Point de vue: Juliette
Mon dieu que j'aimais me faire réveiller par la lumière du soleil à travers mes fenêtres. Un bonheur auquel j'avais eu rarement le droit à Montréal. Alors je peux vous dire que c'est la première chose que j'ai faite en rentrant à New York.
Dormir et voir Timothée, car sinon il ne serait pas étalé de tout long à mes côtés dans le lit. Tim est littéralement parfait, je vous jure.
Il m'offre des fleurs, m'amène en date, m'aide à cuisiner et il travaille littéralement dans le même domaine que moi. Vous allez me dire ce qui est logique, car nous travaillons dans un film ensemble.
Mais bref, en plus cerise sur le chapeau, Lando l'apprécie. L'apprécier est un grand mot, mais au moins il l'accepte. Après ce qui s'est passé avec mon ex, je crois qu'il n'a plus voulu entendre parler de garçon pendant des mois. Un peu comme un père le ferait, ce que le mien n'a jamais eu le temps de faire au final.
— Bonjour, toi.
Un sourire prend place sur mes lèvres alors que je me tourne vers la source de ce bruit. Il est là, étalé, les cheveux plus qu'en bataille, alors que quelques boucles brunes retombent négligemment sur son front. Son souffle encore lent dû à son sommeil encore récent et ses yeux me détaillant.
— T'as bien dormi ? Ma question le fit sourire alors que je n'eut pas le droit à une réponse, car son bras m'attrapa la hanche et me tira vers lui avant de pouvoir lui redemander et avoir une réponse.
Je lâchai un rire franc alors que Tim avait sérieusement l'air d'avoir envie de rester sous la couette toute la journée. Il m'attira un peu plus vers lui, jusqu'à ce que je me retrouve à moitié sur lui, ses bras m'encadrant toujours la taille, et son visage en face du mien. Tellement en face qu'il n'attendit pas une seule seconde avant de déposer un doux baiser sur mes lèvres pour me dire bonjour.
— J'en déduis que tu as bien dormi ? Dis-je après m'être séparé de ses lèvres. Il planta son regard dans le mien et m'affirma que oui avant de me déclarer son planning pour la journée qui était bien plus que chargé. Il me demanda ensuite le mien avant de me repousser délicatement de mon côté du lit pour qu'il puisse se lever et enfiler un tee-shirt. Je garda tout de même sa main dans la mienne avant qu'il ne la retire franchement. Non sans un dernier baiser volé alors qu'il partait en direction de ma cuisine.
— Je vais sûrement manger avec Kendall avant d'aller au shooting et je te rejoins ce soir à la réunion. On peut manger ensemble si tu veux, je connais un resto pas mal sur la 32e.
Il se retourna vers moi et me sourit avant d'approuver ma requête.
– Quand est-ce qu'a lieu la prochaine course de Lando ?
Voilà une autre raison de pourquoi il est parfait : il n'a aucun inconvénient à ce que je me rende sur les grands prix pour voir mon meilleur ami. Il encourage même mes déplacements pour garder mon amitié avec le brun. Je vous vois venir, non, il ne me trompe pas, il est seulement compréhensif sur le fait que je ne dois pas changer mes habitudes de vie par rapport à lui.
— Le week-end prochain, il les enchaîne avant la pause estivale. Je suis alors obligé de crier un peu plus fort la fin de ma phrase, car il est déjà dans ma cuisine en train d'ouvrir le frigo.
— Tu veux manger quoi ce matin, Julia ?
Julia. Ce surnom qui me hantait et pourtant qui avait eu l'air si familier et si doux dans la bouche du Monégasque l'autre soir. Ce même surnom qui ne m'avait inspiré que joie et rire alors que je n'étais qu'une enfant et qui maintenant n'était synonyme que d'amertume et de peine. Julia avait été autrefois une enfant remplie de joie et de vie, courant à plein poumon dans une maison de Bristol au côté de son meilleur ami. Maintenant, elle n'était qu'une ombre que j'essayais de dissimuler au monde.
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Il mio campione
FanfictionDans le tourbillon scintillant des circuits de Formule 1, Charles Leclerc vit une relation apparemment parfaite au côté de Charlotte. Pourtant, une nuit passée avec Juliette, l'actrice hollywoodienne reconnue et meilleure amie de Lando Norris, fera...