CHAPITRE 39 : Regrets et cris d'âmes.

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— Ça va piquer un peu, avertit Sasuke en étalant la crème contre la marque violacée.

Naruto expira de douleur et Sasuke s'excusa. Il fit plus doucement, malgré ça il semblait toujours souffrir le martyr.

Itachi les regardait de loin, mal à l'aise d'être là. Il avait l'impression d'assister à un secret dont il n'était pas légitime, mais il ne pouvait pas abandonner son frère. Il le regarda prendre soin de lui et soupira. Sasuke passa à son bras avec la même douceur.

— Tu as mangé ? demanda le photographe au blond après qu'il lui ait fait boire les médicaments.

— Je n'ai pas faim.

— Il faut que tu manges. Même un peu.

Naruto finit par acquiescer et le brun se leva après un baiser sur sa joue et alla fouiller dans ses placards. Itachi parut encore plus mal à l'aise lorsqu'ils restèrent tous les deux assis. Le doré l'était aussi et fuyait son regard.

— Il faut qu'on prévienne la police, finit par dire l'aîné faisant se tendre les deux amants. Il ne peut pas s'en sortir comme ça.

— Itachi, tonna son frère.

— Je ne peux pas le dénoncer, ce serait aggraver les choses.

— Mais non. La police va te protéger.

— Non, aucune chance. Gaara est loin d'être n'importe qui et je ne veux pas que cette histoire s'ébruite. Laissez le temps passer, Itachi, tout finira par s'arranger.

— Tu me proposes de ne rien faire ? Et tu es d'accord avec ça Sasuke ?

Son cadet lui fit face.

— C'est sa décision, pas la mienne. Je le soutiens quoi qu'il veut faire.

Itachi fut indigné.

— Mais...

Il fut interrompu par le téléphone de Naruto qui sonna. Ce dernier se figea et considéra l'objet comme la matérialisation du Diable.

— Ne répond pas, conseilla son amant. Sinon mets le haut-parleur.

Il choisit la seconde option.

— Mon amour, enfin tu réponds, retentit la voix de Gaara qui semblait soulagé. Pardon, chéri, j'aurai pas du. Je suis qu'un salopard, un connard, je sais que je te mérite pas. Je suis désolé. Tu avais raison, j'aurai pas du boire autant et m'énerver contre toi. Mais tu sais que j'aime pas ça quand tu couches avec un autre. C'est à la vie à la mort tu te souviens ?

Le roux pleurait cette fois-ci de l'autre côté. Naruto ramena ses genoux contre son torse, les yeux brillants.

— Tu m'avais juré que tu n'allais jamais me frapper, rappela-t-il la voix cassée. Tu... Tu m'as juré que tu ne le ferais pas.

— Pardon, pardon, pardon. Je suis qu'une grosse merde. Je te l'avais juré et j'ai failli à ma parole. Mais tu sais que c'est pas de ma faute. C'est la colère, elle monte et monte et je peine à la contrôler des fois. Tu sais comment je suis quand je suis comme ça.

Naruto exhala un souffle de douleur. Il connaissait. Il connaissait trop.

— Tu m'as fait mal et pas seulement avec tes poings.

— Je sais, je sais. Pardon. Je ne voulais pas. S'il te plaît rentre à la maison, je vais changer je te jure, je vais changer mais j'y arriverai pas seul. J'ai besoin de toi, amour.

— Je ne te crois pas.

— Non, faut que tu me crois. Me laisses pas. Tu sais comment j'ai besoin de toi. Attends, attends, on repart à zéro. On se pardonne nos infidélités, les autres mecs ne comptent pas, c'est toi que je veux. Je m'en fou d'avec qui tu couches, on peut... on peut même devenir un couple libre si tu veux, mais me laisses pas.

Au bout d'une photoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant