Mon Motard [Ennemy To Lover]

CHAPITRE XVIII

Je n'ai pas le choix de toute manière... et puis Lorenzo est déjà prévenu. Je travaille et les heures semblent interminables mais je finis enfin. Je retourne dans le bureau d'Ilay et lui montre mon travail. Il les prend en me remerciant et me rend mon téléphone. Je l'allume et voit que j'ai plusieurs messages et plusieurs appels manqués venant de Lorenzo, étrange.

Je regarde les messages qui dates de pas mal de temps déjà.

"T'es en retard ?" 18h13

"Il s'est passé quelques chose ?" 18h15

"Tu m'ignores ?" 18h23

"Je pensais que tu voulais écouter ce que j'avais à te dire..." 18h30

"Sa fait environ 1 heure que je t'attends dans le froid..." 19h16

"Je rentre chez moi..." 19h30

Oh ?! Ses messages me font de la peine... Mais Ilay m'a dit que il l'avait prévenu que je serais absente. Ne me dis pas qu'il m'a rajouté des heures en plus pour que je loupe le rendez-vous exprès ?! Et si pendant les heures supplémentaire il avait gardé mon téléphone pour que je puisse pas voir les messages ?... Ilay m'a eu jusqu'au bout bordel.

J'appel Lorenzo en panique. Après quelques secondes, il décroche. 

-Hey Lorenzo-... Dis-je, je n'eus le temps de finir ma phrase qu'il me coupe brusquement.

-Fallait me le dire que tu étais avec Ilay pendant le temps ou je t'attendais. Dit-il, on pouvait entendre beaucoup de colère dans sa voix. Qu'est-ce qu'il raconte ?... 

-Mais de quoi tu parles enfin ?! Demandai-je, j'étais inquiète, que se passait-il ? Je ne comprends plus rien ! Il était sur le point de parler mais l'appel se termine car quelqu'un est venu appuyer sur le bouton raccrocher ? Je me tourne et aperçois Ilay, il avait un grand sourire aux lèvres, il prend mon téléphone des mains et le mets dans sa poche.

Toi... c'est toi qui a manigancé tout ça, avoue, qu'est-ce que tu lui as dis ?! Criai-je, la voix remplit de colère, j'étais au bord des larmes. Son sourire narquois disparait et son visage devient neutre, comme-ci toute les émotions qui étaient sur son visage s'étaient effacé en une fraction de secondes.

-Pour commencer, tu vas baisser le ton, c'est clair ? Ordonna-t-il.

-Pourquoi le ferais-je, tu n'es qu'un sale connard ! Annonçai-je, sous un élan de colère, je le gifle violemment. Il affiche un état de choque sur son visage avant de faire apparaitre de la colère. Il me prend par les poignets et les serres forts, jusqu'à ce que sa me fasse mal et que je me tortille de douleur. 

-Je t'avais prévenu, mais en plus tu as osé me gifler... Dit-il, il lâche mes poignets et me tire par les cheveux jusque dans le bâtiment. Il n'y avait plus aucun employé à cette heure-ci, il n'y avait que lui et moi. Une fois arrivé dans le bâtiment, il me jette violemment par terre par les cheveux et ferme le bâtiment à clé. Mon cœur se resserre, dû  à la peur. 

Je ne peux contacter personne, il a prit mon téléphone, il va me tuer ? Me torturer ? Me violer ? Toute ces possibilités m'effrayait. Pourquoi cela m'arrive-t-il à moi ?...

Il me tire dans son bureau par les cheveux lorsque je suis encore par terre. On arrive dans son bureau et il me jette sur son canapé. Il commence à me déshabiller, non... non... cela ne peut pas arriver ! Pas encore... S'il vous plaît, s'il vous plaît... Je me débats sans cesse et lui donne un coup de pied dans l'entrejambe, il se tord de douleur et je prends la clé qu'il avait posé sur la table, et je prend mon téléphone qui se trouvait dans sa poche puis je m'enfuis en courant mais il a trop mal pour pouvoir me rattraper, je m'enfuis en courant mais... la ou j'habitais était trop loin d'ici, j'ai pas assez d'argent pour un taxi...

J'appel Lorenzo.

-A-allo... ? Dis-je, entre deux respirations, j'étais en train de pleurer toutes les larmes de mon corps. Ma voix tremblait à cause de mes larmes et de la peur. Je me cachais dans un coin pour pas qu'il me retrouve.

-Allo ?! Tu pleures ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Dit Lorenzo, un peu paniqué.

-J-je t'expliquerais t-tout.. Déclarai-je, j'avais du mal à parler et je bafouillais. 

-Ok, envoie moi l'adresse je viens te chercher. Rétorqua-t-il fermement.

Je lui envoie ma localisation et j'attends, les secondes semblaient s'écouler si lentement... J'entendis une moto rugir et quelques secondes plus tard, Lorenzo s'arrête devant moi. Je n'arrivais plus à bouger, j'étais paralysée. Lorenzo observe mon état puis il me porte comme une princesse et il me fait m'asseoir sur la moto, ensuite, il me met un casque avant de demender :

-Princesse, tu penses que tu auras la force de te tenir à moi pendant le trajet ? 

J'hoche la tête et il sourit avant de me fermer la visière. 

J'irais doucement, ne t'inquiète pas. Il ajouta, avant de s'asseoir et de commencer à rouler doucement, j'enroule mes bras autour de son torse et il commence à aller un peu plus rapidement. Le trajet semblait passer vite à ses cotés malgré la vitesse. Je me sens en sécurité avec lui. Je me blottit contre son dos : je pose ma tête sur son dos et je me rapproche de lui. Je ferme les yeux et je respire son odeur. Il sent bon.

à suivre...