The truth of a life

Chapitre 36 (Nathanaël)

-Donc tu es en train de faire un médicament qui permettrait à ceux atteint d’un cancer de guérir, mais c’est du génie.

-Ouais c’est ça mais après il peut y avoir des effets indésirables, je n’en suis pas encore à la phase de test sur l’humain.

Au loin, j'aperçois Célestine nous regarder et elle a clairement l’air jalouse. Ça me fait doucement sourire et je l’invite à nous rejoindre. Malgré le regard noir que je viens de recevoir elle arrive vers nous et je m’excuse auprès d’Eïla de la laisser quelques minutes.

-Qu’est-ce qu’elle veut miss jalouse?

-Je ne suis pas jalouse.

-Ouais ouais c’est ce qu’on dit?

-Mais, je ne suis pas jalouse.

-Alors pourquoi tu nous regardais comme si t’allais nous tuer, ou la tuer elle?

-C’est mon regard naturel et puis, je sais pas, elle est bizarre. je pince mes lèvres au bord du rire. Pourquoi tu rigoles, c'est pas drôle!

J’ai même pas le temps d’ouvrir ma bouche pour m’exprimer qu’elle me coupe.

-Bref, j’ai besoin de toi pour déplacer un carton dans la salle vide à côté de l’infirmerie. Donc une fois que t’auras fini avec elle tu me rejoins là-bas ça te va?

J’ai comme l’impression que son interrogation n’en est pas une mais bon tout bon chevalier servant se doit de sauver sa princesse.

-A vos ordre princesse.

Elle me lance un regard sceptique et quelque peu jugeur, l’air de me dire “T’es très bizarre toi” avant de tourner les talons et de me laisser au milieu de la pièce.

-Elle te voulait quoi?

-Rien, elle a juste besoin de mon aide. Donc on parlait de moi, mais, toi c’est quoi ta spécialitée?

-J’aime éliminer tous les sites pornographiques, les sites de ventes d’humain et tout ce qui peut toucher l’intégrité d’un humain. Mais aussi je permet d’éclairer le grand public sur les complots manigancés par le gouvernement.

-Excusez-moi de vous déranger, mais, Eïla? Je peux te parler? Intervient Marco.

-Oui bien sûr.

-Bon j’y vais, à plus tard.

-A plus tard, me répondent-ils ensemble.

Devant la porte, j’attends que Célestine me dise d’entrer. Chose qu’elle fait quelques secondes plus tard. En entrant, je la voie sur la pointe des pieds avec des cartons qui lui tombent quasiment sur la tête alors j’accoure vers elle pour la dégager de son encombrement.

-Toujours je suis obligé de te sauver. Va falloir payer bientôt.

-Je te paye avec ma présence et crois moi c’est beaucoup.

-Bon alors pourquoi tu avais besoin de moi?

-Bah, pour les cartons que tu viens de poser par terre. D’ailleurs, ça te dérange d’aller les poser là-bas?

Elle me pointe le coin de la pièce et je m'exécute.

-Est ce que tu pourrais enlever ce qu’il y a dans le carton orange?

Je fais ce qu’elle me demande et en revenant près d'elle, je reprends la parole.

-Tu vas devoir me payer avec beaucoup plus que ta présence si tu m’exploite comme ça.

-T’en fais pas, c'est le dernier truc que je te demande. Si tu veux tu peux aller rejoindre les autres.

-T’as qu’à venir avec moi.