Chapitre 13

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Perséphone

Je renifle en sentant de l'humidité, j'ouvre les yeux et ne vois pas où je suis. Je sens la peur prendre contrôle de tout mon corps. J'essaye de reprendre contrôle de moi même, me relève un peu et, en bougeant les mains, je remarque que je suis attachée à une chaine. Merde, je fais quoi ici moi ?

Je sens les larmes me bruler les yeux. Ne pouvant pas m'empêcher, je laisse mes larmes couler et inonder mes joues.

Par instinct, je bouge dans tout les sens en espérant que les chaines se détachent et que je puisse m'enfuir. Mais ça ne marche pas, les chaines sont beaucoup trop serrée.

En bougeant les mains, mes pieds suivent le mouvement mais, eux aussi, ne peuvent pas bouger. Merde, mes pieds aussi sont attachés ? Celui qui m'a kidnapper est un malade.

Attend, j'ai été kidnapper ?

Suite à cette révélation, mon cerveau comprend ce qu'il se passe et se met en alerte. Automatiquement, je commence à crier à plein poumon, m'arrachant les cordes vocales.

Putain, qu'est-ce qui se passe ?

-- Au secours !! A l'aide !! je hurle de toute mes forces malgré la fatigue qui refait surface. J'ai besoin...

D'aide.

Je ne prononce pas ce mot, pas que je ne veuille pas, il ne veut simplement pas sortir de ma bouche. Mais pourquoi ? Bien sûr que oui, j'ai besoin d'aide. Et plus que jamais. Je n'ai jamais eu autant besoin d'aide.

Mais qui m'a kidnapper ? Et pourquoi ? Qu'ai-je fais de mal ? Est-ce par rapport à Louis ? Même mort, il va continuer de me les briser ? Louis lui devait-il de l'argent.

S'il vous plaît, aidez moi...

Et mon père ? Je ne peux pas le laisser seul ! Il ne s'en sortira pas. Surtout s'il me perd. Il m'aime plus que jamais, il a besoin de moi. Et j'ai besoin de lui.

Je ne peux pas abandonner. Si je ne le fait pas pour moi, je dois le faire pour mon père. Je ne peux pas laisser mon père. Sans lui, je ne suis rien. Et lui non plus n'est rien sans moi, je le sais.

Voyant que je me trouve dans le coin gauche de la pièce, je peux voir tout ce qu'il s'y trouve. Malheureusement, il n'y a pas de lumière, ma vue est donc assez limité.

Il y a bien une minuscule fenêtre au dessus de moi, mais elle est trop petite pour laisser suffisamment de lumière entrer. Mais trop de lumière pour que ma vue s'habitude à l'obscurité. Je suis donc coincé à ne voir que ce qui est près de moi.

Avec un peu de chance, la pièce dans laquelle je suis n'est pas très grande, ou alors il n'y a rien au fond de cet endroit. Tout ce que j'y trouve est une chaise en face de mon matelas. M'a-t-il observé dormir ?

-- DETACHE-MOI ESPECE DE MALADE !!

Ma voix se casse sur ce dernier mot que j'ai hurler beaucoup trop fort.

Mais que me veut-il ?

-- Je t'en supplie, libère-moi... je murmure dans un souffle, espérant qu'il a mit une caméra et qu'il peut m'entendre.

Je laisse mes larmes couler encore plus fort, sachant qu'il n'y a que trop peu de chances pour que je puisse sortir d'ici.

Sentant mes forces partir et la fatigue reprendre le pouvoir de mon corps, je me laisse glisser pour me recoucher et laisse mes larmes coulé, laissant ma dernière penser à Louis.

***

-- Papa, on vas où ? je questionne mon père.

Cela fait maintenant quinze minutes que nous marchons vers un endroit dont je ne sais rien puisque mon père ne veut pas me le dire.

-- Tu verras, je veux te faire une surprise pour tes dix-huit ans. Ce n'est pas tout les jours qu'on fête ses dix-huit ans, ma puce.

En finissant sa phrase, mon père me prend par les épaules et me rapproche de lui pour faire un câlin. Un câlin que je lui donne en retour sans me plaindre.

J'adore mon père, je pourrais faire tout ce qu'il veut rien que pour lui. Jamais je ne le lâcherai. Pour rien au monde.

Tout en parlant, nous croisons la route d'un groupe de pote. Dans ce groupe, que personne ne me lâche pas du regard. Et moi non plus. Comment le lâcher du regard ? C'est un grand blond. Il porte un t-shirt blanc qui laisse apercevoir ses muscles et un jean bleu. Qui est-ce ? Il st juste parfait.

Cela fait déjà quelque mettre que nos chemins se sont croisé et on ne se lâche toujours pas du regard. Je ne veux pas le perdre.

-- Eh oh ici la terre, tu m'écoutes ? me demande mon père, m'obligeant à ne plus regarder ce blond.

-- Quoi ? euh... oui je t'écoutais.

Je regarde par dessus mon épaules pour voir s'il est toujours là. Je le vois arriver en courant, ce qui me donne un petit sursaut. Quand il arrive à la hauteur de mon père et moi, il commence à se présenter.

-- Bonjour, commence-t-il en reprenant sa respiration, désolé de vous déranger dans une soirée père et fille, mais... Oh excusez moi pour les bonne manière, je ne me suis pas présenter. Louis. Louis Jones.

Louis tend la main à mon père et tout les deux se serrent la main.

-- Enchanté. Jeffrey Morgan. Que voulez-vous ?

Louis commence à me regarder et je sens les joue rougir.

-- Je vais être cache. J'ai croisé le regard de votre fille et j'ai eu le coup de foudre, pourtant je n'y crois pas, je voulais savoir si je pouvais avoir le numéro de votre fille pour l'inviter un autre soir à manger.

Attend, il a osé demander ?? Il n'a même pas tourné autour du pots comme certain le font.

-- En temps norma, j'aurais refuser. Personne ne touche à ma princesse...

-- Papa ! je lui coupe la parole en donnant un petit coup à l'épaule.

Mon père me regard et me souriant en caressant l'épaule que j'ai taper en mimant une douleur inexistante. Il reprend après quelques secondes.

-- Mais j'aime votre franchise et votre courage, donc, exceptionnellement, je vais accepté. Venez la cherchée lundi prochain à vingt-heure tapante. Si vous êtes en retard, vous pouvez faire une croit dessus et ne plus jamais l'approché.

Avant de repartir, je lui ai donné mon numéro pour qu'il me contacte vite. Ce qui à été le cas. En moins de trente minutes, il m'avait déjà envoyé un message pour me complimenté.

Le lundi suivant, nous avons été dans le restaurant le plus en vogue de toute la ville et j'ai pu apprendre à le connaitre. Et depuis ce jour, nous ne nous sommes pas quitté.

***

Si j'avais su ça, que j'aurais été kidnappé probablement à cause lui, je ne l'aurait pas regardé ce jour là.

Je regrette tellement certaine décisions que j'ai faites plus tôt dans ma vie.

Comme sortir de chez moi aujourd'hui.

Hadès & Perséphone T1 : les dieux de l'enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant