𝐛𝐫𝐮𝐬𝐡𝐬𝐭𝐫𝐨𝐤𝐬 𝐨𝐟 𝐥𝐨𝐯𝐞 → 𝑏.𝑏𝑟𝑖𝑑𝑔𝑒𝑟𝑡𝑜𝑛 [VF]

act 18

Quelques jours plus tard, Benedict dort et Cassie est dans le salon ; elle n'arrive pas à dormir, le bébé bouge trop. Elle soupire et sort pour regarder les étoiles. Cassie est allongée dans l'herbe et regarde les étoiles, une main sur son ventre. Elle parle au bébé.

— Tu sais, papa a hâte de te voir. Il tourne autour de moi en demandant si j'ai des contractions, rit-elle. Je crois qu'il n'est pas patient. Mais tu verras, tu auras un papa qui t'aimera de tout son cœur, et moi aussi, je t'aime déjà tellement.

Benedict se réveille, sentant le vide dans le lit. Il se lève et descend en bas. Il sort, ses pieds nus avancent doucement sur l'herbe. Ses yeux se posent sur Cassie, allongée dans l'herbe, sa main posée sur son ventre alors qu'elle parle à leur enfant à naître. Il s'approche silencieusement, attiré par la vision éthérée. En s'approchant d'elle, il entend ses paroles, et un sourire tendre étire ses lèvres. Il écoute attentivement, son cœur se gonflant d'amour et d'anticipation.

— Et puis tu sais, papa est un artiste. Il dessine bien. Il t'apprendra. On pourra le taquiner et je te laisserai lui lancer des raisins, rit de nouveau Cassie. C'est comme ça que j'ai rencontré ton papa. À un bal. Il m'a renversé son champagne dessus. Mais je suis tombée amoureuse tout de suite.

Benedict rit doucement, le souvenir encore frais dans son esprit. Il se baisse doucement à côté d'elle dans l'herbe, sa présence apportant une chaleur douce. Se penchant, il dépose un baiser tendre sur son ventre puis se penche pour chuchoter doucement, sa voix emplie d'amour.

— Il ne l'a pas renversé volontairement, mon amour, réplique Benedict.

Il esquisse un léger sourire, ses yeux brillant d'une lueur espiègle.

— Les accidents peuvent mener aux plus belles créations, après tout, dit-il.

— Non, mais je suis contente qu'il l'ait fait, sourit-elle. Parce que maintenant, je suis sa femme et nous allons avoir un bébé.

Benedict rit doucement, son pouce traçant doucement des cercles sur son ventre.

— Et je suis reconnaissant chaque jour d'avoir été assez maladroit pour renverser mon champagne dans ta direction.

Sa voix est calme, empreinte d'une tendre adoration.

— Notre chemin a peut-être commencé avec un verre renversé et une robe tachée, mais il nous a menés ici, à cet instant, à notre amour, et à la création de notre enfant, murmure le jeune homme.

Il se penche et dépose un doux baiser sur son front.

— C'est ce que tu as dit. La première chose que tu m'as vraiment dite, c'était "à quel point je suis maladroit", dit Cassie.

Benedict sourit, ses yeux brillant d'amusement et d'affection.

— Ah, oui. 

Il se remémore, un rire chaleureux s'échappant de ses lèvres.

— Ce furent mes charmants mots d'introduction. J'ai dû faire forte impression avec ma maladresse.

Il caresse doucement son ventre, son toucher empreint de tendresse.

— Mais je ne savais pas alors comment cette maladresse nous conduirait à ce voyage incroyable ensemble. Notre amour, notre mariage, et maintenant notre enfant, conclut Benedict.

Il se penche et dépose un doux baiser sur ses lèvres, versant tout son amour dans ce geste. Cassie l'embrasse en retour.

— Je suis heureuse. Je n'aurais jamais pensé que ma vie serait ainsi. Je viens d'une ferme, j'ai volé pour survivre et maintenant, me voici, mariée à l'homme le plus merveilleux.

Le cœur de Benedict se gonfle d'amour et d'admiration alors qu'il plonge son regard dans le sien. Il lui replace doucement une mèche de cheveux derrière l'oreille, son toucher doux et affectueux.

