(⚠️ attention ce chapitre pourrait contenir des scènes violentes, je conseille donc à toute personne sensible de quitter la fanfiction qui deviendra de plus en plus violente ou de sauter le chapitre. Je ne suis pas responsable de vos choix.⚠️)
-Ne me provoque pas Arthur.. Ai-je marmonné sentant le bout de mes doigts me picoter d'une envie de lui retourner mon poings au visage.
-Pourquoi Tom, hum ? Tu as peur... Il me frappa une première fois l'épaule me faisant légèrement bouger. Pourquoi n'oses-tu pas ? Tu penses que je ne fais pas le poids ? Il me frappa à nouveau l'épaule ne voulant qu'obtenir une réaction de ma part. Allez Tom vas-y, ne me dis pas que tu as peur de redevenir le monstre que tu étais Tom, parce que tu n'as jamais cessé de l'être ! Il s'apprêtait à me renvoyer un coup de plus au même endroit, mais cette fois-ci, j'ai agrippé fermement son poignet en resserrant mon emprise un peu plus à chaque seconde, forçant vers le bas et profitant de la satisfaction d'entendre son os craquer sous mon emprise.
Arthur gémissait chaque fois plus fort. Son os tremblait entre mes doigts et mon sourire s'étirait sur mes lèvres. Le jeune homme tenta de frapper à coup de poing la main qui s'était enroulée autour de son poignet, mais rien à faire, il ne faisait pas le poids face à ma force. Il se débattait et tentait de frapper mon corps mais je ne bougeais pas, complètement perdu dans le feu de l'action. Complément perdu dans le passé.
-Tu n'es qu'un animal Tom ! Tu n'es qu'un animal et c'est pour ça que t'as place à toujours été avec "maman"! Hurlait-t-il douloureusement.
Flashback:
Je fus tiré de force hors de cette camionnette où était encore Bill, recroquevillé dans un coin et apeuré lui-même. J'ai tenté de me débattre de l'emprise des deux tas de muscles qui me tiraient vers cette énorme bâtiment. Mon petit corps fin d'enfant ne faisait visiblement pas le poids. Je fus entraîner dans de long couloir avant que l'un d'eux ne choisisse une porte qu'ils ouvrirent rapidement et me jetaient dedans, ôtant mes quelques vêtements malgré mes protestations. J'avais beau me débattre et tenter de tirer sur mes vêtements pour les garder. Les deux jeunes hommes me plaquèrent contre le mur pour me dévêtir de force et me poser brusquement sur un lit.
Mon visage était complètement écrasé contre le matelas, m'empêchant de voir ce qui se passait autour de moi. La porte métallique face à moi s'ouvrit à nouveau et un homme en sorti rapidement. Il tenait une batte en métal entre les mains et portait de gros gants qui semblaient être pour la cuisine, un foulard était attaché autour de son bas de visage et ses grosses bottes résonnaient dans la petite pièces. Les deux musclés m'ont tenu immobile, ne réagissant pas à mes gestes.
La barre de métal était étrangement rouge comparer à son manche et une odeur de brûler se faufila dans mes narines, plus il se rapprochait, plus il faisait chaud. J'ai rapidement compris.
-Non s'il vous plaît non ! Ne me faite pas ça ! Non ! Je me débattais, hurlais. Mes larmes coulaient tel ruisseau le long de mes joues et avant que je ne puisse protester une fois de plus. La barre brûlante fut poser sur le bas de mon dos, fumant et brûlant toute la surface.
J'en hurlais à en perdre la voix, la sensation était juste insoutenable au points que j'en perdis conscience.
***
Les paroles amères de Arthur avaient déclenché des souvenirs lointains que j'aurai préféré oublier. Il l'avait fait exprès comme il l'avait d'ailleurs fait pendant toutes ces années. Plus la rage montait plus je tirais son poignet vers le bas entendant ses os se défaire sous mon emprise, ignorant complètement les gémissement étouffés de Arthur et les regards apeurés des enfants autour de nous.
