Forever

Souvenirs

Stade Ernest-Wallon, 23 h :

Les Toulousains avaient réussi à battre les Clermontois sans soucis. Antoine avait inscrit un essai ainsi que Santiago, Mathis, Ange, où la jeune femme fut plus qu'heureuse, et Paul.
Mathis Castro-Ferreira venait à sa rencontre en lui tapant dans la main.

- Bon match Mat', dit-elle en lui tapant dans la main.

- Merci, la remercie t-il.

Un jeune adolescent blond se dirige vers la brune en lui attrapant la main, la forçant de venir avec lui, la raison était que Paul allait venir.

- Bonjour, commence Agathe en saluant une légende du rugby, Arnaud Costes.

- Bonjour !!!

- Vous êtes une amie de Paul ?, questionne le père de famille.

- Exactement.

Le trois-quart centre arriva, il enlaça son père et son frère. Paul toucha l'appareil de la photographe et lui demanda s'il pouvait voir les photos qu'elle avait prises, elles étaient belles, même sublimes. Détail que Paul n'oublia pas de lui dire, ce qui la fit sourire.

- Tu viens avec nous aux vestiaires ?, interroge Paul.

- Oui, si tu veux, j'arrive.

Agathe dévalait les escaliers mais son téléphone se mit à vibrer, c'était son frère, qu'est ce qu'il allait lui dire.

- Tu arrives quand sœurette ?

- Ange, tu m'appelles pour ça alors que j'arrive ?

- Oui, dit-il avant de raccrocher.

La photographe arriva dans le vestiaire, et sans se poser de questions, elle se dirigea vers l'Italien et commence à essayer de l'énerver.

- Tu sais qu'un seul coup, tu peux finir par terre ?

- Mais bien sûr !

Ange bouge son épaule sachant qu'Agathe était sur ses épaules, elle finissait au sol, sur les fesses.

- Qu'est ce que je te disais !!!

- Oui, j'ai compris.

Un verre à la main, Agathe va vers Paul pour entamer la discussion mais la brune sent que ça ne va pas, c'est bizarre comme le blond est distant.
Quand le trois-quart centre fit ses adieux et partit, Agathe prit le même chemin.

- Qu'est ce qu'il ne va pas Paul ?, demande la brune confuse.

- C'est de savoir que tu m'as menti.

- Que je t'ai menti ?, s'interroge la photographe, sur quoi ?

- Sur le fait que tu as un frère qui se nomme Ange Capuozzo ...

Et mince, il le savait. Elle ne voulait pas lui dire car il aurait dit qu'elle a été pistonnée ou pour autre chose. Avoir comme nom de famille Capuozzo n'était pas un fardeau à porter, mais ce n'était pas toujours facile.

- Paul, je peux tout t'expliquer, s'excuse Agathe.

- M'expliquer quoi ???, commence à s'énerver le rugbyman.

- Tu aurais été ami avec moi si tu savais que je m'appelle Agathe Capuozzo ? Tu aurais cru que j'avais été pistonnée, et j'avais pas envie que tous les joueurs aient cette image de moi.

- Je m'en fiche que ton nom de famille soit Capuozzo, Page-Relo ou Brennan, je serai quand même ami avec toi. Et les autres joueurs le savent, et ils l'ont su pendant la soirée chez Romain mais j'ai bien vu que tu ne voulais pas me le dire.

- Tu es arrivé après, Ange l'a dit avant que tu arrives.

- Oui, j'ai compris, au revoir.

- Au revoir.

Agathe passe devant le père et le plus petit fils Costes, en en faisant un signe de main qui signifiait qu'elle partait, à Jules.

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La brune était devant la porte de l'immeuble, elle fouilla son manteau pour y trouver ses clefs. Mais elle cherchait, cherchait, elle ne trouvait pas.
La photographe s'accroupit donc contre la porte de la Cité Roguet, désemparée.
Ça fait seulement quelques jours qu'elle a ses clefs et elle les a déjà perdues.

Il y allait bien avoir quelqu'un qui passe pour rentrer au moins dans l'immeuble mais Agathe se souvint qu'elle avait un double de ses clefs dans son salon, il fallait juste qu'elle rentre.

Le rugbyman Toulousain et son frère arrivaient devant la porte.

- Qu'est ce que tu fais accroupie contre la porte, demande Jules.

- J'ai perdu mes clefs, donc je suis bloquée, soupire la brune en rajustant sa chevelure.

- Je vais te faire rentrer, répond Paul en lui tendant la main que la jeune femme attrapa.

Agathe suivait donc Jules et Paul vers le deuxième étage où elle habitait également. La photographe essaye de réfléchir à une solution pour pouvoir rentrer chez elle.

- Tu ne peux aller chez toi du coup ?

- Oui, je vais forcer la porte, ne t'inquiètes pas pour moi.

- Non, je vais t'aider.

- Je sais que j'ai pas l'air très musclé mais j'ai de la force Paul.

- Je ne me coucherais pas tant que tu ne seras pas chez toi. En plus, je crois que j'ai le double des clefs. Je reviens.

Le blond part sans aucun autre mot, s'il a un double ça serait parfait. Pendant ce temps, Agathe repensait au match, à la victoire plus que glorieuse des Toulousains, mais de temps en temps elle se demande si à Grenoble, ses amis ne l'oublient pas, si ses parents se portent bien et si elle aurait été plus heureuse. Le rugbyman débarque avec un double des clefs, ce qui soulagea la brune. Il enfonce les clefs dans l'orifice de la porte et l'ouvre en laissant passer la brune avant lui.

- C'est bon, tu as besoin d'autre chose ?, questionne Paul.

- Non, merci.

- Bonne nuit Agathe.

- Bonne nuit à toi aussi.

Après cette petite discussion courte et froide, la brune s'installa sur le matelas et s'endormit directement.

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Complexe sportif du Stade Toulousain, 10h :

Encore une journée entière à travailler pour Agathe mais son métier n'était vraiment pas le plus fatiguant de tous. Aujourd'hui, elle eut la chance de photographier le grand Jerome Kaino, le mythique All Black. Elle prend en photo les espoirs avant d'aller rejoindre les joueurs pour déjeuner.

Certains s'étaient préparés et apportés leurs repas, les autres mangeaient ce que le Stade proposait en repas. Les joueurs parlaient combinaisons, leader de touche, mêlée et touche. Même les rugbymen blessés se réunissaient pour un moment de convialité ils sortaient un peu de leur état d'esprit de joueur blessé.

Agathe essayait de créer des liens avec plusieurs personnes même si elle est plus proche d'Antoine, Mathis et Paul. Mais le blond était froid depuis leur mini-dispute d'hier soir, mais ce n'est pas le plus important.
La brune était tout de même à côté du blond.
Tout se passait très très bien, une notification apparaissa sur le téléphone.
Ce contact se nommait : Kiarou ❤️💖...

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Voilà pour ce 6ème chapitre !

Que pensez-vous de :

Jules ->

Les clefs perdus ->

Et la fin ->

Bravo à l'équipe de France de rugby à 7 d'être championne olympique.

Merci beaucoup pour les plus de 300 vues !!!

J'espère que ça vous a plu !!!

Au prochain chapitre !