— Tes origines et les choses que tu as affrontées avant ne définissent pas ta valeur ni ta capacité au bonheur,  murmure-t-il, sa voix douce mais ferme. Tu as en toi une résilience et une force qui brillent plus fort que n'importe quel diamant. Tu mérites toute la joie et la satisfaction que la vie peut offrir.

Il passe ses doigts sur sa joue, son pouce caressant doucement sa peau. Cassie frissonne et ouvre grand les yeux.

— Regarde ! s'exclame-t-elle.

Elle pointe le ciel où une pluie d'étoiles commence. Benedict contemple le ciel, ses yeux s'élargissent d'émerveillement devant le spectacle des étoiles filantes. Un sourire illumine ses lèvres, son cœur se gonfle d'émerveillement. Il enveloppe doucement ses bras autour d'elle, sentant son frisson.

— Fais un vœu, mon amour,  chuchote-t-il, sa voix empreinte d'une sensation de magie et d'excitation.

Cassie ferme les yeux.

— Je souhaite... te retrouver dans chaque vie.

Le cœur de Benedict bondit en entendant ses paroles. Il dépose un tendre baiser sur son cou, la chaleur de son souffle chatouillant sa peau.

— Et moi aussi, je souhaite te retrouver dans chaque vie, chuchote-t-il, sa voix empreinte d'un sentiment de destinée et d'une profonde affection. Car il n'y a pas de vie sans toi. Tu es mon ancre, ma muse, mon tout.

Il resserre son étreinte autour d'elle, son amour pour elle plus fort que jamais. En réponse, le bébé donne un coup de pied et Cassie grimace un peu.

— Je t'aime, Benedict Bridgerton.

Benedict rit doucement, sentant le coup de pied du bébé contre son toucher. Il regarde son ventre avec un mélange d'amour et d'anticipation, ses yeux brillant de chaleur.

— Et je t'aime, Cassandra Bridgerton, répond-il, sa voix empreinte d'affection et de dévotion. Toi, moi, et notre petit - une famille unie par l'amour.

Il presse doucement ses lèvres contre son ventre, un geste d'amour pour leur famille grandissante.

Le bébé donne un coup de pied contre ses lèvres. Benedict sent le coup de pied incontestable de leur enfant contre ses lèvres, une douce force de vie. Il regarde Cassie, un sourire étirant ses lèvres.

— Je crois que notre petit essaie de me réprimander pour voler des baisers à sa mère, taquine-t-il, ses yeux pétillant d'affection.

Cassie rit. Benedict sourit, son cœur se gonflant d'un mélange de joie et d'excitation. Il dépose un doux baiser sur son ventre une fois de plus, cette fois-ci parlant à voix haute à leur enfant.

— Ne t'en fais pas, petit, il y aura plein de baisers pour tout le monde. Et je vais continuer de voler des baisers aux lèvres de ta mère de la même manière.

— Tu es un idiot, rit Cassie.

Benedict ricane, ses yeux dansant d'amusement.

— Mais je suis ton idiot, répond-il, sa voix teintée d'affection. Et je porterai volontiers ce titre tant que cela signifie te faire rire et te voir sourire.

Il s'approche et vole un rapide baiser, ses lèvres s'attardant sur les siennes comme pour savourer le contact.

— Mon idiot, répète-t-elle en l'embrassant en retour.

Benedict sourit contre ses lèvres alors qu'elle l'appelle son idiot. Il approfondit le baiser, ses doigts caressant doucement l'arrière de sa tête. Il la rapproche, son corps pressé contre le sien, et verse son amour et son affection dans le baiser. Lorsqu'ils se séparent enfin, il brise le silence avec un sourire joueur.

— Alors, qui est l'idiot maintenant ? taquine-t-il.

— Toi. Seulement toi, chuchote-t-elle.

Benedict ricane et fait mine de bouder.

— Je dois être l'idiot le plus chanceux alors, répond-il avec un sourire malicieux. Avoir une femme aussi belle et fougueuse que toi, et bientôt un enfant qui sera sans aucun doute aussi charmant que nous deux. Je suis condamné à une vie entière d'être l'idiot le plus heureux qui soit.