𝑪​𝒉​𝒂​𝒑​𝒊​𝒕​𝒓​𝒆​ ​𝑽​𝑰​𝑰​

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Soudain un docteur sort de la salle d'opération et m'annonce les résultats.

Les résultats me font pleurer.

-Il va bien, il est réveillé. Vous pouvez aller le voir. Dit le docteur.
J'étais si contente !
Je rentre dans la salle et je vois Lorenzo assis dans son lit. Ses jambes sont couverte d'un couverture et il me jette un coup d'œil.

-Tu vas bien ? Demandai-je timidement.
Je ne savais pas pourquoi mais cette fois-ci il me faisait beaucoup d'effet.
J'étais à peine rentrée dans la pièce que mes joues ont prit une teinte rosée et mon cœur accélére.

-Oui. Dit il fermement.
Je m'assois sur le côté du lit en l'observant.

Soudain il glousse.

-Je ne savais pas que je te faisais autant d'effet. Dit il en rigolant.
Je détourne rapidement la tête, gênée.

-C'est faux, c'est juste qu'il fait chaud dans la salle. Et puis, comment peux-tu faire des blagues comme ça dans ton état ! Je me faisais du soucis.. Dis-je.

-Les fenêtres sont ouvertes. Et tu t'ai fais du soucis pour moi hein ? C'est mignon.. Dit il en rigolant de nouveau.

J'étais trop embarrassée pour lui faire face alors je gardais ma tête tournée.

Alors, tu t'es inquiétée pour moi, hein ? Dit-il avec un sourire narquois.

-Pfft, non, j'en ai rien à faire espèce d'abrutis, je venais juste voir... Annonçai-je. Je me dirige vers la sortie et j'étais sur le point d'ouvrir la porte mais Lorenzo me prend par le poignet et me plaque contre le mur, une main a côté de ma tête et son autre main, sur ma bouche, m'empêchant de sortir ne serait-ce qu'un mot de ma bouche.

Des coups de feux se font entendre dans le couloir.

-Bordel, ils nous ont retrouvés. Dit-il.

Lorenzo me tire par le poignet et regarde en bas de la fenêtre.
Il y avait environ 2 mètres de hauteur.
Il me prend dans ses bras, une main derrière mes genoux et une autre dans mon dos, il me soulève et saute par la fenêtre.
On tombe dans un buisson et je pousse un cri de douleur en haletant.
Il y a des ronces !
Quelques unes se sont plantées dans mes bras et ont déchirer légèrement mes vêtements.

Lorenzo me fit signe de me taire et nous courons je ne sais où. Je le suivais sans trop me poser de question.

Mais c'est la seconde fois que des hommes avec des armes à feux nous poursuivent... qui sont ces personnes ?
Et pour qui travaillent-elles ?

Je n'avais aucune réponse à mes questions.

Lorenzo était à peu près à 10 mètres devant moi car il courait plus vite que moi et trois hommes étaient à notre poursuite, ils étaient environ à 15 mètres de moi je dirais.
Je reçois une balle dans la jambe,et je m'effondre au sol de douleur en criant et en pleurant.

Lorenzo se retourne brusquement en entendant mes cris et se précipite vers moi. Ses sourcils se froncent et on aperçoit la colère sur son visage.

-Lequel de ces trois salopard a osé te toucher ? Demanda-t-il, furieux.
Ses mains tremblaient de colère
et je pointe du doigt l'homme qui m'a tiré dessus et sans hésitation. Soudain, Lorenzo court dans sa direction.
L'homme essaie de tirer, mais manque de chance, il n'a plus de balle.

Lorenzo attrape son bras et lui fait une prise de judo, l'homme s'éclate le dos contre le sol.
Les os de son dos font un bruit de craquement, mes yeux s'écarquillent d'horreur.

