Chapitre 8

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Hadès

Avant d'enterrer les parents de Louis, je prend le téléphone du père à Louis qui était resté dans sa poche et j'envoie un message à Perséphone en disant qu'ils ne veulent plus rien savoir d'elle et qu'ils partent en Europe. J'envoie le message sans hésiter et le jette dans la rivière juste à côté, accompagné de leur voiture que j'ai été cherché plus tôt en m'assurant que Perséphone dormait pour qu'elle n'entende rien.

Qu'elle est belle quand elle dort.

Je reprend mes esprits et continu de creuser un trou qui sert à enterrer les corps.

Cela fait bien deux heures que je creuse sans m'arrêter. Généralement je ne dure pas aussi longtemps, mais comme il y a deux corps à cacher, j'ai dû faire un plus grand trou. J'aurai très bien pu les mettre dans la rivière, mais c'était trop risqué. Leurs corps aurait pu remonter à la surface, on aurait pu les découvrir assez vite et, dans l'eau, un corps se décompose beaucoup plus lentement que dans la terre puisque dans la terre, les insectes mangent le corps.

Je m'accorde une pause de cinq minutes seulement pour regarder une photo de Perséphone, ce qui me motive et me donne envie de continuer.

Si je fais tout ça, c'est pour toi, ma déesse. Tu me remerciera, je te le promet.

Je range mon téléphone dans ma poche et, pour la première fois depuis des mois, je met mes airs pods. J'allume Spotify et lance la première musique qui me vient. Apocalypse de Cigarette After Sex. Je pourrais me casser la voix sur cette musique. Sur n'importe laquelle de ce groupe d'ailleurs. Leurs musiques est tellement poétique et nous fait réellement réfléchir sur des choses importantes que peut de musiciens d'aujourd'hui y arrive.

Arrivé à un certain passage de la musique, je ne peut m'empêcher de pensé à Perséphone.

"Your lips, my lips. Apocalypse"

je pense à ce que les lèvres de Perséphone pourrait me procurer. Je pense à quel points les voir m'excite, mais les toucher serait l'orgasme direct. J'ai déjà eu des obsessions sur quelqu'un, mais jamais autant que maintenant. Perséphone réveille une partie de moi que j'essaye de cacher tant bien que mal.

Je déteste t'aimer, Perséphone, mais j'aime encore plus te détester.

Les musiques défilent, le trou s'agrandit et ma fatigue augmente, mais après quatre heure à creuser, le trou est finalement fini. Comme quoi, chaque effort à sa récompense.

Je balance sans mal les corps des deux vieux qui s'écrase durement dans la terre et se positionne d'une façon étrange.

Maintenant, je dois faire le travaille inverse.

Je commence à remplir le trou de terre, ne voyant plus les corps. Heureusement que cette parti de la tâche est beaucoup plus rapide et moins chiante. En seulement une heure, le trou est complètement recouvert.

J'inspecte une dernière fois les environs pour être sûr de ne laisser aucune preuve qui pourrait compromettre mes plans et quand je vois qu'il ne reste rien, je pars du chemin boueux.

Après cinq minutes de marches, je retrouve la route et j'enlève le plastique que j'avais mis sous mes chaussures pour ne laisser aucune trace.

Quand je me rend dans une forêt, je met toujours un bonnet, des gants, et un morceau de tissu sur chaque chaussures pour être certain qu'on ne me retrouve pas à cause des empreintes.

Je monte dans ma voiture et tout le long du chemin, qui dure une heure et demi, je ne pense uniquement à Perséphone et, étrangement, j'ai une pincée au cœur. Même si je sais que je fais ça pour le bien de Perséphone et parce que j'aime tué, elle me détestera toute ma vie si elle apprend la vérité. Elle ne me comprendra pas. Et elle ne voudra pas me comprendre.

Hadès & Perséphone T1 : les dieux de l'enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant