Chapitre 37

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Depuis deux jours je suis dans des jours sans. J’ai mes souvenirs qui viennent par millier la nuit et la journée, être entourée de monde m’oppresse. C’est pour cette raison que je n’ai pas voulu aller à la petite réunion qu’ils ont organisée hier.

Je suis donc allée dans cette salle où je vais reprendre ma carrière de psychologue même si elle a été plutôt courte la dernière fois, mais, j’avais réussi à aider une personne. Marcel. Grâce à lui j’ai pu prendre conscience de mes capacitées à analyser les gens et j’ai pu voir qu’en creusant un peu on peut toujours découvrir la raison de l’agissement de chacun.

Il avait malheureusement perdu son frère et je l’ai aidé à faire son deuil en exprimant son passé qu'il refoulait depuis tant d’années. Une partie de moi culpabilise de son sacrifice, mais, après de longues semaines où j’ai pu réfléchir à ma vie, je pense que s’il l’a fait, c'est pour lui, sa rédemption, comme il me l’a dit.

Aujourd’hui j’ai du mal à bouger de mon lit et j’entend des coups sur ma porte.

-On a entraînement ce matin, je t’attend en bas.

Oh punaise j’avais oublié et pour être honnête j’ai aucune envie de me battre aujourd’hui et avec un homme.

-On est obligé?

-Oui sauf si t’es en train de mourir mais si tu réponds c’est que tout va bien. il soupire en rigolant. Bon aller bouge je t’attend en bas.

Je crois rêver deux secondes en l’entendant rigoler mais je dois bouger et ça me prend la tête.

Au bout de trente minutes d’entraînement sur le ring où il m’aide à esquiver les coups, il remarque très bien que j’ai pas de force alors il met fin à mon martyr.

-Bon comme je suis quelqu’un de gentil on va arrêter là pour aujourd’hui et on reprendra après-demain parce que je suis en mission donc c’est ton jour de repos.

-Okay.

-Juste comme on ne fait pas de renforcement musculaire, j’aimerai au moins qu’on fasse la planche.

-Combien de temps?

-Jusqu’à ce qu’on lache.

-Okay.

Je me mets en position tout en lui disant que je ne suis clairement pas au même niveau que lui, il lance le chronomètre et au bout d’une minute trente, je commence à sentir mes muscles trembler tandis que lui reste stoïque comme s' il était allongé dans son lit. Mais je résiste et au bout d’un certain temps qui me semble être une éternité, je m’étale sur le sol et Mathias me suit.

-C'est pas mal, t’as fait deux minutes trente. C’est beaucoup plus que les premières fois où tu dépassais pas la minute.

-Ouais, bientôt je ferais trois minutes. Mais bon pour le moment je vais me doucher, à plus.

En arrivant dans la salle de bain, je me dévêtie et me regarde dans le miroir. C’est devenu un rituel à chaque douche, je me regarde pour m’accepter de plus en plus. Aujourd’hui comme je suis pas au top, je me focalise que sur les cicatrices qui composent mon corps. Grâce au sport, mon ventre commence à être plutôt plat avec une petite couche de gras qui permet de protéger mes muscles de tous les coups que je prend en une journée avec ma maladresse. Mes bras, mes fesses ont légèrement gonflés et mes cuisses il n'y en avait pas besoin car elles sont assez grosses dû à mes différentes années de danse qui ont formées mes muscles.

En sortant de ma douche, je vais descendre dans le bureau de Marco et je croise Jess. Je me stoppe donc et me tourne vers lui.

-Salut, comment ça va?

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