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PDV : Le jarl.

J'étais venu chercher mes alliés pour faire la guerre mais j'allais faire la guerre à mon allié. 

Son regard sur ma captive me donnait envie de lui arracher ses yeux. Comment osait-il la regarder ainsi alors qu'il était marié et père.

Il me répugnait.

J'avais été surprise du geste de Keira, dès qu'elle a aperçut cet homme elle s'était approchée de moi. Elle semblait avoir confiance en moi et cet idée me procurait un étrange sentiment dans la poitrine.

Le voyage s'était annoncé particulièrement difficile pour ma part, sentir Keira aussi près de moi avait été une rude épreuve et l'odeur de son doux parfum avait le don de me déconcentrer. 

Lors de notre discussion devant la cascade j'avais laissé entendre qu'elle avait sa place ici parmi nous.

 Je le pensais.

Je m'étais habitué à sa présence et elle pouvait rester ici avec sa sœur une fois cette histoire derrière nous.

Je ne sais pas ce qu'elle avait prévu mais j'espérais...non enfin bref.

Le lieu que l'on venait de pénétrer était chaleureux, entourée de bougies et l'odeur du pain planait dans le décor rustique.

Loki et sa femme nous invita à nous assoir. 

- Que me vaut cette visite ?

- Il faut faire marcher la coalition. 

Il paraissait peu surprise de ma demande et ne posa pas plus de questions.

- J'en informerais les autres membres du clan.

J'hochais la tête en guise de remerciement.

- Avez-vous faim j'ai préparé une dinde fumée et des légumes.

La question venait d'être posait par la femme du viking et était extrêmement bienveillante. Son sourire dissimulé presque ses rides.

Je jetai un coup d'œil vers Keira qui semblait avoir une idée en tête ; quitter cette pièce.

- Si vous vous voulez bien excuser ma femme et moi mais nous sommes épuisés du voyage on va se retirer.

La concernée tiqua une fois de plus à ce titre. J'avais parlé sans réfléchir mais l'idée m'amusait quand même.  Cette fausse relation avait eu le don de calmer les ardeurs de Loki mais je pouvais toujours les sentir. Je sentais aussi le mal-être de Keira. Alors malgré l'impolitesse de l'acte je me leva, prêt a partir.

- Je vous prépare quand même quelque chose à manger.

J'acquiesçais en la remerciant et sortie de la maison accompagné de ma captive.

Je l'entendis soupirer une fois la porte passé.

- Ça va demandais-je ?

Elle hocha la tête sans trop de conviction.

- Si j'avais su qu'il se comporterait ainsi je ne t'aurais pas amener ici-

- C'est bon ce n'ai pas de votre faute. Et ça me fais du bien de changer d'air.

Son ton était sincère. 
Je me tus, ne sachant pas quoi ajouter et ne voulant pas la brusquer.

Je détacha le cheval et me mis à marcher suivis de près par ma captive.

- Où allons nous ?

- Chez moi.

Ses yeux deviennent tout ronds.

SAUVE PAR UN VIKINGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant