Mon Motard [Ennemy To Lover]

𝑪​𝒉​𝒂​𝒑​𝒊​𝒕​𝒓​𝒆​ ​𝑽​

Je vais devoir mener ma propre enquête...
Comment faire ? Euh... je ne sais pas. Enfin bon je réfléchirais à ça après mon cours de sport qui a lieu dans 5 minutes.

Et ce que je déteste c'est que les vestiaires sont mixtes. Parfois il y a des mecs qui nous regardent pendant qu'on se change. Ça me donne la nausée.

Le cours de sport commence comme d'habitude et nous finissons enfin après deux longues et intensives heures de sport.
Comme toujours j'ai oubliée mon pull sur le banc,mais Lydia ne m'attendait pas cette fois-ci.

Habituellement comme j'oublie toujours mon pull elle m'attends mais la elle ne le fait pas, comme si elle m'en voulait de quelque chose, je ne comprends pas ... Enfin bon, je termine et me précipite vers le vestiaire.
Tout le monde était parti sauf une personne, Lorenzo, qui se changeait.

Je ne suis pas le genre de fille à mater les garçons quand ils se changent mais mes yeux ne voulaient pas se détourner, j'étais captivée par son torse, on voit bien qu'il va à la salle.
C'est pour ça qu'il plaît autant aux filles, et qu'il m'a plu à moi..Lorsque nous étions encore que des enfants.
Je secoue la tête.
Non, oublie cette histoire, tout ça c'est du passé et Lorenzo est juste un sale c*nnard pas attirant.

Je l'ignore et finis de ranger mes affaires de sport, mais soudain on me pousse brutalement contre un casier.
Je pousse un cri de choc et de douleur dû à l'impact. Je ne comprenais pas ce qui était en train de se passer.

-Lorenzo, c'est toi ? Qu'est-ce que tu crois faire espèce de c*nnard, lâche-moi. Je lui ai balancé, d'un ton menaçant et autoritaire. Il ricana.
Il se tient derrière moi, il a une main de chaque cotés de ma tête et il plaque son corp contre le mien.

-Pour commencer, parle-moi mieux. Tu ne sais pas à qui tu t'adresses.
Et pour finir, tu crois vraiment être en position de me menacer ? Dit-il en gloussant.

-C'est moi qui pose les questions, compris ? Poursuit-il en prenant mes deux poignets et les plaqua au dessus de ma tête avec assez de pression pour me faire mal. Je pousse un cri de douleur.

-Compris ? Me demande t-il une seconde fois, son ton, légèrement plus menaçant, j'hoche la tête, et il sourit narquoisement.

-C'est bien. Il déclare, puis il me tapote la tête comme pour dire "bon chien."

Mon sang bouillone mais je ne peux pas me débattre, il est trop fort, mais s'il croit que je vais rien faire pour autant, il se met le doigt dans l'œil, je commence à hurler pour que l'on m'aide.

-À L'AIDE, AU SECOU-.... Je n'eus le temps de terminer ma phrase qu'il place sa main sur ma bouche, me faisant taire. Je me débats autant que je peux, mais je ne peux rien faire contre la force de ce c*nnard.

-Tu veux vraiment me mettre sur les nerfs ? Me demande t-il, ensuite il commence à me serrer fort mon poignet, si fort que je suis certaine qu'une marque rouge va apparaître sur mes poignets.

Je me débats et j'essaie de crier mais mes cris sont étouffés par sa main plaquée contre ma bouche.
Je le regarde, mon regard suppliant qu'il retire sa main de ma bouche pour que je puisse lui dire quelque chose.
Finalement il accepte et la retire enfin.
-Qu'est-ce que tu me veux ? Je lui demande d'un ton sec et arrogant.

-Pfft.. Il rigole de manière arrogante, je déteste quand il rigole comme ça, il se croit supérieur, et ça me donne juste envie de lui coller mon poing dans la tronche.

-Uhm, pour te répondre, si je suis là c'est pour-.. Il n'eut le temps de finir son explication que quelqu'un frappa à la porte et dit :

-Y a-t-il quelqu'un ? Demande-t-il.
Vous n'avez pas le droit d'être là.
On voit la poignée de la porte d'entrée des vestiaires se baisser, je n'eus le temps de réagir que Lorenzo me tire dans un casier avec lui,et le vieil homme rentre et vérifie tout le vestiaire, ne comprenant par l'origine des bruits qu'il entendait.

Pendant ce temps on est à l'étroit dans le casier car il est assez petit, nos corps sont collés, c'est assez gênant et je commençe à m'imaginer toutes sortes de scénarios salaces, je rougis timidement et essaye  d'écarter ces pensées de ma tête.

-Je te fais de l'effet ? Glousse-t'il.

-Arrête de raconter des co-.... Il met de nouveau sa main devant ma bouche, il va m'empêcher de parler combien de fois aujourd'hui, bordel !

-Quel était ce bruit ? S'interroge l'agent de nettoyage.
Il se met à chercher plus profondément dans le vestiaire qui est d'ailleurs très grand.
Lorenzo approche sa tête de mon oreille, je sens son souffle chaud contre ma nuque, ma respiration devient saccadée et mon cœur bat la chamade.
-Parle moins fort la prochaine fois, Me chuchote-t-il. Je ne peux m'empêcher de rougir. Nos visages et nos corps sont justes trop proches ! Il recule, son visage me regarde avec un sourire satisfait comme s'il était content d'avoir déclenché cette réaction de ma part, comme s'il savait l'effet qu'il me procure.

L'agent de nettoyage sort enfin de la pièce et nous sortons enfin du casier.
Je n'en pouvais plus, les secondes semblait durer une éternité et l'air se faisait de plus en plus rare dans ce casier.

Lorenzo sort du casier et se dirige vers la sortie sans dire un mot, essayant désespérément d'ouvrir la porte, qui était fermée à clé.

-Bordel, la porte est verrouillé, on est coincé ici.. M'informe t-il.

𝑎​ ​𝑠​𝑢​𝑖​𝑣​𝑟​𝑒​..