Hadès
Assis sur le fauteuil, la télé allumé et mon ordinateur portable sur mes genoux, je cherche d'autre info sur sa vie. Mais je ne trouve plus rien. Je connais mieux Perséphone que quiconque. Enfin, je ne connais d'elle que ce qu'elle veut bien montrer sur les réseaux sociaux. Par exemple, je n'ai rien trouvé sur sa mère, mais j'ai trouvé que son chien Cookie, un chihuahua très moche est mort le vingt et un juillet deux mille treize. Pourquoi n'ai-je rien trouvé sur sa mère ? L'a-t-elle connu ? Il me faut des réponses. Je dois chercher plus loin.
Je clique sur le profil Facebook du père de Perséphone pour la centième fois, espérant y trouvé d'autre réponse, même si je sais que c'est une cause perdue, jusqu'à ce que j'entend des bruit prévenant du sous-sol. Des bruits métallique, comme si quelqu'un essayait de s'échapper mais qu'il est retenu par une chaine. Oh non, Perséphone !
Je dépose l'ordinateur portable à coté de moi dans un mouvement brusque et me lève d'un bond d'un mètre. J'accoure vers la porte qui mène au sous-sol, qui n'est pas loin de là où j'étais et ouvre la porte tellement fort que je pourrais la la casser en deux.
Je dévale les marches, manquant de tombé à plusieurs reprise mais je n'y prête pas attention, préférant me concentrer sur Perséphone et espérant qu'elle ne s'est pas détachée.
Elle ne doit pas sortir, le monde dehors est trop dangereux pour une personne aussi pur qu'elle.
Quand j'arrive en bas des marches, je vois une Perséphone qui me fixe droit dans les yeux et qui ne les abaissent pas.
— Je voulais simplement que tu viennes. Je me sentais trop seule sans toi. dit-elle le plus calmement.
Qu'est-ce qu'il lui arrive ? Ce matin elle était encore apeuré en me voyant, et maintenant elle réagis comme ça ? Pourquoi ? Essaye-t-elle de me manipuler ? Non je ne pense pas, elle n'est pas capable de faire ça.
Toujours aussi vulnérable avec les mains attaché au-dessus de sa tête, je m'approche d'elle et effleure son cou avec ma bouge. Même si cela fait déjà quelques jours qu'elle est dans ma cave, elle sent toujours aussi beau. Elle est toujours aussi excitante. Putain faut que j'arrête de bander comme un taureau quand je m'approche d'un peu trop près d'elle. Elle m'obsède trop. Plus que Matthieu.
Je recule un peu, ne pouvant pas rester trop près d'elle sinon je la prend maintenant et fixe simplement ses yeux à mon tour. Je pourrais mourir pour ses yeux. Pour sa voix. Pour sa bouche. Pour ses petites imperfections. Pour elle tout simplement.
— Tu veux que je reste.
Ce n'est pas une question mais une affirmation, je le sais. Je ne peux dire autre chose. Rien ne me vient. Je ne pense à rien. Seulement à elle.
Putain, qu'est-ce que je peux être faible quand je suis amoureux.
— Oui... Oui, s'il te plaît.
Je sens de la gêne dans sa voix que j'essaye d'ignorer en allant chercher la chaise dans le coin de la pièce.
— Avec plaisir, ma déesse.
On se regarde quelques instants dans les yeux, ne voulant plus se lâcher du regard. Pourquoi n'a-t-elle plus peur de moi ? A-t-elle enfin compris que je ne veux que son bonheur et sa sécurité ? Il faut que j'en sois sûr. Je dois lui poser la question.
— Si... Si tu es ici, dans la cave. Ce n'est pas pour rien, commencé-je, je sais que ça peut paraître bizarre, mais c'est pour ton bien. Le monde extérieur est dangereux pour toi, il n'y a que des monstres partout. Tu peux penser que je suis aussi un monstre, je te kidnappe, je te tiens contre ton gré et en plus je t'attache, mais tu me remerciera. Je t'aime et je te le prouverais, tu verras. Tu es...
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Hadès & Perséphone T1 : les dieux de l'enfer
RomanceSortant du cinéma, Perséphone voit son mari, Louis, se faire tuer. Suite à cela, elle va hériter de la fortune de Louis, mais aussi de sa maison. La maison dans laquelle elle ne s'est jamais senti en sécurité. Après quelques jours, elle se rend au s...