𝐛𝐫𝐮𝐬𝐡𝐬𝐭𝐫𝐨𝐤𝐬 𝐨𝐟 𝐥𝐨𝐯𝐞 → 𝑏.𝑏𝑟𝑖𝑑𝑔𝑒𝑟𝑡𝑜𝑛 [VF]

act 8

» we meet in love «

Tout au long de la semaine, ses pensées sont consumées par elle. Les souvenirs de leur temps ensemble, son rire, sa beauté, tout se déroule en boucle constante dans son esprit. Il aspire à être près d'elle à nouveau, à sentir son toucher et à embrasser ses lèvres. La pensée de leurs moments volés le remplit de chaleur et de contentement. Anthony entre dans la pièce et soupire.

— Ah, te voilà. Alors, as-tu demandé à la fille pour le bal?

Benedict lève les yeux, sorti de ses pensées et surpris par l'intrusion. Mais en voyant Anthony, il se compose rapidement, un sourire jouant sur ses lèvres.

— Non, répond-il, son ton décontracté mais sincère. Je suis allé la voir et je lui ai juste dit que je l'aime, mais je n'ai pas demandé pour le bal. Mais je suis sûr qu'elle sera là.

— Quoi ? s'exclame Anthony. Qu'est-ce qu'elle a dit ?

— Elle m'a dit qu'elle m'aimait aussi,"
répond-il, ses yeux s'adoucissant d'affection. Nous n'avons pas beaucoup parlé après ça. Nous, eh bien... nous...

Il s'interrompt, un léger rougissement sur ses joues, incapable de cacher un sourire qui tire les coins de sa bouche.

— Vous avez fait quoi ? demande Anthony.

Il hésite, le souvenir de leur rencontre passionnée dans le champ lui revenant en mémoire.

— Nous... nous avons partagé un moment, répondit-il doucement, sa voix basse et emplie de chaleur. Un moment de vraie connexion, et dans ce moment, les mots étaient superflus.

— Ah, tu veux dire... Anthony fait un geste obscène.

Les joues de Benedict rosissent et il hoche la tête.

— Oui, confirme-t-il, un léger sourire sur les lèvres. Nous... nous avons connecté à un niveau plus profond. Ce n'était pas juste physique, mais émotionnel et spirituel aussi. C'était... magnifique.

— Mon Dieu, tu deviens romantique, rit Anthony.

— Dit celui qui a épousé une domestique et laisse son propre mariage pour courir vers elle.

— C'est juste, admit Anthony.

Benedict haussa les épaules, son sourire s'élargissant.

— Peut-on me blâmer ? dit-il, ses yeux brillant d'affection. L'amour a un moyen de susciter toutes sortes d'émotions et de sentiments que je ne savais même pas exister. C'est accablant mais merveilleux en même temps.

Il baisse les yeux, son expression s'adoucissant.

"— Et elle... elle est tout ce que je pourrais espérer et plus encore. Elle est gentille, intelligente, pleine d'esprit, et totalement captivante et...

— Et une voleuse, ajoute Anthony.

Il rit, ses yeux pétillant de malice.

— Ah oui, une voleuse aux doigts agiles et à l'esprit aussi vif que ses compétences. Cela ajoute à son charme, tu ne trouves pas ?

Anthony lève un sourcil, un éclat taquin dans son regard.

— Nah, je ne peux pas dire, je suis heureux dans mon mariage.

— Ah, le bonheur d'un mariage béni, taquine-t-il en retour, un sourire ironique sur les lèvres. Peut-être que tu es simplement en train de manquer l'excitation et le frisson qui viennent avec un peu de danger et une touche de vol.

— Dois-je te rappeler que j'ai épousé une domestique ? Je suis devenu un scandale moi-même.

— Oui, ton scandaleux amour avec une domestique. Comment pourrais-je l'oublier ?

Il feint une expression réfléchie.

— Mais était-ce vraiment un scandale si cela t'a conduit au bonheur ? Peut-être que les conventions et les règles de la société sont plus flexibles que nous le pensons.

— C'est pourquoi je veux que tu saches que ce n'est pas mal, dit Anthony. Tu vois ? Je suis marié à Scarlet et elle était une domestique. Si tu aimes vraiment cette fille, comment s'appelle-t-elle ? Tu devrais y aller.

Une vague d'émotion l'envahit en entendant l'acceptation sans réserve dans la voix d'Anthony. Ses yeux brillèrent lorsqu'il prononce le nom qu'il adore.

— Elle s'appelle Cassandra, dit-il, sa voix empreinte d'affection. Et je l'aime. De tout mon cœur et de toute mon âme.

— Alors ne laisse pas ça partir. Prends-le, Benedict.

Un sourire plein d'espoir se répandant sur son visage, il hocha la tête en signe d'accord.

— Tu as raison, répondit-il, une détermination renouvelée dans sa voix. Je ne la laisserai pas partir. Je m'accrocherai à notre amour et je me battrai pour lui de tout mon cœur."

— Tout ce qui manquerait, ce serait que Colin tombe amoureux de sa meilleure amie. Mère s'évanouirait si tous ses fils enfreignaient les règles, rit Anthony.

Benedict rit, imaginant le choc et la surprise qui illumineraient le visage de leur mère si une telle situation devait se produire. La pensée est à la fois amusante et légèrement terrifiante.

— Oui, je peux seulement imaginer le spectacle qui s'ensuivrait, convint-il, un sourire en coin. Notre mère aurait probablement besoin d'être réanimée.

— L'amour est puissant. Il n'y a pas de faiblesse dans l'amour. C'est ce que père m'a dit, dit Anthony.