Dans la journée, je me réveille plusieurs fois pour me faire un thé brûlant qui a le don de parfois apaiser mes douleurs intérieures. Seren me le prépare à des moments pour ensuite redescendre travailler, personnellement j’aurai totalement abandonner ce que je faisais pour rester auprès de lui même pour une maladie bénigne digne comme celle que j’ai qui est tout au plus un coup de froid qui a dû survenir lorsque je suis sortie à deux reprises en villes pour consulter Katerina.
Elle m’a l’air tout de même digne de confiance ; pourquoi malgré la peur et j’y retourne ? Et si finalement une partie de ma conscience reconnaissait une certaine raison par rapport à une potentielle vérité des cartes ?Qui sait le monde est tellement bête et mal fichu que je pourrai facilement croire à tout ce que je vois. C’en devient de la superstition chez moi en ce moment. Je pense qu’une bonne nuit de sommeil peut faire digérer à mon cerveau tout ce qu’il a enchaîner comme pensées, alors qu’il ne se passe rien d’extravagant dans ma vie.
***
Le lendemain matin quand je me réveille, je suis dans le canapé, toujours avec le gant qui est maintenant sec sur mon front gras et déshydraté.
J’ai l’impression d’avoir la peau sèche et de ne pas avoir bouger depuis un long moment. Je suis seule. Je ne sais pas vers quelle heure le médecin passera un coup de fil pour donner les résultats de ma prise de sang.
Mais je n’en ai qu’une hâte, de savoir ce que j’ai et si possible d’être remise sur pied très rapidement pour pouvoir continuer d’écrire un certain bouquin qui ne demande qu’à être écrit noir sur blanc, et d’être publier pour que mes lecteurs en soient ravis et que cela ne leur fasse que du bien. Quand on est écrivain de bouquins notre seul plaisir à cela est d’écrire pour notre bien personnel et le montrer au gens qui nous lisent ; c’est comme leur montrer notre monde intérieur.
Bon revenons-en au fait, j’aimerai bouger mais mon corps me l’interdit car je n’y arrive pas, en plus de cela ce n’est pas simple puisque Seren est toujours cloîtrée en bas, mais ce n’est rien je vais m’efforcer de me lever pour aller l’appeler, j’ai besoin de lui. Je n’y arrive pas de suite mais je m’assoie tant bien que mal. Bizarrement tout va bien, je n’ai pas de tournis, je me porte bien. Quand je me lève, mes jambes tremblent mais avec quelques secondes d’habitude, j’y arrive.Je sursaute quand j’entends la porte claquer derrière moi. La porte d’entrée, moi qui pensait que Seren travaillait j’avais tout faux.
- Comment vas ma femme ? Réplique-t-il en enlevant son manteau et en l’accrochant sur le portique du mur.
- Tout va pour le mieux. Pourquoi tu as acheté ça ? Désignai-je du doigt.
- Oh ça ? C’est une tronçonneuse pour couper du bois, pour faire des étagères. Pour ranger ma peinture. Répond-il aussi sec.
- Très bien, pourquoi pas le concept est plutôt réfléchie et adapter à la situation, dis-je presque d’un ton théâtral.
- Tu es rigolote quand tu es comme ça.
Il s’approche de moi et replace mes cheveux correctement.
- Tu devrais prendre une douche cela te rafraîchira après la journée d’hier.
- Tu as raison, le temps passera plus vite pour les résultats que l’on doit attendre.
- Le médecin m’a appelé, il a dit que c’était juste un manque de vitamines qui t’ont affaiblie. Tu devrais manger plus sain.
- Je n’avais pas penser à cette éventualité.
Je lui souris, puis le câline fortement mais quand je remarque une trace rouge dans sa nuque qui ressemble à une couleur vive de sang, je ne peux pas m’empêcher de répliquer.
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Éclaboussures écarlates
Misterio / SuspensoDita est une femme connue dans le monde de l'écriture. Depuis son adolescence elle connaît Seren, son mari, peintre. Lui, n'a pas de succès, alors il ne cesse de désespérer jusqu'à connaître la popularité dans son milieu. Un jour, il décide d'adopte...