Perséphone
Cela dois bien faire deux heures maintenant qu'Hadès me regarde sans me lâcher des yeux. Mais comment fait-il pour rester concentré aussi longtemps ? C'est humainement impossible. Il ne bouge pas, restant à la même place et dans la même position depuis le début. Il a à peine cligner des yeux. C'est un robot à ce niveau.
Moi, par contre, je n'ai pas arrêté de bouger. Depuis qu'il a détacher mes mains, j'ai parcouru toute la pièce - qui est extrêmement petit. J'ai essayé de prendre les clé qui sont posé près de la porte en métal, mais mes chaines ne me permettent pas. Ils sont assez grand pour marcher mais pas assez pour prendre ses putain de clé qui pourrait me sauver la vie. J'ai essayé plusieurs méthode : tendre mes bras, faire semblant de tombé et essayé de les prendre, essayé que mon kidnappeur aille les chercher en inventant de multiple excuse mais rien. Aucune méthode n'ont fonctionné. Je me suis donc résolue à rester assise et fixer ses yeux vert qui me rappelle la verdure. J'ai l'impression que je n'ai pas vu l'extérieur depuis des mois. Les voitures qui klaxonne à toute les rues, les SDF qui dormaient devant le supermarché et auxquels je leur donné toute la nourritures qu'ils voulaient, malgré que Louis ne voulait pas, les personnes pressés qui bousculaient tous le monde, les alcoolique qui se trouvait devant les bars de midi jusqu'à trois heures du matin, toutes ses petites choses qui m'énervais aux quotidien - sauf les SDF que j'adorais - mais qui maintenant me manque. Pour qui maintenant je vendrais mon âme pour revoir ça au moins une dernière journée.
Les yeux vert de mon kidnappeur me fait rappeler que je ne connais même pas son prénom. J'ai l'impression que lui me connait mieux que personne et pourtant je ne connais même pas la chose la plus importante j'ai quelqu'un : son prénom. Le prénom est une chose qui peut nous révéler beaucoup de chose chez lui. Le prénom est la première chose qu'on nous donne quand nous venons de naitre et qui nous suit jusqu'à notre mort. C'est le prénom qui crée notre caractère. C'est le prénom qui fait ce que l'on est. Par exemple, je m'appelle Perséphone, comme la déesse grec de la végétation, et depuis tout petite j'adore m'occupée des plantes, des légumes et des fruits que mon père faisait poussé dans notre jardin. Mon père m'a expliqué que je m'appelais Perséphone car il adorait le dieu grec Zeus et qu'il se représentait lui même comme Zeus, il voulait donc appelé don enfant par le prénom d'un des enfants de Zeus, et c'est tombé sur Perséphone.
Tout en regardant son visage, j'essaye d'imaginer son prénom. Après avoir imaginé plusieurs prénom, j'opte pour seulement trois qui pourrait lui aller.
Dolorès, qui est d'origine Espagnole et qui signifie l'obscurité. En vrai, ce prénom pourrait bien lui aller, surtout avec l'origine de son prénom et la couleur de peau, il a l'air d'être Latino de l'Amérique du sud. Des origines Brésilienne ou argentin peut être ?
Crépusculum, qui vient du latin et qui signifie l'obscurité, ce qui le représente bien étant donné qu'il me laisse dans un sous-sol sans lumière et que son cœur doit être tout aussi sombre que lui. Mais, en vrai, qui s'appelle comme ça ? Personne, il n'y a que trop peu de chances qu'il s'appelle ainsi.
Et ensuite, pour rester dans le thème de la mythologie grecque, j'ai pensée à Hadès. Mis a part la signification de son prénom, Hadès a kidnapper Perséphone pour qu'ils règnent à deux dans les enfers. Tout concorde avec ce qu'il se passe avec moi.
Ne réfléchissant pas plus vite que mes mots, je lui demande d'un ton neutre :
-- Tu t'appelles Hadès ?
Je le vois sourire en coin en hochant de la tête.
-- Effectivement, je m'appelle Hadès. Comment tu l'as deviné comment ?
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Hadès & Perséphone T1 : les dieux de l'enfer
RomanceSortant du cinéma, Perséphone voit son mari, Louis, se faire tuer. Suite à cela, elle va hériter de la fortune de Louis, mais aussi de sa maison. La maison dans laquelle elle ne s'est jamais senti en sécurité. Après quelques jours, elle se rend au s...