𝐛𝐫𝐮𝐬𝐡𝐬𝐭𝐫𝐨𝐤𝐬 𝐨𝐟 𝐥𝐨𝐯𝐞 → 𝑏.𝑏𝑟𝑖𝑑𝑔𝑒𝑟𝑡𝑜𝑛 [VF]

act 4

» we meet under the hanging tree «

Cela fait presque une semaine que le bal et ses événements malheureux sont passés. Benedict n'a pas quitté la maison et s'est enfermé à nouveau dans son studio, ne parlant à personne à moins d'en avoir vraiment besoin. Il a pris la semaine de congé et a travaillé sur ses nombreuses peintures, bien que celle sur laquelle il travaille semble... étrange.

C'est une femme, une femme dont les cheveux semblent en désordre, ses mains sont ensanglantées et sa robe est déchirée avec un poignard ensanglanté dans sa main. Et son visage, son beau visage sourit. Cassie. Il est concentré sur ses derniers coups de pinceau lorsqu'il entend les coups forts à la porte, le distrayant de son œuvre.

Benedict fait un pas en arrière par rapport à la toile avec un petit grognement et lance un regard noir à la porte.

— Benedict, dit Anthony. Tu dois sortir d'ici, ça fait une semaine que tu es là.

Il lève les yeux au ciel en entendant la voix de son frère, soupirant bruyamment aux paroles.

— Et à qui la faute, je me demande, il réplique en regardant de nouveau sa peinture.

— D'accord, tu seras peut-être content d'apprendre que les voleurs du bal ont été arrêtés. Ils seront pendus ce matin.

Son corps entier se fige, il a l'impression que son cœur s'arrête à cet instant précis aussi. Il pourrait y avoir des centaines de voleurs dans la ville, ce ne peut pas être elle, n'est-ce pas? Avec des mains tremblantes, il pose le pinceau et se tourne vers la porte. Il a l'impression que son monde entier s'effondre en entendant ces mots.

— Oh, est tout ce qu'il peut dire. Comment ont-ils été attrapés?

— Une femme a revendu les bijoux volés lors du bal sur le marché, répond Anthony.

Benedict doit se retenir de parler immédiatement pour dire que ce n'est pas elle. Il ne sait même pas si c'est elle, elle est juste la première personne qui lui est venue à l'esprit. Il se racle la gorge et chasse rapidement cette pensée de son esprit.

— Oh... combien ont été attrapés exactement? Il essaie de demander en gardant son calme.

— Une femme et deux hommes.

Il se mord la lèvre inférieure en écoutant les mots, essayant de tout comprendre sans sauter aux conclusions.

— Je vois, répond-il d'un ton neutre. Ont-ils révélé leur identité?

— Pas à ma connaissance, répond Anthony.

Benedict soupire et pose une main sur sa poitrine alors qu'une sensation d'anxiété se propage dans son corps. Malgré le soulagement de savoir qu'ils n'ont pas révélé qui étaient les voleurs, il ne peut s'empêcher de se demander si c'est Cassie. Sa Cassie.

Il ne peut se sentir complètement soulagé que lorsqu'il en aura la certitude. Mais, pourquoi diable se soucit-il autant d'elle?

L'exécution a lieu sur la place, et il y a beaucoup de monde. Il se tient parmi la foule, les yeux fixés sur la plateforme tandis qu'il bouge nerveusement les mains. Son cœur bat la chamade, l'anxiété le submerge de temps en temps alors qu'il voit le bourreau sur la plateforme. Il ne peut s'empêcher de remarquer que les victimes ne sont pas encore sorties pour être pendues, le suspense le tue.

Pendant un moment, il ne peut s'empêcher de se demander comment il en est arrivé là. Cette femme vaut-elle vraiment tout ce qu'il ressent ? Trois personnes sont conduites sur la scène, leur visage dissimulé par des sacs.

Benedict essaie de voir leurs visages, mais ils sont couverts par des sacs. Cependant, les deux hommes ne semblent pas lui importuner tant que ça à ce moment-là. Il veut juste savoir si la femme est Cassie, c'est la seule chose qui pèse sur son esprit.