Définition d'obsession: Représentation, accompagnée d'états émotifs pénibles, qui tend à accaparer le champ de la conscience.
C'était cette sensation qui accablait Max depuis quatre ans. Depuis qu'il avait arrêté de parler à Charles , son meilleur a...
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***P.S : Scène érotique dans le chapitre. Vous pouvez sauter ce passage si vous préférez poursuivre l'histoire. Un avertissement serra écrit ***
POV Charles
Je jette un bref coup d'œil à Max, une boule se formant dans mon estomac. Allez, Charles, il faut se lancer. Je fais le premier pas et entre dans sa chambre d'hôtel. Si quelqu'un m'avait dit il y a une semaine que le grand Max Verstappen m'aiderait à remporter ma course, qu'il me taquinerait et qu'il essaierait de me protéger des avances de Carlos, j'aurais éclaté de rire.
Pourtant, aujourd'hui je me retrouve littéralement assis dans sa suite, en train de me voir offrir un verre de champagne à 3 heures du matin. Je prends place sur le canapé dans le salon, profitant de la vue magnifique sur la ville. Pendant un instant, je reste là, observant la chambre. Max décide de mettre de la musique, mais aucun mot n'a encore été échangé.
Après quelques minutes, je sens Max s'asseoir sur le canapé à une certaine distance. Un silence confortable s'installe entre nous, sans que personne ne prenne la parole pendant une bonne dizaine de minutes. Finalement, Max vide son verre de champagne et soupire sans me regarder.
- Raconte-moi... Ce dont tu te souviens du Grand Prix de 2021...
- -.... Heum, je suis arrivé avec Lando et Carlos avant toi. Je me demandais justement pourquoi tu n'arrivais pas... Ensuite, Carlos et moi, on a aligné les shooters et le champagne, comme je ne l'avais jamais fait. Dis-je en riant nerveusement.
- Et ensuite ?
- Je ne me souviens pas vraiment... Je sais que tu es intervenu sur la piste de danse. Je pense que tu disais que j'étais trop saoul ou quelque chose comme ça ?
- ... À partir de quel moment as-tu perdu le fil ?
- Je me souviens de la piste de danse... oui, je pense que tu m'as fait sortir pour prendre l'air, non ? Dis-je en sentant ma nervosité monter.
- ... Rien de plus, hein ?
- ... Non, je ne pense pas. Ensuite, le lendemain, je me suis réveillé dans ta suite et tu m'as jeté dehors sans que je comprenne quoi que ce soit. dis-je en me frottant la tête.
Un lourd silence s'est installé entre nous, où je sens le stress m'envahir. Toutes les émotions des quatre dernières années, l'angoisse et la solitude de ne pas avoir mon meilleur ami près de moi, refont surface alors qu'il a son regard rivé sur moi, ne semblant pas savoir quoi dire.
Je n'arrive pas à rester en place. Je me lève brusquement, tout en le fixant. Ma colère prend enfin le dessus. Tout ce que j'ai ressenti depuis des années ressort sans que je puisse retenir quoi que ce soit.
- J'ai tout fait ! J'ai essayé de te parler à de nombreuses reprises ! Je t'ai appelé, je suis venu chez toi ! Je t'ai couru après pendant des semaines et tout ce que tu faisais, c'était m'ignorer ! Qu'est-ce que je t'ai fait bon sens cette soirée-là ! Cela fait quatre ans ! Quatre ans que j'endure toutes tes répliques cinglantes ! Ton ignorance et tes comportements infects même envers Carlos ! dis-je en explosant de colère.
