Chapitre 7

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Perséphone

-- Oui, bonjour, c'est encore Perséphone. C'est déjà la septième fois que je vous appelle sans réponse. Je commence à m'inquiéter et je me demandais où étiez-vous. Si vous pouviez me répondre et au moins me dire si vous venez ou pas. Rappelez-moi vite s'il vous plait.

Je décroche le téléphone et le dépose sur la table basse. Généralement ils me répondent ou me préviennent s'ils ne viennent pas. Cette fois-ci je n'ai aucunes nouvelles, ce qui m'inquiète beaucoup. Ce sont deux personnes assez âgées qui viennent de perdre leur seul et unique enfant. Qui me dit qu'il n'est pas arrivé quelque chose à l'un des deux ?

Je décide de renvoyer encore un message à la mère de Louis pour voir où sont-ils même si je sais que je n'aurai pas de réponse.

[Je sais que ce message sera sans réponse, mais pourriez-vous au moins m'envoyer n'importe quoi qui prouve que vous êtes encore en vie ? Je m'inquiète beaucoup, Patricia.]

J'appuie sur la touche envoyé et attend une réponse qui va probablement jamais arriver.

Après plusieurs minutes à faire le tour de l'intérieur de ma maison, je décide de sortir et faire le tour du pâté de maison pour vois s'ils ne seront pas là ou qu'il y aurai un accident. Une heure de retard n'est clairement pas dans leurs habitudes. Simplement un retard n'est pas dans leurs habitudes.

Je met mes chaussures et mon manteau et sort de l'immense maison, non sans un frisson comme à chaque fois.

A peine sorti, mes yeux s'écarquille sous l'effet de la surprise.

La voiture des parents de Louis est là, garée devant le portails que j'ai fermé.

Oh mon Dieu.

Mais pourquoi ne me réponde-t-ils pas et pourquoi m'ont-ils pas prévenu qu'ils étaient ici ?

Je marche à pas rapide vers la voiture et regarde par la vitre s'ils sont là. Négatif. Mon inquiétude monte en puissance quand je ne les voit pas, sachant qu'il aurait pu leurs arrivé des ennuies juste devant chez moi et que je n'ai rien entendu et rien fait non plus.

Je commence à paniquer et appelle immédiatement la police.

Pourquoi auraient-ils garé leurs voiture ici et seraient parti ? Ce n'est pas leur genre.

Je cours jusqu'à la fin de l'allée pour être sûr qu'ils ne sont pas là en train d'aider des personnes dans le besoins tout en attendant que la police me réponde.

-- Police de Los Angeles, je vous écoute. dit par automatisme une dame de l'autre côté du combiner.

J'arrive à la fin de l'allée mais je ne les vois pas. Auraient été-t-ils kidnapper ? Non je ne pense pas, je pars toujours dans les extrêmes.

-- Bonjour, commencé-je avec une voix tremblante, euh, mes beaux-parents devait venir chez moi aujourd'hui leur voiture est là mais pas eux et ce n'est pas dans leurs habitudes d'être en retard je pense qu'ils ont eu un problème ils sont très âgées et très vulnérable.

Je reprend ma respiration après avoir finit mon monologue et j'entend la femme soufflé par exaspération.

-- Madame, calmez-vous. Ils sont assez grands pour se débrouiller par eux même sans qu'une gamine nous dérange. Restez chez vous et attendez.

Elle a pas envie de faire son travail ou quoi ?

-- Quoi ? Rester calme ? Ils sont fragiles et naïves ! m'énervé-je.

La policière ne me répond plus, s'apprêtant certainement à raccrocher. Puis je me souvient d'un truc. Louis est très important ici, si je leurs dit que ce sont ses parents, ils vont très certainement répliquer en moins de trois minutes.

Hadès & Perséphone T1 : les dieux de l'enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant