Feitan x Reader

Chapitre bonus

Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien !

Aujourd'hui comme l'indique le titre on se retrouve pour un chapitre bonus (sans blague) pour fêter les 50k et hum... vous avez été beaucoup trop vite ! Je n'ai même pas eu le temps de l'écrire avant qu'on atteigne les 50.3k ! C'est pas possible ! Mais je dois avouer que ça me fait plaisir.

Merci beaucoup de votre intérêt et de votre soutien pour cette fanfic !

Bonne lecture !

"-Les enfants ! Venez voir, je ressors l'album de famille."

La mère de famille était installée dans son canapé, une tasse fumante et un album photo posés sur la table devant elle. Ses trois enfants vinrent s'installer à ses côtés tandis que son mari, qui bougonnait déjà à l'idée qu'elle ressorte de vieilles photos de lui, se tenait dans son dos, appuyé contre le dossier.

Elle ouvrit l'album à la reliure fatiguée et s'arrêta sur la première page. On y voyait des portraits des membres de la brigade avec dans les bras deux poupons.

Les jumeaux étaient nés un jour entre l'été et l'automne, dans une éclaircie teintée de pluie, le genre de temps qui fait fleurir les arc-en-ciels. L'accouchement c'était révélé fatiguant. Rien d'étonnant à cela, c'était le premier de la jeune femme et elle devait faire venir au monde non pas un mais deux bébés.

Heureusement, son mari était à ses côtés pour l'aider de son mieux. Ho dans les faits, il n'avait pas d'autre activité que de tenir sa main et de l'encourager. Elle avait fait le choix de mettre au monde leurs enfants chez eux et s'était entrainée durant les neuf mois de la grossesse dans ce but.

Cela avait été long. Elle avait échappé aux nausées matinales mais pas aux douleurs dorsales, si bien que Feitan s'était retrouvé à jouer les masseurs bien  plus souvent qu'il ne l'aurait cru.

Force était de constater que porter deux vies avait un impact sur son corps. La demoiselle avait eu peur des répercussions que cela pouvait avoir sur sa plastique. C'était idiot et elle le savait mais voir son ventre s'arrondir lui procurait malgré tout son lot d'angoisse. Un matin, après plus d'une semaine à l'observer se poster devant le miroir chaque jour, Feitan avait fini par le recouvrir d'un draps argan qu'ainsi elle ne se torturerait plus. Évidemment, il fallait plus que cela pour qu'elle arrête de s'inquiéter mais c'était un premier pas pour engager la discussion. Et ils en avaient eu une longue sur le sujet. En y repensant, elle se sentait à la fois un peu bête et vraiment heureuse.

Sur la page suivante, c'était l'ainé qui s'occupait de ses frères et sœurs et il avait le sourire le plus heureux qu'on ai jamais vu chez un enfant de cet âge. Il avait tout de suite pris grand soin d'eux, si bien que les jeunes parents avaient finalement plus de temps pour souffler qu'ils ne l'auraient cru. Il leur enlevait une sacré épine du pied. Les petits lui avaient très vite rendu et finalement, tous les trois avaient créé un lien tellement fort que personne ne doutait de leur parenté même s"ils n'étaient pas liés par le sang.

En comparaison et comme le montrait la prochaine photo, Feitan avait eut plus de mal à se faire à la parentalité de bébés. Ce n'est pas qu'il ne les aimait pas, loin de là, simplement il ne savait pas comment s'y prendre avec eux. la première fois qu'il a pris sa fille dans ses bras, il était persuadé qu'il allait lui faire mal mais la petite était si confortablement installée qu'elle a dormi trois heures dans ses bras. Évidemment, et ce malgré les tentatives de sa femme de poser le bébé dans le berceau, il n'a pas bougé jusqu'à ce qu'elle s'éveille à nouveau. Se réveiller la nuit ne le dérangeait pas tant que cela. Après tout, il avait l'habitude des nuits mouvementées et il dormait peu. Les biberons, il s'en sortait plutôt bien. Ce qui lui posait vraiment problème, c'était les couches ! Il fallait toujours faire attention à ce que le bébé ne tombe pas et à faire les bons gestes, à bien la placer pour ne pas qu'elle fuit, ça lui prenait trop la tête. Il le faisait parce qu'il le falait bien mais qu'est-ce qu'il fut soulagé quand ils commencèrent à aller au toilette tous seuls !