Perséphone
Je m'approche de mon père et lui fait un bisou sur son crâne dégarni pour lui dire au revoir.
-- Ne t'en fait pas papa, je t'enverrai un message quand je suis dans la maison et si ça ne va pas, je reviens.
Mon père me fixe, ne voulant pas détourner le regard. Il approche sa tasse de café pour boire une gorgée de ce liquide noir brulant.
-- Tu as intérêt. Et ne te sent pas obligé de rester dans cette maison parce que tu la héritée. Si tu ne te sens pas chez toi ou en sécurité, vend-la directement. Tu viendras vivre ici. dit mon père quand il a avalé sa gorgée de café.
Oui papa, je sais tu me la répétés des centaines de fois depuis hier. Ai-je envie de lui répondre, mais je ne le fais pas car ça nous ramènera toujours au même endroit. Un long débat entre lui et moi qui se finira soit en pleure - probablement moi qui pleurerai - ou alors en dispute. Comme hier.
Il ne veut pas me laisser seul. Encore moins dans cette immense maison rempli de souvenir de Louis. Il sait à quel point cette demeure me met mal à l'aise. Je l'ai toujours dis à Louis que cette maison était trop grand pour rien, mais il n'a jamais voulu vendre cette maison parce qu'il l'avait acheté pour seulement cent mille euros.
Certes, ce n'est absolument pas chère pour ce que c'est, mais, étant femme au foyer, je passe plus de temps que lui dans cette maison, il aurait pu prendre mon avis en compte.
Maintenant qu'il est partit, je ne le vendrais pour rien au monde. Je ne veux pas perdre la moitié de son âme resté dans ce domicile. Je sais très bien qui la considérait comme sa deuxième femme - voir même la première, me laissant de côté.
-- A très bientôt papa, je viendrai ce week-end. crié-je en sortant de sa maison et en claquant la porte.
Il s'approche de sa fenêtre qui donne sur la route et me fait de grand signe.
Je rentre dans la voiture et souffle un bon coups, ne voulant pas que mes émotions négatives prennent le dessus. Il faut que je reste positive. Il faut que je vois le bon côté des choses. J'ai une grande maison pour moi toute seule !
Une maison dans laquelle tu ne te sens pas en sécurité.
Cette petite voix qui me parle depuis plusieurs ne veut pas me quitter et me répète sans cesse que c'est une mauvaise idée de retourner là-bas. Et elle n'a pas tort, j'ai moi même un mauvais pressentiment.
Comme si quelque chose de mal allait se passer. Mais quoi ? Personne ne me cherche des ennuis, je n'ai pratiquement aucun ennemis - et ni Louis - et la maison est reculé de tout, il ne risque pas d'y avoir un cambriolage.
Il faut que je me distraie et que je trouve quelque chose à faire.
Je démarre le moteur, et appuie sur la pédale d'accélérateur.
***
Je me gare dans l'allée privé réservait que pour les invité qui vienne et les habitants de la maison et sors de la voiture.
Avant de rentrer, je regarde la maison et un long frisson parcourt tout mon épiderme.
Une immense forêt autour la maison donne un petit côté sombre à cette demeure, et laissant place à la végétations. D'énormes barrières empêche l'entré aux inconnus - même si Louis et moi ne la fermons jamais, puisque nous sommes trop éloigné des autres habitants. Des plantes grimpe le long de la façade, allant jusqu'au toit. C'est la seule chose que Louis acceptait qu'on garde. Il s'avait à quel point j'aimais ça, mais maintenant qu'il est partit, je trouve cela plus effrayant. Sans parler des insectes qu'il doit y avoir. Les fenêtres sont tellement immense qu'on peut voir à l'intérieur de la maison, mais c'est quelque chose qui m'a toujours plu ici, et Louis aussi. La maison est tellement grande que quand j'essaye de regarder le toit, j'attrape le tournis.
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Hadès & Perséphone T1 : les dieux de l'enfer
RomanceSortant du cinéma, Perséphone voit son mari, Louis, se faire tuer. Suite à cela, elle va hériter de la fortune de Louis, mais aussi de sa maison. La maison dans laquelle elle ne s'est jamais senti en sécurité. Après quelques jours, elle se rend au s...