Chapitre XXXVI - Confrontation

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Avec le commandant Ferguson, nous avons élaborés un plan très simple : créer des copies identiques aux reliques égyptiennes demandés par Tchétchenko, les lui transmettre, rentrer dans ses bonnes grâces, participer à l'échange de la drogue et le mettre en prison. Ca me semble plutôt facile et rapide comme plan mais pour ça il faut que je fasse appelle au plus grand génie que je connaisse : Milo, le faussaire. J'ai toujours cru qu'il aurait quitté Naaili depuis toutes ces années. Lui qui rêvait de s'installer en Australie pour aller surfer ou rencontrer les kangourous ; je me suis bien planté !

J'ai finalement appris par quelques amis que non seulement il était resté sur l'ile mais qu'en plus elle était maintenant développé par ma mère et l'amour de ma vie.

Je ne voulais pas la revoir avant d'avoir mis un terme à toute cette folie. La revoir maintenant, ça signifierait la remettre dans mes emmerdes si les choses tournent mal. Mais qu'est-ce qui pourrait bien tourner mal dans ce plan qui semble si simple ? Je n'ai pas le choix : je dois retourner là-bas pour que Milo m'aide et ca même si je dois affronter mon ancienne vie et que je dois l'affronter elle.

Heureusement pour moi, Craig et moi, nous avons toujours été prévoyant où cas ou ils nous arriverait quelque chose un jour et nous avons mis pas mal de fric de côté. J'embarque donc pour l'ile en ne sachant pas vraiment ce qui m'attendrais une fois là-bas. Une fois sur place je respire à fond car je dois être honnête j'ai peur de ce qui pourrait se passer ici. Peur de ce que je pourrais dire ou faire. Je décide de me rendre dans mon ancienne maison mais en arrivant je suis surpris de voir le père de Nilaël accompagné d'un enfant. Qu'est-ce que le vieil homme fait ici ? Et qui plus est chez moi ? Je pense que quelqu'un a du lui vendre ma maison.

Je frappe sur le volant de la voiture que j'ai loué à l'aéroport. Ou je vais bien pouvoir aller en attendant ? Je me rappelle alors de la cabane qu'on avait construite Craig et moi, il y a longtemps. IL n'y a pas mieux pour passer incognito le temps que je fasse ce que j'ai à faire. Je me rends là-bas et je suis content de voir que rien n'a bougé. Les choses sont restées tel qu'elles, figées dans le temps. L'habitat est très rustique : simplement une pièce pour la cuisine et une autre pour dormir. On venait souvent ici pour boire des bières et échappés pendant quelques heures à nos vies de bandits. A chaque seconde, j'imagine que mon vieux pote va débarquer. Soudain, j'entends des voix qui s'approche de la terrasse et je me cache pour savoir qui c'est. Rassuré, je vois Monsieur Santos et son fils rire aux éclats. Je sors de ma cachette et il sursaute en me voyant :

« - Monsieur Watson ? Ca alors ça fait un bail ! Je ne vous avait pas vu depuis la naissance de Neal quand vous et le doc, vous les avez sauver tous les deux...

- C'est Nila qui a fait tout le travail, vous savez ...

- Je croyais que vous étiez en prison ? Ca fait longtemps que vous dormez ici ? Vous ne pouvez pas rester là, il n'y a même d'eau et de sanitaire !

- Ne vous en faites pas. Je viens d'arriver ... La maison que j'avais semblé occupé ...

- Oui, bien sûr. C'est le docteur et son fils qui y habitent depuis qu'elle est revenue habité ici. Elle fait tellement pour nous ...

- Son fils ? Je vous demande pardon ? Vous avez bien dit son fils ?

- Oui, le petit Caleb. Il est tellement mignon. Quel âge a-t-il maintenant ? Trois ou quatre ans ? Ma mémoire commencent à me jouer des tours. Le doc ne vie que pour ce petit bout ... »

Heureusement qu'il y a encore une table et des chaises sur le perron car je tombe à la renverse en entendant ça. Alors elle s'est à peine séparé de moi, qu'elle a couché avec le premier venu qui la mise enceinte non mais je vous jure ! Je ne sais même pas si je suis en colère ou si je suis triste qu'elle ait refait sa vie. Qu'est-ce que j'espérais après tout ? Qu'elle m'attende indéfiniment ? Mon cœur se serre en l'imaginant dans les bras d'un autre. Sans m'en rendre compte mes sourcils se froncent et ma mâchoire se crispe. Monsieur Santos m'indique que je peux lui demander ce que je veux si j'ai besoin et il décide de repartir avec son fils. Je lui fait jurer de garder le secret sur ma présence ici mais je ne suis pas sûr qu'il va s'y tenir.

Destinées EntremêléesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant