Chapitre 3

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« Je viens d’arriver au lieu de notre rendez-vous que nous nous étions donner, cela fait un mois que nous nous parlons depuis notre interlocution dans l’amphithéâtre. Depuis nous parlons même dans les couloirs, à la vue de tout le monde. Les gens ont l’air de regarder Seren comme si c’était un individu différent des autres. C’est vrai que je l’ai souvent vu seul, voire même à longueur de temps . Mais une rumeur dit qu’il aurait perdu sa mère dans un accident de voiture il y a quelques années et que cela lui aurait totalement rayer ses liens sociaux non familiaux. Cependant, je pense avoir eu de la chance de pouvoir lui parler. Jusqu’à maintenant nous pouvons parler de tout et de rien mais pas de nos affaires privés, donc je ne sais pas si ce que les rumeurs disent sont réelles. Et je ne vais pas m’y fier pour le moment, je ne le demanderai pas non plus d’ailleurs, cela ne me regarde absolument pas, ce ne sont pas mes affaires, se sont les siennes sans vouloir être méchante.
Nous avons souhaité nous retrouver, ici, au lac Sammamish, un lac magnifique et connu notamment à l’est de la ville de Seattle aux Etats-Unis dans l’État de Washington. Pour discuter de tout et de rien au bord de l’eau et face à un coucher de soleil qui réchauffera notre peau.
Il devrait arriver dans quelques minutes, à vrai dire je suis à l’avance, je suis toujours ponctuelle, même beaucoup trop. Dans mon sac en toile, j’ai pris un livre pour lire avant son arrivée. Je regarde les gens autour de moi qui prenne leur pique-nique, deux jeunes femmes trempent des fraises dans du chocolat fondu au soleil, c’en a l’air remarquablement bon. Je devrais essayer cela dans mon jardin quand il y a un soleil comme celui la. De l’autre côté un homme âgé est allongé pour bronzer. Puis de mon côté, je me suis adossée contre un arbre, et je commence à lire les lettres inscrites sur le papier et qui me font me sentir vivante et me font littéralement sortir du monde réelle. Comme si l’on m’envoûter pour entrer dans un monde, heureux et meilleur qui ne serait pas le monde dans lequel nous vivons à cet instant précis. Je suis tellement absorbée par ces mots que je n’entends pas Seren arriver, il me tapote l’épaule, quand je tourne la tête vers lui je me lève pour lui donner une accolade.

- Je ne sais pas comment tu fais pour lire autant de bouquins mais je t’admirerai toujours pour ça, ma petite lectrice. Me sourit-il en s’asseyant près de moi.

- C’est le seul moyen que j’ai pour m’évader. ( pour le moment )

- Laisse moi te faire évader dans un musée, dans quelques jours je voudrais t’emmener à une exposition, et comme moyen de transport je n’aurai que ma moto, j’espère que cela ne te dérange pas.

Mes joues sont rougies par l’excitation d’aller voir des œuvres sur toile.

- Oui ! Avec plaisir. Souris-je à pleines dents.

Le reste de la soirée, nous la passons à papoter de tout et de rien. J’essaie d’aborder le sujet de l’accident de sa mère mais sans succès, puis si cela est vrai je ne souhaiterai pas lui rappeler de mauvais souvenirs car ce n’est pas mon intention. Même si en savoir un peu plus sur sa vie personnelle ne ferait qu’amplifier ma compassion pour lui. Je crois avoir besoin de savoir sans savoir pourquoi. Peut-être pour l’épauler dans n’importe quelle situation possible. Je ne le jugerai pas, loin de là, ces sentiments là à l’égard de pertes d’êtres humains chers, sont super difficiles à porter dans notre cœur.
La nuit commence à tomber sur Seattle, le coucher de soleil devient de plus en plus orange âtre, je n’ai jamais vu un paysage aussi beau. Ainsi qu’un jeune homme dotant d’une beauté herculéenne à mes côtés. Qui l’aurait cru ? Personne, enfin moi…

Éclaboussures écarlates Où les histoires vivent. Découvrez maintenant