Chapitre 1

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PARTIE 1 : La forêt

"une

balle

dans

chaque

têtes "

Les corps explosent et s'effondre sur le sol boueux.

Je me le répète à moi-même un précepte, c'est soit eux soit moi.

Je tire encore une fois, au cas où l'un serait décidé à combattre encore.

Il ne reste que leurs corps d'intact, complètement "morts" cette fois-ci.

Ils deviennent de plus en plus coriaces, nous n'allons plus tenir longtemps.

Je m'approche pour les regarder de plus près.

Ils sont affreux, ces sang-froids ont été mordus à l'abdomen, au bras et à la cheville. Ces endroits sont en décomposition, je réprime un rictus de dégoût. Leurs regards sont vides, ce sont tous trois des hommes avec des vêtements en lambeaux. Je heurte un bras, et m'écrase sur le sol.

Une puanteur horrible s'accroche à mes narines. Je suis recouverte de liquide gluant, je suis dégoutée mais ce n'est ni la première ni la dernière fois que ça arrive.

Il faut que je m'y fasse.

La procédure à suivre est simple, toujours la même ; si l'on aperçois un sang-froid de près ou de loin, on le tue, peu importe si c'est ta femme, ton enfant où ton grand-père, tue-le un point c'est tout. C'est la première chose qu'on nous à appris ici. Ensuite tu brûles le corps si le camp n'est pas à distance raisonnable, si c'est juste à côté, ramène-le au laboratoire. S'ils nous mordent, meurt avant de devenir fou, si tu es couvert de sang ce n'est pas grave, ça ne fait rien mais tu dois impérativement faire attention à ce qu'il ne touche pas tes yeux ou aucuns autres de tes orifices, on ne sait jamais.

Un peu étrange n'est-ce-pas?

J'attrape une corde dans mon sac-à-dos décrépit et attache les trois corps à ma ceinture, ce sera plus simple à traîner de cette manière.

Je sors de la forêt luxuriante et marche sur le petit sentier rocailleux qui mène à nos habitations.

Lorsque j'arrive devant le laboratoire, je suis épuisée, ils sont plus lourds que ce que l'on pense.

Je toque et la porte s'ouvre directement sur le professeur Cornley. Il a une mauvaise mine. Ses yeux sont creusés, plus qu'habituellement, ses cheveux blanc sont entremêlés alors qu'il passe son temps à essayer de les coiffer correctement, ses une de ses nomnreuses manies. Et par-dessus tout, sa blouse de travail est parsemée de petites taches jaunâtres. Il y a quelque chose qui cloche, mais je garde mes constatations pour moi.

- Bonsoir Ashley, que m'amènes-tu là? Demande-t-il calmement.

- Bonsoir professeur, dis-je un peu essoufflée, trois sang-froids en ce début de soirée. J'en ai observé quelques-uns descendre la montagne, ils n'ont pas l'air de nous avoir senti.

- Beau travail! Je n'oublierais pas de mentionner à Jim ce que tu as vu, c'est lui qui monte la garde cette nuit. Donne-moi la corde.

Je lui tend et il la saisit, je suis soulagée d'un gros poids.

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