Spin-off : L'enfance de Kangmin

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Kangmin, c'est le prénom que mon père m'a donné, en vertu de la puissance et de l'intelligence. Né dans une famille très riche et influente de Séoul, en Corée du Sud, mon père, Yoon Geonwoo est le PDG de YoonBioPharma, une entreprise renommée dans le domaine de la biomédecine et des produits pharmaceutiques, et est actuellement considéré comme un héro. Ma mère, si on peut encore la qualifier de telle, est souvent absente, voyageant fréquemment en Italie pour des affaires.

Dès ma naissance, j'ai été élevé dans un environnement de luxe et de privilèges. « J'ai une chance énorme d'être né sous cette bonne étoile », c'est ce que je me disais gamin. Cette vie dorée s'accompagne de fortes attentes et de peu d'affection parentale. Mon père était strict et exigeant, focalisé sur le succès et la perfection, tandis que ma mère était rarement présente, absorbée par ses voyages d'affaires « importantes », alors que je faisais tout pour attirer leur attention. À peine âgé de quatre ans, je faisais tout pour être un prodige, mais hormis les félicitations des domestiques, mes parents ne me regardaient pas.

À l'âge de quatre ans, j'ai ressenti pour la première fois un sentiment de solitude. Pour pallier cette situation, mon père avait adopté un garçon d'un an de moins, Yoon Ji-sun, pour me tenir compagnie. Mon père continuait néanmoins de nous traiter avec froideur et discipline, nous élevant comme des soldats prêts à exceller dans tous les domaines.

En grandissant, je suis devenu champion de Taekwondo et de natation, attirant encore une fois tous les regards sauf ceux de mes parents. Mon quotidien était rythmé par des entraînements intensifs et des cours particuliers, visant à me rendre parfait dans tous les aspects de la vie. Mais à cet âge, pour moi, cette vie d'attente d'excellence était normale, bien que je ne connaisse ni la vraie tristesse ni le bonheur véritable à ce moment-là.

À l'école, j'étais également un élève modèle, toujours en tête de ma classe. Cependant, mon succès était le résultat de la pression constante de vouloir que mes parents me félicitent, plutôt que d'une passion personnelle. Intérieurement, je ressentais cette avidité d'attention parentale. Ji-sun, de son côté, était tout l'inverse de moi, mais je l'enviais, car malgré cela, mes parents le félicitaient et l'encourageaient.

Avec Ji-sun et Jin Hyun-gyu, nous formions un trio inséparable. Nous faisions tout ensemble, même si nous étions dans des classes différentes. Ji-sun, bien qu'il ne soit pas un excellent élève, était très apprécié par les autres étudiants grâce à sa bonté naturelle. Jin Hyun-gyu, le plus âgé de nous trois, excelle dans tous les domaines, mais il était le moins populaire, il était considéré comme un coureur de jupons. Quant à moi, j'étais le meilleur élève de l'établissement, apprécié pour d'autres raisons...

 Quant à moi, j'étais le meilleur élève de l'établissement, apprécié pour d'autres raisons

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« J'ai fait ce kimbap spécialement pour toi. Enfin... euh, je veux dire, j'en ai fait un en trop alors j'ai pensé à te l'offrir, hum. »

À l'âge de douze ans, j'en avais assez de l'absence perpétuelle de ma mère, qui ne passait que deux mois par an avec nous à Séoul. Ayant supplié mon père de me permettre de l'accompagner en Italie, même si ce n'était que pour quelques jours, il finit par céder après une résistance initiale

Le Cœur en 8 moisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant