CHAPITRE 22 : Hidan, cet enfoiré

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Salut tout le monde ! Je fais un passage rapide pour clarifier quelques petites choses pour que vous ne soyez pas perdus. Alors les évènements évoqués plus bas se passent quelques jours avant le chapitre précédent.

Merci et bonne lecture les amis !

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Comme depuis presque deux semaines, Yori gardait un œil sur Konohamaru et ce qu'il voyait ne lui plaisait pas.

Depuis sa rencontre avec Hidan, le plus jeune se comportait bizarrement. Il ne savait pas de quoi ils avaient parlé, mais ce n'était clairement pas à propos de la messe.

Malgré qu'il soit sous ses ordres, Yori considérait Hidan comme un bel enfoiré et rêvait plus d'une fois de lui mettre son poing dans la gueule, mais il ne pouvait pas. Pas encore en tout cas.

Il était tard lorsqu'il se prépara à sortir. Il dit au revoir à sa mère, la rassurant qu'il ne ferait rien de dangereux et se hâta de quitter l'immeuble avant que Naruto ne rentre. Il n'avait toujours pas parlé à son aîné et il doutait qu'il prendrait bien la chose en apprenant ce que Hidan faisait faire à Konohamaru.

Ses pas le conduisirent jusqu'à la maison des Sarutobi. Il se mit un peu à l'écart, dans le noir, histoire de voir à quel moment Konohamaru sortira. Il n'eut pas à attendre longtemps que le plus jeune se hissa dehors comme un voleur et se mit en route, il quitta sa cachette et le suivit le plus discrètement possible.

Comme il s'en doutait, le jeune Sarutobi effectuait ses «livraisons», il vendait de la drogue quoi, mais Yori avait remarqué que la quantité qu'il avait d'habitude avait doublé et ce rapidement. C'était un sacré paquet d'argents dans tous les cas, heureusement qu'il était assez précautionneux sinon Hidan serait sans pitié.

Il le suivit durant toute la nuit, s'assurant qu'il vendait sans anicroche. La nuit était plutôt tranquille et Konohamaru s'en sortait plutôt bien. Cependant, Yori n'était pas tranquil. Il connaissait Hidan et pour lui il était impossible que ce connard n'ait pas de mauvaises intentions. Il le suivait donc pour s'assurer que tout allait bien.

En voyant que ça se passait relativement bien, Yori essayait de se persuader qu'il s'inquiétait trop, que de toute évidence Hidan pouvait être une bonne personne, même si c'était inconcevable. Il essaya vraiment, toute la nuit, mais il n'y arriva pas, c'était trop beau. Et il se donna raison en voyant la scène qui se déroula ensuite.

Konohamaru, muni de sa banane où il rangeait sa poudre, était en train de marchander avec un groupe de voyous. Rien d'étonnant jusqu'à là. Seulement, le ton montait vite et Yori entendit distinctement celui qui était le chef dire qu'il n'avait pas d'argent et qu'il devait leur faire crédit, chose inadmissible lorsqu'on n'était qu'un simple revendeur. Konohamaru exigea d'être payé et tenta de reprendre le sachet qu'il leur avait donné.

À partir de cet instant, tout alla très vite. Konohamaru se prit un coup de poing dans l'abdomen et tous les voyous l'entourèrent pour lui filer une bonne correction.

– Merde, jura Yori en voyant sa mauvaise posture.

Ce n'était pas quelque chose d'anodin ce qu'était en train de vivre le plus jeune, il y avait toujours des enfoirés qui refusaient de payer et utilisaient leurs poings.

Yori observa la scène la rage au ventre. Il ne devait pas intervenir sinon Konohamaru saurait qu'il le suivait et surtout il voulait lui éviter des ennuis. Mais lorsque son ami reçu un autre coup qui lui fit cracher du sang, Yori oublia toutes ses bonnes résolutions et entra dans la bagarre.

Son intervention eut le don d'étonner les bagarreurs et il en profita pour attraper par le col celui qui venait de frapper son ami et lui rendit coup pour coup. Les autres ainsi que Konohamaru se réveillèrent et la bagarre reprit de plus belle. Les poings volèrent et les cris de douleur s'élevèrent dans la nuit. Très vite, Yori les mit tous K.O.

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