Arthur me poussa contre un mur, mon dos claquant fortement contre la surface ne me déstabilisa point.
-Tom arrête... Tu vas me le casser complètement ! Exigeait Arthur en m'envoyant quelques coups de poings dans l'abdomen qui pendant une fraction de seconde ne me dérangeait plus. Il tira sur son bras pour essayer de se défaire de ma force mais il n'y avait rien à faire.
Autour de nous, tout le monde s'agitait et pleurait, me suppliant d'arrêter. Arthur me traîna dans la pièce, me faisant heurter les meubles et les murs sur notre passage cassant tout les objets qui traversaient notre chemin. Bill, ainsi que Gustav, furent alerter par l'agitation et accoururent vers la source du problème en tombant nez à nez avec le désastre.
-Venez les enfants on va jouer... à un grand cache-cache géant dans le jardin... Gustav s'empressa de calmer les enfants. Les entraînant hors de la pièce tandis que Bill me repoussa par les épaules, me plaqua contre le mur et pressa son corps sur le miens.
-Tom stop ! Hurla t'il en rapprochant son visage du mien. Arrête... Cette vie n'est plus la nôtre ! On ne se bat plus, les gens ici sont là pour nous aider et nous sommes là pour les aider aussi... Il agrippait fermement mes poignets en les collant le long de mon corps.
-Non tu te trompes... Nos mains sont souillées de sang et il n'y a rien que nous puissions faire pour effacer le sang imprégné en nous ! Ai-je craché entre mes dents. Vous avez tous décidé de fermer les yeux sur les atrocités commises ici ! Avec toute la colère réuni en moi, je n'eu aucun mal à repousser Bill qui recula surpris par mon comportement, je ne l'avais jamais repoussé. J'ai quitté l'orphelinat pour une raison précise ! Vous m'avez tous pris pour un fou ! Mais je vous prouverais que j'avais raison et que vous avez tous tord ! Vous êtes naïf ! Ai-je hurlé contre tout ceux présent dans la pièce.
Bill resta perplexe devant moi, Georg s'était joint à nous, agenouillé à côté de Arthur pour analyser la gravité de sa blessure. Je suis resté fixer un instant, mon regard poser sur celui de mon frère. Il put rapidement sentir à quel point j'étais déçu de sa naïveté. Arthur garda ce même sourire idiot au visage malgré la douleur.
J'ai rapidement compris que personne ne me croyait et que personne n'était de mon côté. Mes yeux se sont rapidement posés sur tout les individus ici présent. Ils avaient tous des airs apeurés, comme s'ils avaient à faire à un fou. Comme si j'avais dépassé toute les limites de la parole.
Je me suis arrêté sur Bill, mon propre frère. Un rictus s'échappa de mes lèvres et je tournais les talons, laissant tout le monde bouche bée et prévenu, je l'espérais.
Je quittai la maison, titubant jusqu'au garage que j'ouvris en forçant sur ma douleur. Le portail s'ouvrit sur ma moto, elle était encore ici, personne ne l'avais touché. J'entrais dans la pièce et tirais sur la petite chaîne qui illumina la pièce.
Mon casque était posé sur le siège de l'engin. J'ai lentement passé la main sur le siège poussiéreux, attrapant ensuite mon casque pour l'enfiler sur ma tête, je n'avais pas perdu l'habitude de la conduire. Du moins, j'osais l'espérer.
J'enjambais ma pote où je pris place, je serrais mon emprise sur le guidon, et rentrant la béquille en entraînent la moto hors du garage. Je tournai quelques fois le guidon avant de démarrer l'engin.
Bill était arrivé trop tard, il s'était mis à me courir après comme il pouvait en faisant de grand signe de main.
-Non Tom reviens s'il te plaît ! Hurla-t-il alors que j'étais déjà loin derrière,
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Lügen
ФанфикMaxina, une jeune fille qui se voit perdre soudainement son père, assassiné lors d'un voyage d'affaires à Los Angeles. Rongée par la colère et la soif de vengeance, la jeune femme quitta le Mexique et toute sa vie pour retracer les pas de son père e...