Lorenzo lui tord le bras et l'on entend ses os craquer et se casser. L'homme cri de douleur tandis que les deux autres hommes regardent la scène avec horreur, n'osant pas tirer, horrifiés.

Il prend l'arme d'un des deux homme restant et la pointe contre sa tempe, le métal froid lui provoquant un frisson.

-Un mouvement et je bute ton collègue, pigé ? Demanda Lorenzo fermement.
L'homme hoche la tête et Lorenzo tire une balle dans la tempe de son coéquipier malgré l'obéissance de l'autre homme.

Il tire également une balle entre les yeux du dernier homme mais le visage de Lorenzo n'indiquait pas de peur ou quoi que ce soit, il était entrain de sourire.
Il semblait fou comme-ci tout les événements parcouru jusqu'ici n'était qu'amusement.

Il pousse un soupire en disant :
-P*tain je déteste salir mes vêtements.

La seule chose qui l'inquiète actuellement c'est ses vêtements ? Je rêve. Il s'approche de moi et me tend la main mais je tremble de peur et je recule.
En voyant qu'il me faisait peur, Lorenzo baisse sa main et écarquille les yeux. Je baisse les yeux et voit ses mains trembler. Son regarde affiche de la peur, tristesse et d'autres émotions que je n'arrive pas à décerner.
Il me regarde comme-ci je le voyais comme un monstre.
Une larme coule le long de sa joue et la culpabilité monte en moi. Je sais que Lorenzo a fait tout ça pour me sauver et m'aider mais je ne pouvais m'empêcher d'être effrayée. J'ai une boule au ventre.

Tandis que je souffrais de douleur, Lorenzo était encore sous le choc, mon sang se vidait à vu d'œil. Bordel je ne vais quand même pas mourir comme ça ?

-Toi aussi tu me vois comme un monstre alors ? Dit-il. Sa voix était brisé et je pouvais sentir mon cœur se serrer dans ma poitrine à sa question. Je ne réponds pas et Lorenzo descend ses yeux lentement le long de mon corps. En voyant le sang dégouliner de ma jambe, Lorenzo reprend ses esprits et commence à soigner ma blessure avec des bandages qu'il a trouvé dans l'hôpital. 
Il se dépêche de me soigner comme il se doit.

Tu sais, je ne voulais pas que tu me vois comme un monstre... Dit-il.

-Pardonne moi, je ne voulais pas que tu le prenne comme ça. J'étais juste... terrorisée. Rétorquai-je.

Lorenzo sourit à ma réponse et sans réfléchir je le tire sur moi et je l'enlace. Nous étions tout les deux allongés par terre dans les bras de l'autre. Son odeur était apaisante et sa peau était chaude.

Je me blottit contre son torse et il enroule ses bras autour de ma taille.
Je rougissais et mon cœur battait la chamade.

Je relève la tête de son torse et nous nous regardions dans les yeux, il rapproche lentement son visage du mien, je sentais son souffle chaud s'écraser contre mon visage et sa respiration accélérer.

Nos visages ses rapprochèrent jusqu'à ce que nos lèvres se touchent enfin.
C'était un baiser long et passionné, il place ses mains derrière ma tête pour l'approfondir. Tandis qu'un gémissement m'échappe, ce qui lui arrache un sourire narquois.

Une fois que nous rompions notre baiser à bout de souffle, nos respirations étaient saccadées et nos yeux ne se quittaient pas une seconde du regard.
Il ferme ses yeux et je fis de même.
Je sentais quelque chose de froid tomber sur mon corps, j'ouvre légèrement les yeux et il je vois qu'il est en train de neiger.

La neige s'abattait calmement sur nos corps allongés sur le sol. J'étais dans ses bras et lui dans les miens.
Je ferme les yeux et je m'endormis.

𝑎​ ​𝑠​𝑢​𝑖​𝑣​𝑟​𝑒​..

Vous kiffez toujours la série ou pas ? ⚡

Mon Motard [Ennemy To Lover]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant