Chapitre 18

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TW: sexe

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Je suis à califourchon sur Lucia, lui embrassant le cou, laissant quelques marques violettes. Elle est sous moi, quelques gémissements passant la barrière de ses lèvres. Je n'ai jamais eu le contrôle lors d'un rapport sexuel et je suis plutôt contente de l'avoir aujourd'hui.

C'est lorsque je commence à descendre mes baisers vers sa poitrine que je me rends compte de ce que je m'apprête à faire. Je vais coucher avec Lucia Velázquez, la cheffe du plus gros cartel du Mexique mais également l'ennemie jurée de Rayanne. Je remarque que je ne suis pas la seule à y penser quand la cheffe en question, me demande:

« On est d'accord que ce n'est que du sexe? Rien de plus.

-Evidemment. »

Elle acquiesce et je continue mon chemin jusqu'à son ventre. Sa chemise étant déjà ouverte me facilite le travail. Je viens lécher son nombril sensuellement, puis revient à sa bouche que j'embrasse sauvagement. Je la redresse afin de lui enlever son haut. Elle pose ses mains sur mes hanches avant d'enlever à son tour le mien. Je replonge ma bouche dans son cou tandis qu'elle lâche plusieurs gémissements. Nous nous rallongeons pour que je puisse enlever plus facilement sa jupe crayon grise. Ensuite, je reviens l'embrasser puis descends mes baisers jusqu'à son bas ventre. Je la torture en prenant le temps d'embrasser l'intérieur de ses cuisses.

« S'il te plaît Ivy, magnes-toi! me supplie-t-elle. »

Un sourire s'étire sur mes lèvres.

« Vas-y, j'adore quand tu me supplies...

-Ivy Miller dépêche-toi de me baiser! »

Un rire échape de mes lèvres, amusé par sa réaction. Je viens exécuter son supplice en attrapant la lanière sa culotte avec mes dents. Je la fais glisser le long de ses magnifiques courbes et la laisse tomber par terre. Je reviens ensuite à son entrejambe et lèche tout doucement le clitoris de ma cheffe. Je l'entends gémire sous ma torture. Je remonte à son visage et vient l'embrasser langoureusement. Je laisse mes doigts parcourir son corps avant d'en faire entrer deux dans sa bouche, qu'elle humidifie instantanément. Je titille enfin son clitoris puis la pénètre sans la prévenir. Elle lâche un long gémissement entre nos lèvres, cambrant. Au bout de plusieurs minutes de vas et viens dont j'augmente la vitesse, je sens les parois de son intimité se resserrer autour de mes doigts et un orgasme sort des lèvres de Lucia. Je sors tout doucement mes doigts d'elle et les rapporte à ses lèvres pour qu'elle pour qu'elle me les nettoie. Elle le fait puis je me laisse tomber à côté d'elle. Cette dernière vient caler sa tête dans mon cou tout en rabattant la couette sur nous. Ses bras m'encercle la taille tandis que les miens en font de même. Je l'entends soupirer dans mon cou. Je ferme les yeux quelques instants, le temps de me rendre compte de ce que je viens de faire.

Putain...

Je sens Lucia me caresser mes cicatrices. Elle ne me fait pas mal mais je frissonne quand même sous ses doigts. Elle s'arrête immédiatement, plongeant ses yeux ébènes dans les miens.

« Je suis désolée...,soupire-t-elle.

-De quoi? lui demandé-je.

-De t'avoir volé ta liberté...

-Alors pourquoi l'avoir fait?

-Je n'avais pas le choix... »

Je ne comprends pas vraiment ce qu'elle me dit mais ça n'annonce rien de bon. Comment ça elle n'avait pas le choix?

« Vous avez tué mama, essaie de me comprendre... »

Je reste sous le choc. On a tué sa mère? Ce n'est certainement pas moi mais possiblement mon oncle. Qu'a-t-il fait? C'est sur sa dernière phrase qu'elle s'endort dans mes bras, sa tête toujours logée dans mon cou.

C'est une porte qui claque, qui me réveille. Enfin, qui nous réveille car j'entends ma cheffe émettre un gémissement de douleur suite au bruit qui venait de retentir.

Nous sommes dans la même position qu'hier soir. Nos jambes entremêlées sous la couverture, l'une dans les bras de l'autre.

Lucia se dégage de moi pour se lever et enfiler des vêtements propres. Je l'observe, ne sortant pas du lit à cause de mon mal de tête. Je supporte très mal l'alcool, je l'ai toujours su mais elle me faisait tellement de peine que je ne pouvais pas la laisser se bourrer la gueule devant moi. Elle avait besoin de moi. Tout comme j'avais eu besoin d'elle.

« Tu comptes bouger ton cul de mon lit ou pas? »

Sa voix me fait extrêmement mal. Je crois que ma tête va exploser si ça continue. Je ne bouge pas d'un poil tandis qu'elle quitte la chambre. Elle revient quelques minutes plus tard avec des vêtements qui m'appartiennent. Elle me les balance à la figure et me demande de mettre la deuxième car nos colocataires étaient revenus. Elle sort de la chambre, me laissant seule. Je me lève donc du lit, enfile la tenue qu'elle a parfaitement bien choisie et me brosse les cheveux avec sa brosse que je lui ai gentiment emprunté. Je finis par rejoindre nos amis dans le salon.

Quand j'y parviens, je les découvre assez joyeux, ce qui m'est étrange. La musique mise par l'un d'entre eux est tellement forte que mon mal de tête redouble. C'est "Pepas" de Farruko qui sort des enceintes. J'arrive à voir sur le visage de la belle brune qui était dans mes bras il y a quelques minutes, qu'elle souffre tout autant que moi. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle part dans la cuisine se servir un verre d'eau et un doliprane, m'en donnant également.

« Il va falloir qu'on se rende au quartier général, déclare-t-elle»

Toi et moi ce sera l'enfer [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant