Réveil mouvementé

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Point de vue: Charles


Flashback

Il me semble bien que c'est mon téléphone qui sonne, enfin, c'est ce que j'en déduis quand j'entends le doux grognement de la brune avec qui j'ai fini ma nuit.

Attendez, wait, what ??

Je n'ai pas le temps de réfléchir plus que ça, que mes souvenirs me rattrape ainsi que ma soirée d'hier soir. Qui, il faut se l'avouer, était loin d'être désagréable. 

Dans quel bourbier je me suis encore fourré, moi. Je sens que mes muscles se réveillent doucement alors que je suis déjà en train de chercher mes habits à travers la chambre d'hôtel de la jeune femme, qui au vu son expression, n'a pas l'air bien réveillée.

Alors que je ne suis seulement vêtu de mon pantalon en lin blanc et que j'essaye tant bien que mal de trouver quelqu'un à appeler en me dirigeant vers ce que je suspecte être la sortie, la brune qui est toujours dans son lit prend la parole.

– La sortie ? Bonjour d'abord, non ? Si je pensais qu'elle allait pouvoir m'aider, et bien je crois que je me suis trompé. Je suis vraiment pressé, enfin si Charlotte n'est pas encore partie, car sinon, dans ce cas-là, je suis vraiment mal. En résumé, je n'ai pas le temps de la flatter, même si vu ma soirée d'hier, ce n'est pas de compliments qu'elle manquerait.

– Écoute, oui, c'était sympa hier...

J'essaye de vraiment prendre le moins de pincettes possibles, mais bon vu son regard qui se noircit de plus en plus, je crois que c'est raté.

— Écoute, je ne sais pas si c'est naturel ou normal, mais chez les gens polis on dit bonjour.

Elle va m'embrouiller pour un bonjour ? Elle n'a pas entendu quand j'ai dit que j'étais pressé ?

– Et je suis assez pressé comme je l'ai dit alors, au revoir...

Merde, son prénom. Olala quel boulet Charles.

Le nombre de fois que l'on s'était croisé et le nombre de fois où Lando parlait d'elle et je n'arrive pas à me rappeler son nom. Si elle ne voulait pas me tuer, maintenant, rien qu'avec son regard je suis déjà mort.

- Juliette. Je m'appelle Juliette. Voilà, Juliette. Je le savais. Surtout que bon, ce n'est pas comme si je ne l'avais pas vu dans un film pendant mon retour chez moi. Je lui offris un sourire et la félicita donc de son rôle, que pour le coup j'avais vraiment beaucoup aimé.

Elle m'indiqua alors la sortie après un bref et petit hochement de tête, qui devait signifier son remerciement. Je suppose.

Une fois dehors, je me précipita sur mon téléphone pour appeler mon petit frère dans le but qu'il vienne me chercher.

Dans quoi je m'étais encore embarqué, le pire, c'est que je n'arrivais pas à savoir si je m'en voulais ou non.

La raison initiale était peut-être idiote, je l'accorde, pourtant, même si quand j'allais franchir la porte de mon appartement et retrouver Charlotte.

Je n'arrivais pas à regretter mes actions.

Fin flashback

Je ne sais pas réellement pourquoi nous sommes ici à jouer au couple parfait. À vrai dire, je ne sais même pas pourquoi nous continuons cette mascarade.

Et oui, je vous en bouche un coin, n'est-ce pas ? Charles Leclerc, pilote chez Ferrari n'aurait pas une vie rêvée avec sa compagne ?

Et non, loin de là en fait.

Il mio campioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant