Chapitre 47

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Comme à mon habitude, je range un peu la salle qui m’a été réservée afin de la mettre en ordre et faire en sorte que quand je prendrais ma fonction de psychologue, cette salle soit prête.

Je veux que quand on y rentre, on s’y sente bien et à l’aise. C’est pour cela que je mets plusieurs poufs, des affiches assez claires et bientôt les tatamis seront livrés. Il y aura ainsi un coin détente au niveau du bureau où l’on pourra discuter et un coin pour se défouler et pourquoi pas atténuer la colère de certaines personnes.

J’aime vraiment être dans cette pièce car je l’a fais à mon effigie et ça devient un refuge pour me changer les idées. Il y a du silence et certaines fois je mets de la musique car le silence me fait un peu peur.

Le réveil sonne et je vais voir Amaël. Je le mets sinon je ne vois pas le temps passer et je n’irait presque jamais le voir. Surtout que c’est les heures où Eïla ne va pas le voir donc j’en profite. J’ai pas envie de la croiser parce que je ne sais pas comment me comporter en sa présence.

-Salut petit combattant, je lui sers la main et elle ne se sert toujours pas autour de la mienne. Bon, on t’attend tous tu sais. Il ne manque que toi pour que la bande soit complète et puis je crois que tu manques réellement à Eïla, de ce que Nathanaël m’a dit, elle reste presque deux heures à chaque fois. Donc réveille toi au plus vite.

Je reste encore un peu à le regarder en lui racontant deux trois anecdotes. Puis, je me décide à partir quand je croise Eïla, je lui souris poliment et vais pour m’éclipser.

-Célestine, je peux te parler?

-Heu, je me retourne vers elle un peu perdue, oui bien sûr.

Un miracle est en train de se passer.

-Ecoute je suis désolée pour le ton que j’ai employé la dernière fois, je n’aurai pas dû être aussi cru avec toi d’autant plus que tu voulais m’aider. Alors désolée.

Je suis assez embarrassée parce que je ne m’attendais vraiment pas à ça de sa part. Donc comme elle fait un pas en avant, je vais essayer de faire la même chose.

-T’en fais pas c’est déjà oublié. Ça arrive d’être de moins bonne humeur. Mais sache que si t’as besoin de parler je suis là.

Je finis avec un sourire auquel elle me répond et je pars avant que la conversation s’éternise. Je ne suis pas prête à discuter avec quelqu'un qui ne fait pas partie de mon cercle d'amis. Ça épuise ma batterie et elle n’est déjà pas très élevée ces derniers jours même si depuis trois jours je me sens bien. Merci Nathanaël.

-Oh tiens Célestine on peut parler ?

Marco apparaît de nul part et il manque de me faire peur avec sa voix. Moi qui pensait aller m’enfermer dans ma grotte c’est loupé. Je dois suivre mon très cher père pour parler de je ne sais quoi.

-Oui je te suis.

Dans tous les cas, sa question n’en était pas une. Je le suivais déjà avant. on s’installe dans son bureau, moi sur un fauteuil et lui prend appuie sur son bureau.

-Je sais que ça remonte à un certain moment, mais, tu m’avais demandé de rentrer en France pour te recueillir sur la tombe de tes parents.

J’avais oublié avec tout ce qui s’est passé. Cependant, j’hoche la tête en attendant la suite.

-Donc mes contacts m’ont appelés hier et ils sont tous disponible pour que l’on se voit fin juin afin de régler les dernières affaires. Alors, si tu es toujours d'accord, nous pouvons y aller et organiser cette escapade.

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