Mon Motard [Ennemy To Lover]

𝑪​𝒉​𝒂​𝒑​𝒊​𝒕​𝒓​𝒆​ ​𝑿​𝑿​𝑰​𝑰​𝑰​

Le silence commençait à devenir pesant.
Quand soudain Lorenzo commença finalement à dire quelque chose :

-Comment vous appelez vous ? Demanda-t-il.

-Andréa et vous ? Rétroquai-je.

-Lorenzo. Mais tu dois déjà le savoir non ? Dit-il.

-Non, votre frère ne m'a jamais dis votre prénom. Affirmai-je.

-Peut-être qu'il ne te l'a pas dit mais toi tu le sais non ?
Au fait, tu peux retirer ton masque,
Éléna. Dit-il en affichant un sourire terrifiant.

-Je ne sais pas de quoi vous parlez.
Enfin bref, je m'en vais. Dis-je.
Je ne voulais laisser paraître aucune source de choc.

Je me leva de la table et me dirigea vers la sortie mais tout d'un coup Lorenzo me retena en me tenant par le poignet.

-Ne pense même pas à me fuir de nouveau, surtout pas après ce que tu m'as fais.. Dit-il.
Je me retourna pour lui faire face et il retira mon masque d'un mouvement.
Il se mit à ricaner avec un visage étrangement effrayant, il avait l'air d'être devenu fou.

-Depuis que suis chef de la mafia j'ai tellement de choses à endosser que je ne peux pas rester en Espagne très longtemps. M'informa-t-il.
Tu sais à quel point ça m'a fait mal lorsque tu m'as poignardé et que tu t'ai enfuis ? Demanda-t-il, il avait l'air d'avoir perdu la raison.
Sa prise sur son poignet commença à se resserer de plus en plus et un frisson me parcourait la colonne vertebrale.

Je poussa un cri de douleur et il lacha mon poigner et son visage était redevenu
normal.

C'est étrange mais j'ai tellement envie de te buter et de te vider de ton sang, c'était d'ailleurs la première chose qui était prévue pour nos retrouvailles mais je ne me suis pas résolu à le faire. Dit-il. Il approcha son visage de mon oreille et me susurra :

Tu sais à quel point cela m'énerve lorsque un homme te parle ?
Cela m'énerve tellement que je serais capable de lui tirer une balle dans la tête à l'instant où il a ouvert sa bouche pour te parler.
Dit-il.
Mon cœur bat la chamde. Je sais que je ne devrais pas éprouver ce genre de sentiment envers mon ennemi mais je ne peux m'en empêcher.

Tu me rends fou et tu ne sais pas à quel point j'ai envie de te prendre sur la table qui se trouve derrière nous. M'annonca-t-il.
Je deviens toute rouge, et le regarde, frustrée.
J'ai des papillons dans le ventre.

Comment peut-il sortir ce genre de phrase sans gêne ?
Il sourit avec arrogance, visiblement content que sa remarque m'ait fait de l'effet.

Lorenzo approcha sa bouche de la mienne.

-Je peux ? Demanda-t-il.

Que dois-je faire ? Accepter l'offre de ce psychopathe et écouter mon cœur ou bien refuser et écouter mon cerveau ?

Bordel, j'en ai tellement envie mais je sais que ce n'est pas sain pour moi..
Et puis merde.
Sans savoir ce qu'il m'avait pris je posa ma main derrière sa tête et je la poussa pour rapprocher nos lèvres qui se touchèrent enfin.
Le baiser paraissait long mais je sentais tout mon corps réagir à ce simple baiser.

Je n'avais plus de souffle et je rompa le baiser en haletant.
Il me souriait avec un sourire victorieux et il essuya la bave que notre baiser avait laissé sur le coin de sa bouche avec le revers de sa main.

-Je ne m'attendais pas à ce que tu réagisse autant pour un simple baiser. Dit-il avec un ton moqueur.

-Ferme la, ok ? Ne crois pas que ce que je viens de faire va changer notre relation, je te déteste toujours autant.
Surtout après ce que tu m'as fais. Dis-je.
Soudain il fronça les sourcils et me hurla :
-Ce que je t'ai fais ?! Qui a blessé les sentiments de l'autre hein ? C'est toi et c'est la raison pour laquelle je te déteste.
Je joue avec toi depuis le début.
Je joue avec tes sentiments. Tout ça n'était qu'un jeu pour moi, je n'ai jamais prêté la seule once d'amour envers toi.

Et apparemment tu as finie pas tomber amoureuse de moi.
Il gloussa.
Donc toutes les paroles qu'il m'avait susurrer était uniquement pour me faire tomber amoureuse ? Je le déteste.
Il avait l'intention de me briser depuis le début.

Je sentais que mes larmes commençaient à couler sur mes joues.
Je sanglotais et Lorenzo sorta de la pièce, me laissant seule, moi et mes larmes.
Il m'avait affiché un sourire narquois juste avant de sortir de la pièce.

𝑎​ ​𝑠​𝑢​𝑖​𝑣​𝑟​𝑒​..