaient dans le silence chargé d'électricité entre nous. Il s'approcha encore, son souffle chaud effleurant ma peau, créant des frissons délicieux le long de ma colonne vertébrale. Le parfum subtil de son eau de cologne mêlé à l'air frais de la nuit créait une senteur envoûtante qui éveillait tous mes sens.
Adam : Tu es magnifique ce soir. Je ne peux pas m'empêcher de vouloir te découvrir davantage, murmura-t-il, sa voix douce et envoûtante enveloppant chaque mot d'une intensité nouvelle.
Malgré l'ivresse, je savais que ce n'était pas seulement l'alcool qui guidait nos gestes, mais aussi une attirance sincère et une affection grandissante entre deux personnes qui se trouvaient à un carrefour inattendu. Ses yeux brillaient d'une lueur que je n'avais jamais vue auparavant, un mélange de désir et de curiosité qui éveillait en moi une vague de sensations inédites.
La tension entre nous était palpable, renforcée par le vin qui avait embrasé nos sens tout au long de la soirée. Dans le salon somptueux de la villa, orné de tapis orientaux et de meubles anciens, Adam m'attire doucement à lui, ses yeux brûlant d'un désir que je partageais intensément, mais qui était teinté de la surprise de notre connexion naissante. Chaque battement de mon cœur semblait résonner dans l'air chargé d'électricité entre nous, comme si le monde entier s'était réduit à nous deux dans cette pièce empreinte de luxe et de désir.
Ses lèvres trouvèrent les miennes dans un baiser affamé, où la passion longtemps contenue s'embrasa avec une urgence dévorante. Je sentis son corps trembler contre le mien, en feu. Le goût du vin sur ses lèvres ajoutait une note sucrée à notre échange, amplifiant chaque sensation.
Elïana : Je n'ai jamais ressenti quelque chose d'aussi fort, Adam, soufflai-je entre deux respirations. Mes doigts glissaient sur la peau douce de sa nuque, cherchant à ancrer ce moment dans la réalité.
Adam : Moi non plus. C'est comme si tout était en suspens sauf nous, murmura-t-il, ses yeux cherchent les miens avec une intensité nouvelle.
Sa main se posa délicatement sur ma taille, créant une chaleur réconfortante qui contrastait avec l'excitation croissante en moi.
Mes mains se glissent sous son pull léger, sentant la chaleur de sa peau sous mes doigts. Chaque contact était une promesse de plaisir, chaque souffle échangé une affirmation de notre désir mutuel. Un gémissement doux s'échappa de mes lèvres alors qu'il me soulevait et me pressait contre le mur, son corps musclé contre le mien, alors que je sentais son érection contre mon intimité. Chaque caresse, chaque mouvement était empreint d'une nécessité impérieuse, un échange de souffle et de peau qui brisait toutes les barrières. Dans cet instant, il n'y avait rien d'autre que nous deux, perdus dans la fièvre de nos corps qui se trouvaient enfin.
Ses baisers, à la fois doux et affamés, descendaient le long de mon cou avec une voracité calculée, déclenchant une vague de frissons à chaque contact de ses lèvres chaudes sur ma peau. Chaque baiser semblait savamment orchestré pour raviver mes sens, m'arrachant involontairement un gémissement de plaisir qui se perdait dans l'air chargé d'électricité entre nous. Sa langue descendait progressivement jusqu'à la pointe de mes seins, ses mains baladeuses le long de mon corps... son toucher me rendait dingue.
Adam : Tu es sûre de vouloir aller plus loin ? murmura-t-il au creux de mon oreille, sa voix tremblante d'un désir à peine contenu.
Elïana : J'en suis sûre, dis-je avant de l'embrasser de nouveau pour l'inciter à aller bien plus loin. Mon corps réagissait instinctivement à chaque mouvement, chaque touche de ses doigts experts.
Il me reposa délicatement sur le sol, puis doucement, il me tourna pour que je fasse face au mur. Ses lèvres déposant des baisers tendres sur mes épaules nues pendant qu'il défaisait les attaches de ma robe, révélant peu à peu davantage ma peau. Les fines bretelles glissent doucement de mes épaules sous ses doigts habiles, et la robe suit gracieusement mes courbes jusqu'à ce qu'elle repose finalement au sol. Avec précaution, il me retourna dans ses bras, me souleva avec tendresse et m'amena jusqu'au lit où il m'allongea doucement. Une fois que je fus couchée, il se positionna au-dessus de moi, m'enlaçant avec désir et m'embrassant passionnément en positionnant mes jambes autour de sa taille avant de descendre progressivement le long de mon corps rempli de désir.
Je perdis le contrôle de mes sens, submergée par l'excitation et le désir ardent qu'il aille plus loin. Je me sentais étourdie, ne désirant qu'une chose : le sentir en moi, faisant ressortir les longs mois de solitude. Alors que les baisers devenaient de plus en plus profonds, Adam se redressa face à moi et retira son pull, révélant son corps musclé qui m'avait tant impressionnée depuis notre retour. Il revint vers moi, déposant des baisers tendres le long de mon cou, descendant progressivement avec sa langue vers mon intimité. Un frisson d'excitation me parcourut lorsque ses lèvres atteignirent mon bas-ventre, où il retira délicatement mon string qu'il lança au loin. Commence alors une exploration passionnée de mon intimité, un gémissement incontrôlé s'échappe de mes lèvres et mon corps se cambra instinctivement. Ses caresses expertes me faisaient perdre toute retenue alors que je m'abandonne complètement à ses attentions. Ses doigts et sa langue exploraient chaque courbe de mon corps avec une passion brûlante, intensifiant chaque sensation. Je me sentais transportée dans un tourbillon de plaisir, mes soupirs de désir se mêlant à ses murmures rauques.
Quand son visage revint à ma hauteur, il m'embrassa à nouveau avec une intensité nouvelle, me permettant de goûter ma propre excitation sur ses lèvres. Le contact de sa bouche contre la mienne était à la fois tendre et passionné, et m'incitait à explorer chaque sensation avec une curiosité fébrile. Nos souffles se mêlaient dans une cadence irrégulière, témoignant de l'urgence de nos désirs mutuels.
Adam : Tu es sûre de vouloir continuer ? demanda-t-il presque à bout de souffle.
Elïana : Continue, murmurai-je en caressant tendrement sa joue, mon corps se cambrant sous le sien, nos peaux brûlantes ne faisant plus qu'un.
Sa prévenance à toujours demander mon accord attisait encore davantage mon désir. Comme s'il lisait mes pensées, il se redressa avec une lenteur calculée, ôtant chaque vêtement restant qui séparait nos corps affamés. Revenant vers moi, il me submergea de son regard intense alors qu'il guida son intimité dans la mienne, provoquant des gémissements qui s'échappaient de nos bouches, nos souffles deviennent irréguliers dans une symphonie de plaisir partagé.
Nos peaux se fondent en une danse frénétique, chaque contact électrisant nos sens, chaque mouvement approfondissant notre fusion. Le désir montait en nous comme une vague puissante, nous emportant tous les deux dans un tourbillon de sensations enivrantes. La villa semblait retenir son souffle autour de nous, témoin silencieux de notre étreinte passionnée, où le vin avait libéré nos désirs tout en approfondissant notre connexion émotionnelle. Chaque toucher, chaque baiser, scellait un moment volé à l'intimité complice d'une nuit qui semblait nous appartenir seuls, mais qui redéfinissait aussi notre rencontre d'une manière inattendue.