𝑪​𝒉​𝒂​𝒑​𝒊​𝒕​𝒓​𝒆​ ​𝑽​𝑰​𝑰​

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Mon ventre gargouille bruyamment. Mais je me souviens que Raphaël, un garçon assez étrange de ma classe m'avait donné des chocolats que j'avais laissée dans mon casier.

J'allai alors les chercher et les prenna, je me tourne vers Lorenzo, assis dans un coin de la pièce.

-Tu en veux ? Lui proposai-je.

-Oui. Il se lève et s'avance vers moi, je lui donna la moitié de la tablette de chocolat et je pris l'autre moitié.

Je commença à manger et Lorenzo aussi.

-Tu les as acheté où ? Me demande-t-il.

-Je ne sais pas, c'est Raphaël qui me les a donné. Je lui répondis simplement.

-Raphaël ?! Il essaya de recracher le chocolat, mais c'était trop tard, il l'avait déjà avalé.

-Qu'ece qu'il y a ? Je lui demande, curieuse de sa réaction soudaine.

-Tu ne le sais donc pas ?... Raphaël s'est fait virer du lycée car il a était pris entrain de mettre de l'aphrodisiaque dans du chocolat....
M'explique-t-il.

-QUOI ?! Criai-je.
De toute façon c'est supportable. Je lui dis.

-Pas vraiment non, il est presque impossible d'être indifférent aux effets. M'annonca-t-il.

-Les effets apparaissent au bout de combien de temps ? Lui demandai-je.

-Dans environ 10 minutes..et les effets peuvent durer une heure, voir plusieurs heures. Rétroqua-t-il.
Je soupire à sa réponse.

-Et quels sont les effets exact ? Lui demandai-je.

-Je ne sais pas trop mais de ce que j'ai entendu, tu vas avoir très chaud.
Je vais pas te faire un dessin mais tu auras des envies. M'expliqua-t-il.
Je rougis timidement et en voyant ma réaction, il sourit avec arrogance.

Le temps passait et je commencait à avoir de plus en plus chaud. Et je ne vois plus Lorenzo.
Je le cherche et va dans les toilettes quand soudain j'entends des halètement et une respiration irrégulière. Mais... j'entends également des...bruits...comme des gémissement ?.. Je me couvre la bouche pour ne pas faire de bruit et je deviens toute rouge, les battements de mon cœur accélère, je sens que je suis entrain de mouiller.

Est-ce que Lorenzo est entrain de faire ce que je pense ?...
Je recule sans faire aucun bruit quand soudain je glisse par terre à cause d'un flaque d'eau.
Je cri de douleur et les bruits d'halètement et de gémissement disparaissent soudainement.

-Éléna c'est toi ? Me demande-t-il de dedans la cabinet.

-O-oui.. Je bégaie, encore abasourdie de ce que Lorenzo était entrain de faire, il sort du toilette.

-Qu'est-ce que tu fais la ? Tu es la depuis longtemps ? M'interpella-t-il.

-Euhm, non non... je viens tout juste d'arriver. Je lui réponds en essayant de lui mentir.
Il m'observe et en voyant mon état troublé il a tout de suite compris que je mentais, alors il affiche un sourire arrogant.

-Tu as aimé ? M'interrogea-t-il.

-Aimé quoi ? Rétroquai-je.
Il s'approche de nouveau de moi et rapproche sa bouche de mon oreille, mon cœur accélére de nouveau et ma respiration aussi.

-Ce que tu as entendu. Alors ? Me demande-t-il, un sourire narquois affiche ses lèvres.

-Non, j'aurais préférée ne jamais entendre ces bruits. Je lui répondis timidement.
Il prend mon menton et le relève.

-Je t'ai déjà dis de me regarder quand tu m'adressais la parole. Et je ne suis pas sur que ça ta déplus. Me dis-t-il, il pose ses mains sur mes hanches et me fait reculer jusqu'à ce que je sois dos au mur.

-Le chocolat t'a fais perdre complètement la tête ! Je lui dis.
Lâche-moi. Je lui dis froidement.

-Non. Il rétroqua.
Je le gifle violemment et le pousse avant de partir en courant.

-Tu es taré ! N'ose même plus t'approcher de moi. Ma tête commence à chauffer, et je commence à avoir chaud.
Ce sont les effets du chocolat ?.. Sûrement.
Je n'arrive plus à réfléchir correctement, la seule chose que je sais c'est que mon corp en a envie.

Mais jamais de la vie je ferais ça avec un c*nnard pareil. En parlant de lui, il s'approche de moi, furieux.

-Je t'ai blessé ? Je lui demande avec arrogance.
Sans dire un mot il me tire les cheveux et me force à m'agenouiller.
Je pousse un cri de douleur.
Il s'accroupit et me dit que la prochaine fois que je le giflerais, il ne m'épargnera pas.

Il se rélève et lâche mes cheveux, je me relève.

-Et si nous en reprennions la où nous nous sommes arrêté ? Il m'annonca.
Mon cerveau voulait refuser car c'était mon ennemi, mais mon corp voulait accepter car il en avait tellement envie.

Je finis par accepter.

𝑎​ ​𝑠​𝑢​𝑖​𝑣​𝑟​𝑒​





Mon Motard [Ennemy To Lover]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant