15 | 𝑪𝐡𝐚𝐧𝐜𝐞𝐮𝐬𝐞

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𝑨𝐦𝐛𝐫𝐨𝐬𝐢𝐚

Je n'ai pas dormi une seule seconde.

Je sais très bien ce qui m'attend à l'heure du petit déjeuner.

Je n'ai pas fermé l'œil pour m'y préparer.

Je peux maintenant l'affronter.

D'une certaine manière, je lui en suis reconnaissante d'être un gardien aussi pervers que ça parce que c'est grâce à lui que j'ai pu planifier mon évasion. Qui cette fois, va réussir.

J'ai prévu chaque mouvement, chaque acte pour pouvoir vaincre cette situation et m'enfuir tout en allant récupérer Calista. Tout est si bien programmé. Vraiment tout. Il faut bien que j'apprenne de mes erreurs.

La sonnerie du réveil retentit dans les cellules. Je me tiens prête. J'attends qu'il ouvre la porte pour pouvoir me mettre dans la peau de mon personnage.

ᅳ Bien le bonjour beauté, s'exclame-t-il.

Je ne lui réponds en aucun cas.

ᅳ Tous les détenus ont eu droit à leur déjeuner avec un vieux plateau mais pour toi, je t'ai réservé le meilleur premier repas de ta journée.

C'est bien ce que je pensais. J'en étais sûre.

Il pourrait me voir crever de faim sous ses yeux, il n'en aurait absolument rien à faire, tout ce qui compte pour lui c'est pouvoir abuser de moi. Tout en prétextant que nous sommes le repas de l'autre.

ᅳ Laisse toi faire cette fois, tu me faciliterais la tâche.

Je vais bien me laisser faire, ne t'inquiète pas pour ça mais ne viens pas pleurer après.

Voyant que je ne lui réponds pas, il s'approche de moi tout en essayant de m'allonger sur le sol, exactement comme l'autre soir.

ᅳ J'avais une meilleure idée, lui dis-je.

ᅳ Propose toujours.

ᅳ Tu ne voudrais pas plutôt que je m'occupe de ça en premier ? proposais-je en lui montrant son pénis.

ᅳ J'aime ce que tu propose. lâche-t-il en enlevant son pantalon et ce qui lui sert à cacher ses parties intimes.

Si j'étais toi je n'aimerais pas tant que ça ce que je suis en train de proposer.

Je repère la carte qui permet d'ouvrir les cellules tout en baissant ma tête. Il me faut cette carte. Il me faut cette carte.

Pour me mettre vraiment dans le personnage, je suis obligée de commencer par faire la chose que je lui ai proposée.

ᅳ Putain… chuchotais-je.

Je positionne ma main gauche au niveau de la carte qui se trouve vers la poche de son pantalon. Une fois que je l'ai en main, je peux passer à la suite de mon plan.

Tout se déroule comme il faut.

Je continue encore quelques secondes pour bien me repérer et voir si je peux me lancer dans ce que j'avais prévu.

Je pense que le moment est parfait.

Je fais un va et vient de plus avec ma bouche avant de venir mordre son entre-jambe de toutes mes forces.

La douleur le fait automatiquement lâcher ma tête et je peux me dégager de son emprise tout en lui appuyant sur les yeux pour les enfoncer.

ᅳ PUTAIN, NE ME TOUCHE PLUS JAMAIS !

Je me lève et recule. Il ne souffre pas assez.

Je prends de l'élan avec mon pied que je viens frapper contre ses boules. Il ne peut plus bouger.

amor y misión Où les histoires vivent. Découvrez maintenant