Hadès & Perséphone T1 : les dieux de l'enfer

Chapitre 9

Perséphone

Vers huit heure du matin, je m'étire, me faisant réveiller par le bruit des oiseaux qui s'envole des arbres. La première chose qui me vient à l'esprit, c'est les parents de Louis. Je regarde par ma fenêtre qui donne sur le devant dans la maison et donc sur le portail et ne voit plus leur vieille voiture.

Ce n'était pas un rêve, ils m'ont vraiment abandonner.

Mais, en même temps, je me dis que je suis réellement une trouillarde. J'ai vraiment eu peur qu'ils se soient fait kidnapper et tuer alors qu'ils sont juste partit sans me prévenir. J'ai déranger la police dans leurs travailles, j'ai même pensée à faire virer quelqu'un pour rien. Il faut que je sois moins excessive.

Je descend les marches des escaliers tout en pensant à Patrick et Patricia, les parents de Louis. Pourquoi sont-ils partit si subitement ? Et pourquoi m'avoir écrit comme ça, sans réelle explication ? Faisaient-ils semblant depuis toute ses années ? Non ce n'est pas possible, ou alors ils jouaient très bien la comédie. La première fois que Louis m'a présenter à ses parents, ils m'ont accueilli comme si j'étais leurs propre fille. La fille qu'ils n'ont jamais eu. Après seulement un an, je passais pratiquement toute mes journées là-bas, même quand Louis n'était pas là et qu'il travaillait.

Je dois avouer que, mise à part ses parents, la famille de Louis ne m'appréciait pas beaucoup, pensant que je n'étais là que pour son argent. Le problème, c'est que quand je me suis mis avec Louis, il n'était pas riche, il a construit son empire bien après, donc je ne pourrais pas être là pour son argent, même si ce petit détail est en parti la cause qu'on ne s'est jamais séparé.

Quand j'allume mon téléphone en prenant mon petit-déjeuner, caché entre deux messages de mon père, je vois que quelqu'un à aimé l'une de mes photos sur Instagram. Quand j'appuie sur la notification, je tombe sur la photo qui a été aimé. C'est une photo de moi dans les Îles Canaries. C'était un voyage que Louis m'avais offert pour nos sept ans de couple, c'était il y a deux ans. Sur cette photo, on voit l'énorme plage à l'eau bleu derrière moi, il n'y avait personne, Louis avait réservé une partie de plage que pour nous deux. On voit le soleil se couché derrière moi, ce qui fait un très beau reflet sur l'eau. Louis avait pris cette photo sans que je le sache. Je tenais un verre de cocktail en main et Louis m'avais fait un blague, donc je rigolais. On voit très bien le blond de mes cheveu sur cette photo. Mes cheveu blond a toujours été un complexe, plus petite. Mais grâce à Louis, j'ai commencée à aimé mes cheveux. nous étions assis sur une serviette rempli de sable, ce qui était assez désagréable, mais le moment était juste parfait. Mon regard rivé vers l'océan, on me voyait de profil. Malgré que je détestais mon nez, j'ai posté cette photo car j'adorais la vue et le contexte de celle-ci.

Quand j'appuie sur le compte qui a aimé ma photo, je tombe sur un profil vide. Pas de photo de profil. Pas de bio. Pas de publication. Pas d'abonné et ni d'abonnement. Ce qui est louche. Qui, dans notre époque actuelle dirigé par les écrans et les réseaux sociaux, n'a pas de compte Instagram bien entretenue ? Personne ! Alors, qui est cette personne ?

Voyant que je ne le connait pas, la peur commence déjà à grimper et je m'imagine plein de scénario plus improbable les unes que les autres., passant d'un simple faux compte jusqu'à un stalker qui sait où j'habite et connais mes habitudes.

Je me reprend en main et décide d'effacer cette notification et de ne plus y penser. Je ne dois pas être une faible comme ça. Je dois me reprendre en main et avoir moins peur.

Pour oublier ceci, je finis vite mon petit-déjeuner et monte dans ma chambre pour continuer d'emballer les affaires de Louis. Pourquoi avait-il autant d'affaire lui aussi ?

Tout en montant les long escaliers, je remarque que Louis n'est mort que depuis quelques semaines et qu'il ne me manques pas énormément. Je sais que j'ai un pincement au cœur quand je pense à lui, mais j'ai toujours crue que quand quelqu'un mourait, on pleurerait pendant des mois sans s'arrêter. Ou alors je ne l'aimais plus vraiment, me dit une petite voix intérieur que je chasse d'un geste de la main. Bien sûr que si je l'aimais, me forcé-je à me répéter.

***

Quand je finis d'emballer le dernier cartons, la chambre ne me parait pas si différente, juste plus vide. J'ai gardée quelques affaires, essentiellement des livres assez rare et des DVD - Oui, je regarde encore des films en DVD malgré les nombreux site de streaming - pourtant, la chambre n'est pas sans vie. Elle parait mieux maintenant. Même si je ne veux pas me l'avouer, la maison me parait plus vivante depuis que Louis est mort. Depuis que j'ai le droit de mettre les affaires là où j'en ai envie.

Finalement, n'est-ce pas une bonne chose que Louis soit mort ? Tu as l'air plus heureuse, me dit la même petite voix dans la tête.

Il faut vraiment que je fasse taire cette voix, elle va me rendre folle. Mais, n'a-t-elle pas raison ?

Pour oublier tout ça, je décide de monter les cartons dans le greniers, mais ses pensées parasites ne me quitte pas. Elle me hante.

L'as-tu vraiment aimé autant qu'au début après plus de sept ans ensemble ?

Son sexisme ne te dégoûtait pas ?

Etais-tu réellement heureuse sexuellement ?

Ne restais-tu pas avec lui uniquement pour son argent ?

Tu savais que son argent te rendait heureuse, mais lui, te rendait heureuse ?

Et, au fond, caché dans le plus profond de mon cœur, je sais que cette voix à raison. J'ai fini de l'aimer quand il ne m'accordait plus un seul regard, mais je restai avec lui pour son argent. Et maintenant qu'il est partit et que j'ai tout son argent, je suis enfin heureuse. Il a fallu attendre neuf ans de relation et sa mort pour le réaliser.

Mon cœur est désormais ouvert pour un autre homme qui peut, éventuellement, me rendre heureuse sexuellement et émotionnellement.

J'ai enfin ouvert les yeux sur ma relation, je n'aimais pas Louis.