CHAPITRE XXII

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-Moi aussi je t'aime grand-frère... Dis-je en l'enlaçant fort, je le lâche et me relève, je m'apprête à partir et je jette un dernier coup d'oeil à son cadavre qui se trouvait sur le sol.
Je sors finalement de la pièce et pars rejoindre Ilay.

Je rentre dans sa voiture et lui donne mon adresse pour qu'il me rammène chez moi.
Quelques minutes plus tard, je rentre chez moi mais je reçois un appel soudain.
C'est Lorenzo.

Je décroche.

-Allo, Éléna ? Dit Lorenzo d'une voix basse et fatiguée.

-Oui, pourquoi tu m'appelles ? Demandai-je.

-Tu peux venir chez moi ? Demanda-t-il.

-Il fait presque nuit... Rétorquai-je.

-Je t'envoie moi chauffeur ne t'inquiète pas. Annonça-t-il.

-Oh, d'accord, à tout à l'heure. Dis-je.
Je me coiffe et m'habille puis quelques minutes plus tard je vois une voiture de luxe se garer devant chez moi, je me précipite de descendre et un garde du corps m'ouvre la porte et je rentre dans la voiture.

Je regardais le paysage à travers les fenêtre.

15 minutes passent et on arrive chez Lorenzo, cette fois-ci ce n'est pas le garde du corps de Lorenzo qui m'ouvre la porte mais c'est Lorenzo en personne.
Il me sourit chaleureusement et je rougis timidement puis je détourne la tête.

Il me tend la main pour me sortir de la voiture et j'attrape la sienne. Il me sort puis lorsque je suis endehors de la voiture, il continue de me tenir la main.

Je sens mon coeur battre ma chamade et mes joues devenir  encore plus rouge et je voyais que Lorenzo l'avait remarqué, vu son sourire narquois.
On arrive chez lui et on se regarde face à face pendant plusieurs secondes. Le silence n'était pas gênant mais plutôt agréable.

-Écoute Éléna... j'ai plutôt réfléchi et... est-ce que tu veux sortir avec moi ? Demanda-t-il.
Mes yeux s'écarquillent et j'hoche la tête pour lui faire comprendre que je le voulais.
Il place ses mains sur ma taille et les serres fermement puis m'embrasse. Il fait passer sa langue sur mes dents me faisant comprendre qu'il veut qu'on se roule une pelle.

Je laisse sa langue entrer et il m'embrasse langoureusement jusqu'à que nous soyons à bout se souffle.
Il rompt finalement le baiser et j'ai du mal à respirer correctement, il me pousse doucement contre un mur et prend mes poignets pour les placer au dessus de ma tête en les tenant à une main.

Son autre main reste fermement sur ma hanche et il m'embrasse de nouveau avant de reculer legèrement et de me regarder pendant plusieurs secondes.
Soudain, d'un mouvement brusque il m'enlace, je pouvais sentir son odeur et c'est agréable.

Plusieurs année plus tard :

Ilay se trouvait à mes côtés et on rigolait ensemble, on s'est beaucoup rapproché entre temps !

-Alors, la nuit de noce avec Lorenzo, t'as pas trop souffert ? Dit-il en me taquinant.
Je deviens toute rouge.

-M'en parle même pas ! Toute la semaine j'ai boîté... Dis-je en soupirant.
Soudain je sens des bras m'enrouler et un torse se coller à mon dos.

-Pourtant ça ne t'avais pas déplus hein.. Dit Lorenzo, un sourire narquois au lèvre.

Ilay rigole à sa blague déplacé et je suis littéralement à deux doigts de mourir de gêne.

-Imbécile ! Dis-je d'embarras.
Il rit et je ris à mon tour.

-Ça fait tant d'année qu'on se connait mais mes blagues déplacés te font toujours autant d'effet. Dit-il avec ce même sourire narquois.
Je l'embrasse soudainement et bizarrement son sourire narquois disparaît et il détourne le regard, je pouvais voir que mon geste brusque l'avait troublé.

-Et mes gestes innatendus te font toujours autant d'effet aussi hein. Dis-je en gloussant.

Fin

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Mon Motard [Ennemy To Lover]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant