Je suis hyper vénère arrrrgh !
² 𝖢𝗁𝖺𝗉𝗂𝗍𝗋𝖾 ⁴
Plus une seule fois le secteur de Melton Street n'avait été au cœur de la turbulence contrairementLes deux jeunes filles s’échangèrent quelques regards complices, portant leurs doigts aux longs ongles vernis à leurs bouches, ne purent se retenir davantage de s’esclaffer face au moindre mot qui glissait des lèvres de l’homme en tenue.
— Ne vous moquez pas, j'ai vraiment escaladé l’Everest les filles ! Soutint-il ses propos. Et ça me plairait beaucoup de grimper l’une de vous ce soir...vous voyez un peu quoi...
Elles se mirent à rire une seconde fois, constatant à quel point il y’avait encore de tels hommes courageux. Mais bon, l’espoir ne lui fera pas de mal en tout cas.
— Ça veut dire que j’ai une chance ?
Alors qu’il s’apprêtait à poursuivre son beau et mielleux discours, le signalement du talkie-walkie accroché à la gauche de son porte ceinture vint l’interrompre. Il poussa un juron entre ses dents, ses sourcils se déformant en accusant le coup puis, tournait la tête vers les filles qui le fixaient toujours, s’excusant auprès d’elle pour quelques secondes puis prit ses distances afin de pourvoir répondre :
— Ici l’agent Bowell !
— À toutes les patrouilles et unités de Melton Street Avenue, on a un véhicule se déplaçant à plus de cinquante kilomètres vers le Nord. Je répète, on a un véhicule se déplaçant à plus de cinquante kilomètres vers le Nord !!!
L’information passée, l’agent de police rangea le talkie-walkie et fonça immédiatement dans son véhicule pour mettre les voiles, sous la stupéfaction des filles. Et dire qu’il venait là de rater sa chance de pouvoir passer une fin de soirée paisible dans les bras de ces jolies petites dames.
Quelle injustice.
— Fais chier ce boulot, que j’attrape ce petit merdeux !
Sethia commençait à broyer du noir.
Pourquoi était-ce aussi calme tout d’un coup ? Cette crapule de Weavers se serait-il —enfin— résigné à poursuivre son objectif qui était de faire de lui son en-cas de minuit ? Non, il était clair que non. Il l’attendait encore derrière cette fichue porte, se tenant prêt à lui bondir dessus au moindre signe de fugue car après tout, il était une proie facile à dévorer vu l’état dans lequel son corps l’avait mis. Et quand bien même il aurait pu s’enfuir de cette chambre indemne, se retrouver dans les couloirs le livrerait à bien d’autres prédateurs qui ne résisteront pas à l’absorption de leurs instincts primaires alors il n’encourerait pas un nouveau risque inutile. Valait mieux rester enfermé, qu’importe la durée que cela prendrait.
En y repensant, il n’avait pas eu le souvenir d’avoir autant la peur de sa vie, même lorsque ses premières chaleurs étaient survenues, il avait été dérouté par tous ces oui, mais jamais n’avait eu aussi peur de ses propres pulsions. Ça le brûlait en bas, le démangeait, il avait même une envie irrépressible d’ouvrir cette porte pour bondir sur cet alpha afin qu’il le soulage de-
Le brun se donna une frappe en prenant conscience. Comment diable pouvait-il avoir une pensée aussi tordue ? Tout ceci parce qu’il était un oméga et ce corps qui était sien n’avait pas d’autres choix que de réclamer la délivrance d’un mâle alpha. Mais même s’il pourrait mourir pour n’avoir pas copulé, il le préférerait que d’avoir à écarter les cuisses pour une crapule telle que Max Weavers.
VOUS LISEZ
𝖱𝖺𝖼𝖾 𝖡𝗋𝖾𝖺𝗄𝖾𝗋𝗌
General Fiction[Histoire terminée] En quittant la vie tumultueuse de 𝑆𝑎𝑙𝑡 𝐿𝑎𝑘𝑒 pour se reconstruire dans une nouvelle ville, Maël Straton qui espérait y trouver la paisibilité tant recherchée ne s'attendait pas à plonger dans le monde aussi fascinant que d...