Chapitre 10- Est ce la fin ? part 2/3

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Pendant le trajet, le kama avait disparu libérant ses doux traits. Tout doucement, j'approche ma main de son visage et la pose sur sa joue. Avec mon pouce, je caresse ses pommettes.
Sans que je m'en rende compte, mes yeux s'attardent à nouveau sur ses lèvres. Jamais je n'aurai pensé que que mon premier baiser serait nul autre que Boruto Uzumaki. C'est le genre de chose que Chocho ne devrait jamais au grand jamais être au courant. Le genre de secret que je devrais garder jusqu'à ma mort.
Je retire ma main sentant le sang affluer dans mon visage. En y pensant, c'est après l'activation de mon Sharingan que tout à commencé. C'est assez étrange parce qu'il n'a jamais réagi comme cela avant. Quelques chose avait changé, mais je ne sais pas quoi.

Il faut que je le change les idées. J'attrape le livre de ma table de chevet, je m'appuie contre ma tête de lit et continue mon roman.

J'étais un peu gênée par la température de la pièce. Je n'étais qu'en robe avec un short en dessous et pourtant j'avais terriblement chaud.

«T'as pas chaud avec ta grosse veste ? »

Je retouche sa joue et halète tellement qu'il est chaud.

«Je crois que ouais t'as chaud.»

Je pousse un sourire et lui retire sa veste. Je lui tire sa manche droite facilement, j'attrape son poignet gauche et lui enleve le vêtement.

Je me paralyse instantanément. Des marques rougeâtres brillaient sur son poignet gauche.

C'est impossible... Non... Boruto...

Je me sens presque horrifiée par l'impact de ses marques. Je savais qu'il n'allait pas bien mais jamais je n'aurai pensé qu'il s'en prenne à sa propre vie. Je touche du bout des doigts ses cicatrices, les marques irrégulières glissant sous ma peau. Il n'aime pas vraiment mon geste parce qu'il gémit un peu de douleur. Je retourne ma main et voit du sang là où j'ai touché ses marques.

Je me précipite dans la salle de bain, je récupère des bandages et du désinfectant. Je me rassois à côté de lui. J'appuie sur le pulvérisateur (Pschitt Pschitt pour les intimes) sur les plaies. Il redresse soudainement son bras poussant un cris de douleur.

Je prends les bandages et les enroulent autour de son poignet.

«Sarada..? Marmonne t'il quittant son sommeil profond.»

Je n'ose même pas lui répondre, je sers juste le bandage au maximum. Lentement il ouvre les yeux en gémissant.

«Mhm.. Sarada tu me fais mal... »

J'attrape le scotch et tient fermement son poignet.

«Aie.. je peux savoir ce que tu fais!

-Ferme la imbécile.»

Il cligne plusieurs fois des yeux avec incompréhension. Je sers une dernière fois le bandage provoquant un énième couinement de douleurs.
Il se relève et me donne un coup violemment pour tenir son bras contre lui.

«Je peux savoir ce que tu fais !

-Je te soigne imbécile ! »

Il ne semble toujours pas comprendre. Il baisse alors le regard sur mon pansement presque avec colère. Mais quand ses neurones ont l'air d'enfin se connecter, il se tend.

«T'as enfin compris espèce d'idiot.

-Je...

-Depuis quand ? Depuis quand tu te fais ça ?»

Il devie mon regard, ses yeux se remplissant de douleur. Il commence à se frotter les plaies à travers le tissus. J'attrape ses deux mains et les écarte.

Le  fil rouge (Borusara)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant