Hadès & Perséphone T1 : les dieux de l'enfer

Chapitre 15

Perséphone

J'ouvre petit à petit mes yeux, me réveillant d'une longue sieste. Je regarde partout autour de moi, ne comprenant pas où je suis. Quand je m'étire pour pouvoir bouger correctement, des chaines à mes poignets me bloque. Je ne comprend pas tout de suite ce qu'il se passe et une vive douleur aux niveaux de mes yeux me fait extrêmement mal. Enfin, regarde autour de moi et je comprend. Comment ai-je oubliée ?

Je suis dans une cave - enfin, je soupçonne.

Je commence à bouger dans tout les sens et crie à plein poumons pour que quelqu'un puisse m'entendre. Je crie tellement fort que ma gorge me fait mal et que je n'ai plus de souffles.

Si mon bourreau est ici, dans cet endroit, je ne comprend pas comment il ne m'entend pas ou qu'il ne réagis.

-- A L'AIDE !!! AU SECOURS !! ON ME TIENS CONTRE MON GRE ICI !!! crié-je le plus fort possible.

J'ai juste besoin d'aide...

-- Besoin d'aide, ma déesse ?

Je sursaute, touchant presque le plafond et crie encore plus fort.

Je recule instinctivement de l'endroit où la voix s'est fait entendre, et me colle encore plus du mur.

Cette voix, je l'ai déjà entendue. Mais où ?

Pourquoi je pense à ça maintenant ? Il y a bien plus important.

-- Qui ... Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ? Laissez moi partir. S'il vous plaît. commencé-je à supplier, laissant les larmes couler.

-- Je ne te veux pas de mal, calme-toi. On va discuter seulement si tu m'obéis.

Je suis sûr que je connais cette voix grave.

Je regarde le coin qui parle, espérant voir quelqu'un et me prouver que je ne suis pas folle. Après quelques secondes à observé sans parler, je vois une silhouette s'avancer. Il est imposant et super... excitant.

Putain, Perséphone, calme ton excitation, il ne nous a pas kidnapper pour rien.

Malgré une légère excitation, la peur prend part de mes émotions et je commence à trembler comme une feuille.

-- Tu veux un doliprane pour calmer ta douleur à la tête ? Enfin, si t'as mal. Après, un coup de pelle je pense pas que ça chatouille, mais sait-on jamais.

Suite à cette révélations, mes yeux s'écarquillent. Un coup de pelle ? Il m'a donné un coup de pelle ? Il ne veut définitivement pas mon bien. Quel genre de psychopathe est-il ?

-- Un... Un coup de pelle ? Mais pourquoi avez-vous fait ça ?! C'est à cause de Louis ? Il est mort, il ne peut plus vous remboursez quoi que ce soit ! m'énervé-je, même si je sais que ça ne sert à rien.

Quand je parle de Louis, je vois ses poing à la peau métisse se serré. De la colère ? Pourquoi ? Je pense savoir pourquoi, Louis lui devait certainement une très grosse sommes d'argent. Putain de merde Louis, même mort tu arrives à me casser les couilles.

-- Ne t'avise même à t'énerver contre moi, c'est comprit ?

Il s'énerve à son tour, s'approchant de moi avec un couteau qu'il avait dissimuler sous son pantalon.

Je recule encore plus, criant à l'aide encore plus fort. J'ai surement atteint un décibel que personne ne connait.

-- Donc, répond à ma question maintenant. As-tu mal à la tête ?

Je secoue la tête pour lui dire non, n'ayant plus de forces pour parler et surtout, j'aurai la voix qui tremblera trop. Je ne veux pas laisser voir ma peur, même si il se doute certainement de mon trouille extrême.