CHAPITRE XIX

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J'irais doucement, ne t'inquiète pas. Il ajouta, avant de s'asseoir et de commencer à rouler doucement, j'enroule mes bras autour de son torse et il commence à aller un peu plus rapidement. Le trajet semblait passer vite à ses cotés malgré la vitesse. Je me sens en sécurité avec lui. Je me blottit contre son dos : je pose ma tête sur son dos et je me rapproche de lui. Je ferme les yeux et je respire son odeur. Il sent bon.

Après quelques minutes on arrive chez lui. Il gare la moto et me porte en mode princesse et il nous fait rentrer chez lui, il me fait m'asseoir sur le canapé. Je me sens pas bien, j'ai mal à la tête.

-Alors, explique moi ce qu'il s'est passé. Dit-il calmement, en me souvenant de ce qu'il s'est passé je commence à angoisser. J'ai du mal à respirer et je tremble. L'air a de plus en plus de mal à rentrer dans ma gorge, je commence à paniquer et à bouger dans tout les sens. Lorenzo le voit et il se précipite vers moi, il me fait m'asseoir légèrement allongée et il me tien la main en essayant de me calmer.

Essaie de respirer doucement et ferme les yeux. Dit-il, je ferme les yeux et essaie de me calmer, après quelques minutes je réussis à me calmer et retrouver mes esprits.

-Merci... Dis-je, ma voix tremblant un peu.

-Tu veux bien m'expliquer ce qu'il s'est passé ? Demanda-t-il calmement, j'hoche la tête et il porte toute son attention sur moi, m'écoutant attentivement.

-En fait... Ilay avait vu les messages que je t'avais envoyé pour le rendez-vous. Et puisque je travail pour lui, il a fait en sorte de me donner des heures de travails supplémentaire pour que je loupe le rendez-vous. Il m'a dit qu'il t'avait prévenu et il avait gardé mon téléphone, donc je ne pouvais pas voir les messages et les appels. Lorsque j'ai finie mon travail, je suis sortie dehors et a vu tes messages et tes appels manqués. Je t'ai appelé mais tu ne m'écoutais pas... Racontai-je puis, je fis une pause, pendant quelques secondes pour reprendre mon souffle.

Et d'un coup, Ilay  arrive par derrière et me tire jusque dans son bureau. Il a essayé de me violer mais j'ai réussie à lui échapper à temps. Expliquai-je, je regarde attentivement Lorenzo et je vois qu'il éprouve une réelle compassion envers moi. Son regard était mélangé entre de la compassion et de la colère. La colère devait surement être par rapport à ce qu'Ilay m'a fait subir.

-Pardonne moi Elena, j'aurais tellement voulu t'aider... Déclara-t-il avant de m'enlacer, il blottit son visage contre mon cou et enroule mes bras autour de mon dos et je fis de même.

-Tu ne pouvais pas savoir, d'ailleurs tu devais m'expliquer quelque chose pendant le rendez-vous qui a été annulé. Dis-je, il regarde le sol pendant un bref instant avant de me regarder de nouveau dans les yeux.

-Oui... C'est par rapport à la fille que tu as vu dans mon bureau. Annonça-t-il. En fait, j'étais obligé de le faire avec elle, pour une raison : Elle est la fille d'un chef de mafia et j'avais besoin des employés de son père pour un affrontement contre un gang. Si je ne le faisais pas elle aurait retourné ses employés contre toi, pour te tuer. Expliqua-t-il, à vrai dire je ne sais pas trop quoi en penser, il a fait ça pour moi. Et contre son gré. 

-D'accord, je comprends. Dis-je, il me souri et la tension devenait de plus en plus intense. Il semblait faire de plus en plus chaud, il s'avance vers moi et m'embrasse, j'enroule mes bras autour de son cou et il me plaque contre le canapé en se mettant au dessus de moi. Il continuer le baiser jusqu'à ce que nous soyons à bout de souffle. Son souffle chaud s'écrasait contre mon visage. Plus je le regarde plus je sentais mon cœur battre la chamade et mes joues rougir, putain.

Il me regarde et sourit narquoisement en voyant l'effet qu'il à sur moi, il m'embrasse de nouveau. Pendant le baiser, il prends mes poignets et les places de chaque coté de ma tête en les tenant fermement. Il rompt le baiser et nous nous regardons pendant un long instant avant de sourire bêtement. Il replace une mèche de cheveux derrière mon oreille puis il s'allonge, sa tête se trouvant sur mon épaule et ses bras s'enroulent autour de moi. 

Je passe ma main dans ses cheveux et sourit en voyant qu'il s'est endormi. Je caresse son dos et m'endors à mon tour.

à suivre... 

Mon Motard [Ennemy To Lover]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant