Chapitre 24

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Flawless - The Neighbourhood

Mike s'est absenté pour une réunion au bureau, ce qui en conclut que nous sommes seuls. Nous montons dans ma chambre, je ferme la porte et me retourne vers Aaron. Il commence à enlever la distance entre nous, quand il arrive à ma hauteur, je l'embrasse. Sa main se faufile dans mes cheveux et l'autre se loge dans ma poche arrière de mon jean, ce qui me fait frémir de désir.

Il est en train de me tuer à petit feu...

Il commence à me mordre légèrement la lèvre inférieur pour pouvoir approfondir le baiser. Nous commençons à marcher maladroitement jusqu'à mon lit, nous tombons sur celui ci, je me retrouve allongé, tandis qu'Aaron se retrouve à califourchon sur moi. Je me sens durcir contre lui, mes joues brûlent, je commence à mourir de chaud. Nos regards entrent en contacte, Aaron tend sa main vers mon pull pour la passer en dessous et caresser en douceur mon ventre. Je le sens durcir sur moi, je retiens mon souffle pendant quelques instants. Il me demande en chuchotant:

-Qu'est que tu veux maintenant ?

-Toi...soit toi-même, je dis d'un ton pratiquement suppliant.

Un sourire naît sur son visage, il m'embrasse de manière très douce, mais je décide de rendre son baiser plus sauvagement. On se sépare quelques secondes, je reste silencieux, il me demande inquiet:

-Tu es sûr de vouloir continuer ? Tu es silencieux...

-Je ne...je n'ai pas pour habitude de parler dans ce genre de moment...je préfère agir, je dis timide.

-Tu me le diras, si quelque chose ne va pas...?

-Oui, je le dirai, promis.

Sur ces mots, il se décale pour que je puisse me déshabiller. En le regardant avec un sourire, je défais ma ceinture et déboutone mon jean de manière légèrement précipité. Mais la ceinture persiste, je tire plus fort, rien y faire.

Pourquoi maintenant ?! C'est une blague ?!

Gêné, j'arrête tous mouvements et évite le regard d'Aaron. Il rit de manière légère et me dit:

-Laisse moi t'aider...

Il réussit à décoincer ma ceinture, avec délicatesse et souplesse.

Ses doigts sont super agiles...

J'essaie de ma respiration, il me demande:

-Tu peux écarter tes jambes pour que je sois en face de toi...?

Je hoche la tête, les écarte comme il me l'a demandé. Il s'installe sur ses genoux en face de moi. Je me redresse pour m'adosser contre la tête du lit, pour lui laisser assez de place. Toujours avec délicatesse, il déboutonne mon jean et enlève légèrement mon boxer. Je décide de descendre mon pantalon jusqu'aux genoux, nos souffles sont incontrôlable. Aaron commence à caresser mon sexe à travers le tissus de mon sous-vêtements. Il l'enlève et n'attend pas pour saisir mon sexe en faisant des va-et-vient sensuelles. Des gémissements incontrôlés sortent de ma bouche, je me sens brûler entre ses doigts. Ma tête bascule en arrière, mes membres commencent à trembler de désir, je dis d'une voix affaiblie:

-Plus fort...

Il suit mon ordre et commence à me masturber plus fort et vite, mes gémissements doublent et deviennent plus aiguë et forts. Je retiens un juron en grondent, je commence à sentir une vague de chaleur arriver, je dis d'un ton précipité:

-Je crois que je vais jouir...

Avant que je termine la phrase, une explosion de chaleur se crée dans mon bas-ventre, j'essaie d'étouffer mon cri en plaquant ma main sur ma bouche, mais aucun effet.

-Oh Aaron...je marmonne.

-Attends, je vais chercher un mouchoir pour essuyer la main, dit-il avec un sourire.

-Sur mon bureau y'en à...je dis épuisé. Tu peux aussi ramener la boîte s'il te plaît ?

-Ouais.

Il se lève pour se diriger vers la boîte de mouchoirs, je lui demande:

-Tu veux que je fasse la même chose ?

Il me regarde avec un grand sourire et me dit:

-Tu es épuisé...peut-être une proch...

Je lui pointe du doigt son entrejambe gonflé en lui disant:

-Pourtant regarde dans quel état tu es.

Il suit du regard la direction de mon doigt.

-Tu es sûr de vouloir rester dans cet état ?je demande hésitant avec un léger sourire.

-Fais quelque chose...me dit-il d'un ton pratiquement inaudible.

Il s'allonge à mes côtés, je le regarde, ses cheveux décoiffés blonds qui cachent légèrement ses yeux d'un bleu glacial, ses lèvres roses, humide.

-Tu baves, dit-il en rigolant.

Sans que je dise un mot, je dépose mes lèvres sur les siennes, je défais sa ceinture et déboutonne son jean. Je n'arrive pas à calmer mon rythme cardiaque, mon souffle devient court, je tire l'élastique de son caleçon pour y sortir son sexe. Mes va-et-vient sont assez forts, je décide de l'embrasser dans le cou, ses gémissements sont rauque, ce qui me fait beaucoup d'effets. Il me demande entre deux gémissements:

-Plus vite...

Je vais deux fois plus vite, il commence à étouffer ses gémissements, je le sens trembler, il essaye de retenir son cri, mais un léger gémissements aiguë sort de sa bouche et un liquide coule dans ma main. Je cherche la boîte de mouchoirs et m'essuie la main. Aaron, allongé, essaye de reprendre son souffle. Je reviens sur le lit et m'allonge à ses côtés, on se regarde dans les yeux, il me demande avec un sourire:

-C'était comment ? Ennuyeux comme les cours ?

J'ai un pincement au cœur en remarquant qu'il a retenue ce détails, un sourire se dessine sur mon visage, je lui dis:

-Vraiment pas...c'était incroyable.

Il dépose ses lèvres sur les miennes, je dépose ma tête sur son torse, et lui, mets sa main dans mes cheveux pour jouer avec mes mèches. Pendant quelques minutes, on reste ainsi. Puis je reviens à la réalité.

Les cours...

Je soupire et dit à Aaron:

-On a cours cet après-midi, mais personne du groupe ne vient.

Je le sens se crisper face à ma remarque, il me répond légèrement affolé:

-Désolé, mais il faut que je sois présent en cours.

-Alors on ira en cours, ça ne me pose pas de problème.

Il réussit à se détendre.

-Tu veux regarder un film ?je demande en souriant pour changer de sujet. C'est toi qui choisis.

-Forrest Gump ?me propose-t-il hésitant.

-Okay, va pour ce film ! On va le regarder dans le salon, vas-y, je te rejoins dans cinq minutes. Je vais ranger notre bazar et m'habiller.

Il hoche la tête, se rhabille et part de la chambre. Je prends les mouchoirs pour les jetter dans la corbeille. J'ouvre la fenêtre pour que l'air frais de l'automne entre. Je sens soudainement le vent me parcourir les jambes, je remarque que je suis toujours en sous-vêtement et prends le premier pantalon qui me tombe sous la main. J'enfile mon jogging à la va-vite et pars dans le salon pour retrouver Aaron en larmes. Quand nos regards se croisent, je peux voir toute la peur du monde dans son regard. J'essaye de m'approcher de lui, mais d'un geste brusque et rapide il couvre son visage avec ses bras et recule. Je reste silencieux, en retenant mes larmes.

Oh Aaron...tu ne mérites vraiment pas ce que tu vis chez toi...

Mais je n'ai pas pu me retenir, je me suis mis à genoux devant Aaron et lui demande d'une voix briser par mes pleurs:

-Aaron...il se passe quoi chez toi...?

The MoonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant